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Kong › What It Seems Is What You Get

cd • 12 titres • 62:30 min

  • 1On the contrary 4:58
  • 2Overcrowd/Underdog 4:44
  • 3Last hunt 6:12
  • 4Tenfold right 5:56
  • 5The imposter syndrome 7:28
  • 6Glossip 4:59
  • 7Tao of Eric 5:43
  • 8Change 2012 3:32
  • 9March of the Eltanin 4:18
  • 10Musclebound elf 4:33
  • 11KLZQ 3:34
  • 12Factorum inconstantum 6:28

informations

Kong Studio, Pays-Bas, août-novembre 2008

http://www.kong.nl

line up

Mark Drillich (basse, samples), Tijs Keverkamp (guitare), David Kox (guitare), Mandy Hopman (batterie)

chronique

Le groupe Kong jouit d'une certaine réputation. Peu connu sur nos terres, ces hollandais sont presque partout salués comme des pionniers en matière de musique rock instrumentale répétitive se mariant à la science des samples qui n'en était alors qu'à ses premiers balbutiements. Le terme math rock n'avait pas encore été inventé. Quelques prestations publiques spectaculaires, quelques albums cultes et quelques longues années de pratique plus tard n'auront pas suffi à faire sortir de l'ombre ce groupe légendaire. Mais l'histoire se répète : très vite, nos quatre hollandais volants perdent de leur superbe en publiant des albums étudiés pour plaire au plus grand nombre, mais le succès ne frappe pas à leur porte ; Kong se faisant progressivement oublier alors qu'ils pensaient avoir joué leurs plus belles cartes pour rafler la mise. Grosse erreur. Dix ans plus tard, les voilà de retour avec ce "What It Seems Is What You Get" qui veille cette fois à mettre toutes les chances de son côté pour renouer avec la primesautière énergie de la grande époque. Ah, nostalgie quand tu nous tiens ... Seul demeure Mark Drillich à la basse et aux samples, l’ancien guitariste Dirk De Vries ne réintégrant le groupe que pour les besoins de la production, ce qui pourrait expliquer en partie la potentielle réussite de ce retour inattendu. Le côté garage/indus n’y est plus que dilué mais il faut bien reconnaître que les nouvelles recrues ont su donner de leur personne pour injecter du sang neuf dans cette mécanique du diable qui multiplie les riffs triples couches comme au bon vieux temps ("Change 2012", "Musclebound Elf") dans des ambiances post-apocalyptiques moites et déshumanisées. Mais comme au bon vieux temps aussi, Kong tient difficilement la longueur et les promesses apportées par les premiers titres coup de poings finissent peu à peu par se diluer. Si "What It Seems Is What You Get" renoue sans gloire avec le son et la démarche du Kong originel, c'est avec son lot de bonnes idées mais aussi hélas d'inévitables longueurs ...

note       Publiée le vendredi 29 janvier 2010

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