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Eider Stellaire › II

lp • 7 titres • 30:32 min

  • 1Ring 7:13
  • 2Aretis 5:08
  • 3Kiowa rivière de la lune 3:20
  • 4Fieryllt 5:02
  • 5Célébration de l'eau 6:03
  • 6Retour des champs 0:36
  • 7Millénaires 3:10

informations

France, 1986

line up

Jean-Claude Delachat (guitare), Pierre Minevielle (synthétiseur), Marie-Anne Lebars (flûte), Ann Stewart (chant), Patrick Singery (basse), Michel Lebars (batterie), Franck Coulaud (percussions)

chronique

Eider Stellaire revient près de cinq ans après leur première livraison et si on se permettait alors de faire la fine bouche, on va vite se rendre compte qu'on ne mesure pas toujours sa chance ... Le groupe a subi un remaniement assez drastique, consolidant le triumvirat Delachat (guitare), Singery (basse) et Lebars (batterie), de loin les musiciens à s'être montré les plus expressifs jusqu'ici, se passant désormais des services du saxophoniste Michel Moindre qui, de toute façon, s'était fait des plus discrets en n'intervenant que sur un seul titre de leur précédent disque. Les postes clefs du clavier et du chant voient l'arrivée de Pierre Minevielle et Ann Stewart en remplacement de Pierre Gerard-Hirne et Veronique Perrault. Concrètement, cela commence assez mal avec ce "Ring" qui évoque le Magma honteux, le Magma de "Merci". "Aretis" poursuit dans cette voie avec une instrumentation obligée de faire des concessions à son époque, articulée autour de programmations sommaires et de sonorités synthétiques sans profondeur aucune. Qui plus est, le chant de Stewart ne se fait guère entendre. En lieu et place, c'est un chant masculin qui domine le paysage de sa présence tiède et sans conviction. À ce stade, l'album s'enfonce inexorablement dans le ridicule. "Kiowa, rivière de la lune", puis "Fieryllt" justifient la présence de Franck Coulaud au poste de percussioniste, voguant entre évocation de paysages brumeux pour l'un, et d'apparitions angoissantes pour l'autre. La musique d'Eider Stellaire devient alors subitement plus crédible quand elle se met à développer son discours sur une base acoustique. Excepté donc les deux premiers titres, ce second album de Eider Stellaire forge petit à petit sa nouvelle idendité dans une musique fusion devenue orpheline de toute prétention zeuhlienne, à ranger plutôt aux côtés des essais mitigés du Weather Report 80, Passport et autre Kenso.

note       Publiée le samedi 19 décembre 2009

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