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Mad Love › White with Foam

cd • 12 titres • 54:52 min

  • 1Rats with wings 3:38
  • 2Thread 3:12
  • 3Absence & noise 3:54
  • 4Dirty 4:38
  • 5In love (in theory) 5:38
  • 6As sad as it was beautiful 3:38
  • 7Broke 4:30
  • 8Left with nothing 4:48
  • 9Knowing 4:17
  • 10The mute number 5:36
  • 11The art of denial 5:11
  • 12All the nerve endings 5:52

informations

Studio G., Brooklyn, États-Unis, 2009

line up

Trevor Dunn (basse, claviers, chant), Ches Smith (batterie, vibraphone), Sunny Kim (chant), Hilmar Jensson (guitare), Shelley Burgon (harpe), Marika Hughes (violoncelle), Mazz Swift (violon), Jessica Troy (violon)

chronique

Déjà plus de cent parutions pour le label de Mike Patton mais celle dont je vais vous parler a de quoi nous ouvrir l’appétit. Jugez plutôt : Mad Love n'est ni plus ni moins que le premier groupe à orientation ouvertement rock mis sur pied par Trevor Dunn, bassiste émerite des regrettés Mr.Bungle, qui depuis le split ne s'était fait entendre que dans des formations aux accointances jazz. En soi, c'est donc déjà un évènement en soi. Leur premier album, "White with Foam", n’éprouve aucuns scrupules à développer des chansons qui, en surface, s’avèrent parfaitement accessibles pour le commun des mortels, alternant mélodies mémorables et accords aux notes contrariées, faisant des allées et venues entre le convenu et l’inconvenant avec une liberté de ton et un enthousiasme qui respire la maîtrise. L’élément trouble, dans le bon sens du terme, est peut-être le vibraphone qui accompagne la sainte trinité basse/batterie/guitare. À moins qu’il ne s’agisse du chant de Sunny Kim, à situer quelque part entre celui de Chrissie Hynde (Pretenders), Shirley Manson (Garbage) et Kazu Makino (Blonde Redhead) ? Ceux qui s'attendent à du Bungle bis seront inévitablement déçus, mais s'ils ont l'esprit ouvert, ce dont je ne doute pas un seul instant, ils pourront savourer à leur guise un album corsé au caractère déjà bien affirmé et qui ne manque pas de charme. Lourd d'un passé glorieux, après ses errances post modernes qui l'avaient mis tout doucement à l'écart du grand public, Dunn s'ouvre une troisième voie qui devrait pouvoir au moins satisfaire les amateurs de Tomahawk.

note       Publiée le samedi 12 décembre 2009

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    (N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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    Des musiciens compliqués qui font de la musique "simple", parfois ça marche. On sent la Bungle's touch de Dunn là-dedans. Ca fait toujours très plaisir de le ressortir, comme une gorgée bien fraîche et un peu porteuse de nostalgie par la bande. "The Art of Denial" est fabuleuse.

    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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    Imbuvable...

    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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    Trevor Dunn là ou on ne l'attendait pas ! avec une chanteuse Coréenne... Pas eu le temps de suffisamment écouter encore, mais ça a l'air pas mal... c'est un peu le Peeping Tom du père Trevor, toutes proportions gardées...