Die Weisse Rose › A martyrium of white roses

Le problème de Die Weisse Rose est qu'ils arrivent trop tard...Le nom tout d'abord; c'est très classe certes mais les références à la Weisse Rose sont déjà légions dans le genre (sans parler du titre). Passons, l'important n'est pas là, c'est plutôt musicalement que ça coince. Le projet nous propose une musique mêlant parties atmosphériques et percussions martiales, presque religieuse de par les nappes d'orgue, avec vocaux graves récités. Vous voyez où je veux en venir ? La même démarche que l'on trouvait chez Coph Nia au début, dans certains titres de Ordo Rosarius Equilibrio, Triarii, les Joyaux de la Princesse et j'en passe. Alors certes, on a le coeur qui bondit à l'écoute de 'Nicht schuldig', les yeux se mouillent sur 'As the last of the petals are shattered', la production et les atmosphères sont soignées mais difficile de faire abstraction d'un sentiment de 'déjà entendu', ce qui nuit à la force de l'album. Les auditeurs peu familiarisé avec les formations du style ou les fans hardcore apprécieront mais pour ma part, je reste un peu sur ma faim même si je ne regrette pas mon achat. A noter que le packaging est superbe.