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Produit par John Cale sauf Fear et Gun par Eno et Phil Manzarena et Heartbreak Hotel par A.Secunda. Enregistré à Sound Techniques, aux Olympic Studios et Basing Street Studios, Londres. Ingés-son : John Wood, Vic Gamm
John Cale (Guitares, Voix, Basse, Claviers, Percussions), Phil Collins (Batterie et il ferme sa gueule pour l'instant), Timi Donald (Timmi Donald) (Batterie), Pat Donaldson (basse), Brian Eno (synthés), Andy Mackay (sax), Phil Manzanera (guitares), Fred Smith (uk) (batterie), Chris Spedding (guitares), Liza Strike (chœurs), Archie Leggait (Basse), Trevor Burton (Basse), Raymond Duffy (Batterie), Keith Smart (Batterie), John Wood (Synthés), Tony Carr (Percussions), Geoff Muldaur (Backing vocals), Alan Courtney (Backing vocals), Barry St.John (Backing vocals)
Album compilé par Howard Thompson
Photo et direction artistique : Michael Beal - Design : Bloomfield/Travis
Pour fêter dignement cette centième chronique, j'ai choisi cette sympathique compilation d'époque de John Cale au titre tout indiqué. Sous une pochette à faire de l'ombre à Jason Vorhees (que dire si ce n'est qu'il jouait vraiment dans cet accoutrement sur scène, avec la violence adéquate), ce disque regroupe les titres les plus ouvertement rock'n'roll de l'ex-velvet, toujours dans un registre sarcastique et abrasif. La plupart sont extraits des albums "Fear", "Helen Of Troy" et "Slow Dazzle" – Mary Lou étant une chute studio de ce-dernier. Une compil qui évite volontairement les travaux les plus expérimentaux du gallois fou à lier pour se concentrer sur l'efficacité, donc. Guts on da table. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne rate pas sa cible ! "Guts", c'est du pur concentré de "Dirtyass rock'n'roll" le plus mauvais et hâbleur... De quoi concurrencer son ex-rival auprès de Nico (qui terrorise pour de bon elle, sans décibels) j'ai nommé le grand "penguin in bondage", Mr Reed ; qui pendant ce temps-là sortait "Rock'n'roll animal". Mais "Guts", rah la la, c'est à mettre à fond pour emmerder vos voisins (les miens adorent ça, ils ne râlent jamais, les cons), et faire gronder les baffles tandis que l'autre taré s'époumone "Saaaay Feaaar is a man's best frieeeennd" (John Cale, pas le voisin... quoique), ou tandis qu'il chantonne le presque guilleret "gun" sous un torrent de larsens déguisé en solo. Ah, et puis y'a "guts", la chanson, qui pour le coup se rapproche un peu du torche-cul de Cauet dans le concept : du rififi chez les angliches barrés des 70's. Jugez plutôt : la chanson est un cri de colère contre Kevin Ayers, ancien Soft Machine première mouture, qui s'était tapé la femme de Cale le jour du live "June 1, 1974 " auquel il participait, avec Cale, Eno et Nico. De toutes façons, de l'hilarant "Pablo Picasso" - digne d'une fable de la fontaine - repris à des Modern Lovers que Cale avait découvert avant que le punk n'explose (il faut toujours que ce mec découvre le groupe qui tue, et ce depuis 30 ans) à l'horrifique reprise d"Heartbreak Hotel" aux choeurs black bien années 70, tout n'est que grandeur et décadence... Si l'on omet la présence de Lagaf à la batterie (Mr no i can't stop breaking your balls), bien sur... En même temps, il faisait partie de la dream team (voir le line-up, fourni as fuck). Indispensable pour aborder l'oeuvre du gars Cale par le versant rugueux (celui ou y’a des prises pour s’accrocher).
note Publiée le dimanche 8 juillet 2007
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