samedi 16 janvier 2021 | 312 visiteurs (dont 3 membres) connectés en ce moment
Vous êtes ici › Les groupes / artistes › P › The Prunes › Lite fantastik
Misery Hill Mobile, Dublin, Irland, mai-juin 1988
Mary (guitare, chant), Strongman (basse), Dave-Id Busaras (chant), Philip Rennicks (piano, percussions)
Après le split des Virgin Prunes, tandis que Gavin Friday s'en allait vers une carrière solo et Cuggi vers la peinture, son frère Strongman accompagné de Mary décide de poursuivre l'aventure sous le nom de The Prunes. Embarquant au passage Dave-Id, ils enregistrent un premier album très dépouillé dans ses orchestrations: une boîte à rythmes minimale, une basse glauque résumée à l'essentiel, quelques accords de guitare, une touche de piano (le magnifique 'Summer of no content') pour des atmosphères grises et lentes, tiraillées entre noir et blanc; même les vocaux, souvent étouffés, sont réduits au minimum ( trois pièces sont instrumentales). C'est justement cette économie dans l'écriture qui confère à 'Lite fantastik' son charme si particulier, pas toujours si éloigné de certains travaux des Virgin Prunes. On oscille entre un cabaret existentialiste très sombre ('Biogail', 'Summer of no content'), une forme de post punk noire et désenchantée entre Jesus and Mary Chain et les premiers Love and Rockets ('Black and white in color'), sans oublier la touche expérimentale et le chant discordant de Dave-Id (particulièrment poignant sur 'Mother forgive me'). L'aspect monochrome, un brin linéaire, du disque développe un feeling hypnotique réellement envoûtant et même si The Prunes cherchent encore leur identité entre avenir et héritage Virgin Prunes, 'Lite fantastik' témoigne d'un savoir-faire certain. 4,5/6
note Publiée le mercredi 27 juin 2007
Vous devez être connecté pour ajouter un tag sur "Lite fantastik".
Note moyenne 3 votes
Vous devez être membre pour ajouter une note sur "Lite fantastik".
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire sur "Lite fantastik".
Effectivement très dépouillé, mais pour ma part c'est ce qui me plaît dans cet album, "Coffee morning" quelle ambiance quand même, elle aurait pu être sur "Over The Raibow" cette chanson !!!! On voit que sans leur deux chanteurs charismatiques les autres musiciens savent trouver leur voie et qu'ils n'étaient pas pour rien dans le succès des Virgin Prunes, "Man falls down" putain de titre !!!!!!!
Cette chronique ainsi que celle de l'album 'Hang on' des Lords sont citées dans le livre 'Batcave Memories' de Thierry F. Le Boucanier chez Camion Blanc. Le début d'une reconnaissance de Guts en librairie ? ^^
Excellent album, plus sage mais pas moins intéressant, pour ces restes de Virgin Prunes qui au passage perdent leur virginité et leur coté fantasque. Je me souviens qu'à l'époque j'avais découvert leur existence par le biais d'une émission de Denisot sur Canal+ où l'invitée était Béatrice Dalle qui avait demandé à son tour à avoir en invité live The Prunes, ils ont interprété l'efficace et excellent "Black and white in colour" qui m'avait scotché l'oreille et obligé à une commande chez New Rose dans la foulée.