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Rob Dougan › Furious Angels

  • 2003 • Bmg music BMG 74321 963632 • 1 CD

détail des votes

Membre Note Date
Wotzenknecht      mercredi 25 juillet 2007 - 19:28
yannmoh      samedi 3 juillet 2010 - 04:02
Alliage      mardi 3 février 2009 - 19:09
PAM      mercredi 27 juin 2007 - 17:08
Raven      mardi 4 janvier 2011 - 00:09
cyprine      lundi 15 décembre 2008 - 16:59
Seijitsu      dimanche 23 juin 2013 - 11:42
Sigur_Langföl      jeudi 15 novembre 2007 - 23:35
Saïmone      mercredi 25 juillet 2007 - 16:52

14 titres - 63:56 min

  • 1/ Prelude (0:43)
  • 2/ Furious Angels (5:56)
  • 3/ Will You Follow Me? (3:50)
  • 4/ Left Me for Dead (4:34)
  • 5/ I'm Not Driving Anymore (4:34)
  • 6/ Clubbed to Death (Kurayamino variation) (7:29)
  • 7/ There's Only Me (5:37)
  • 8/ Instrumental (4:28)
  • 9/ Nothing at All (6:32)
  • 10/ Born Yesterday (5:20).
  • 11/ Speed Me towards Death (4:33)
  • 12/ Drinking Song (3:59)
  • 13/ Pause (0:33)
  • 14/ One and the Same (Coda) (5:46)

informations

Sont cités comme source d'inspiration : Yasunani Kawabata, Jean Cocteau, Yukio Mishma, Yazujiro Ozu, Sam Spiegal... Il existe une version 2xCD avec une bonus track et un album comprenant les versions instrumentales des morceaux qui ne le sont pas.

line up

Rob Dougan (tous instruments et voix), participation de Zoe (voix)

chronique

Autant vous prévenir, je n’aurai aucune objectivité sur cet objet. C’est un coup de cœur, un album que je relance toujours avec le même plaisir, un album sur lequel rien ne doit être changé. Rob Dougan, consciemment ou non, est déjà connu de vous tous, si si, c’est lui derrière « Clubbed to Death », l’imparable mélange piano/trip-hop/cordes de la BO de Matrix qu’on a entendu maintes et maintes fois dans tous les supports multimédias possibles et imaginables. Le morceau a été usé jusqu’à la moelle si bien que chez certains d’entre nous le simple fait de l’aborder ici leur provoque de l’urticaire. Mais moins nombreux sont ceux qui ont voulu en savoir plus sur le personnage. Il a fait bien d’autres choses, et heureusement : c’est tout aussi bon, sinon meilleur. Pourtant, il était mal parti, le pauvre : DJ, remixeur, bossant sur des instrus pour Moby ou Kylie Minogue… mais plus malin et talentueux que les autres, suite au très gros succès du titre qu’il n’est plus la peine de citer, Rob a fait le choix d’aller jusqu’au bout, sans faire de concessions sur les risques inhérents à ce type de patchwork syncrétique qui peut vite finir en ratatouille. Rob Dougan, c’est la savoureuse rencontre de classique, d’électro, de trip-hop, d’arrangements hautement cinématographiques (« Will You Follow Me ? ») et surtout d’une formidable voix de crooner rocailleuse qui fera bel et bien le plus gros du travail. Sans même nous parler de musique, Rob cite nombre de références au septième art comme source d’inspiration et cela se ressent fortement dans les instrumentations, jamais avares en mélodies efficaces et touchantes à la fois. La noirceur suintante des paroles n’ont rien non plus à envier à Tom Waits. Les thèmes abordés plairont aux mélancoliques hargneux et aux dépressifs, toujours métaphoriques par rapport aux relations amoureuses : abandon brutal sur « Left Me For Dead », accident de voiture sur « I’m Not Driving Anymore », indifférence sur « There’s Only Me »… Après tout, c’est peut-être en cela que Furious Angels est une réussite : ces émotions grinçantes le plus souvent réservées au blues de comptoir sont ici vraiment magnifiées par les instruments traditionnels (boite à rythme excepté) et la très grande qualité de composition. Certains trouveront cela parfois larmoyant, ça l’est par instant, mais jamais gratuitement. C’est surtout fragile, hypnotique (« Nothing At All » et son superbe mix de guitare sèche/harpe/chant brisé m’aura tiré des larmes plus d’une fois) à la fois tendre et déchiré. Après une pause silencieuse, le dernier morceau reprend de façon lumineuse les flots de chœurs dans une envolée grandiloquente et c’est le sourire aux lèvre que l’on ressort de ce long voyage au milieu des émotions claires/obscures. C’est peut-être un des rares albums qui puisse encore toucher mon pauvre coeur flétri entre deux agressions industrielles.

note       Publiée le mercredi 27 juin 2007

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    commentaires

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    Seijitsu Envoyez un message privé àSeijitsu

    Propos sévères mais plutôt justes.

    Note donnée au disque :       
    salida Envoyez un message privé àsalida

    Dans un moment de faiblesse j'avais acheté cet album, après quelques minutes dans le casque d'une Fnac. Malheureusement, passé quelques minutes on se rend compte qu'il se vautre dans la facilité à tout niveau. Il confond pièce montée et grande gastronomie. Les arrangement de cordes sont harmoniquement et mélodiquement rachitiques et téléphonés. La voix est forcée pour imiter tom waits ou bruce springsteen. Pour ne rien arranger le tout est porté par des rythmiques trip-hop bas de gamme. La seule qualité de cet album est son ambition totalement démesurée, avec l'argent qui va avec, qui permet d'offrir un objet très singulier à défaut d'être pertinent.

    Raven Envoyez un message privé àRaven  Raven est en ligne !
    avatar

    tiens, je vois que je ne suis pas le seul a avoir rétrogradé en douce du 6/6 emporté par l'émotion...

    Note donnée au disque :       
    sourdicus Envoyez un message privé àsourdicus

    aussi vulgaire, poussif et kitch que la scène finale d'Armageddon.

    ericbaisons Envoyez un message privé àericbaisons

    Ce matin en ecoutant Kerosene de Big Black j'y ai décelé du Rob Dougan ; depuis je ne cesse d'y penser. Que faire? /mode auféminin off/