Vous êtes ici › Les groupes / artistesVChris Vrenna › American McGee's Alice OST

Chris Vrenna › American McGee's Alice OST

34 titres - 107:23 min

  • CD 1 - - 1/ White Rabbit - 2/ Title Screen - 3/ Dementia/Rolling Stones - 4/ Pandemonium/Water Logged - 5/ Fortress Of Doors/Burning Curiosity/Royal Rage - 6/ Beyond The Wall/Caterpillar's plot - 7/ Skool Daze/Majestic Maze - 8/ Skool's Out/Mystifying Madness - 9/ Pool Of Tears - 10/ Hollow Hideaway/Checkmate In Red - 11/ Just Desserts - 12/ holly Morel Ground/Herbaceous Border - 13/ Dry Landing/Machinations - 14/ Icy Reception/Airborne Terror - 15/ Fungiferous Flora/Castling - 16/ Centipede's Sanctum - CD 2 - - 1/ Pale Realm - 2/ Mirror Image Part 1 - 3/ Mirror Image Part 2 - 4/ Crazed Clockwork/Battle Royale - 5/ About Face - 6/ Jabberwock's Lair - 7/ Labyrinthe Revenge - 8/ Ascension - 9/ Castle Keep - 10/ Heart Of Darkness - 11/ Finale - 12/ Ferocious Hairball - 13/ Jabberwock - 14/ Destroy The Queen - 15/ Off With Her Head - 16/ The Queen Is Dead - 17/ Ending - 18/ EA Logo

informations

Il s'agit ici de la bande originale du jeu disponible en pirate ou bien directement par le jeu lui-même. Il existe une version commerciale de l'objet, légèrement remaniée et moins exhaustive.

line up

Chris Vrenna (tous instruments), participation de Jessicka (Jack Off Jill) pour certaines voix

chronique

Pour la petite histoire, Alice a maintenant 17 ans, ses cheveux ont viré au noir et elle rêve encore de goûters farfelus avec des chapeliers et des lapins mentalement fragiles. Mais une nuit, perdue dans ses rêves, Alice ne réalise pas que sa maison a pris feu, laissant sa sœur et ses parents griller comme des porcs. Elle s’enfuit à temps et finit à l’asile où ses errances oniriques vont la confronter à nouveau à ses angoisses métaphysiques, cette-fois ci sérieusement perturbées par le tragique événement. Je l’aurai écouté, cette BO. A résumer en un mot ? Glauque. Alors bien sûr tous les apparats sont là : boites à musiques détournées, clochettes, chœurs, cris, violons… et pourtant… et pourtant… ça fonctionne. Dès que je la remets, j’ai des frissons de plaisir à me projeter à nouveau cette pauvre Alice perdue dans son monde délabré, accompagnée d’un lapin monstrueux et d’un chat anorexique. Avec ses anglicismes vieillots et ses visuels psyché-psychotiques, le jeu était définitivement axé sur son ambiance et ne pouvait souffrir d’une mauvaise bande-son. EA Games a donc eu la bonne idée de demander à Chris Vrenna (ex-coloc et aide occasionnelle de Reznor, et membre solo de Tweaker) de s’en occuper. Passons vite sur les défauts, comme ça c’est fait : cela reste une musique d’ambiance, donc assez répétitive et les sonorités parfois synthétiques (chœurs notamment) détonnent un peu. Du reste… une successions d’images peuplées de réminiscences, souvent dérangeantes, parfois mélancoliques, toujours vacillantes, fragiles, tel « Skool’s out » et ses chants d’enfants au loin ou « Skool Daze » et sa fausse berceuse réellement stressante… Quelques instants de répits simplement oniriques (« Wholly Morel Ground », « Icy Reception »). Vrenna n’en fait jamais trop, il assemble, crée des tensions sur la longueur (« About Face »). Attention, ce n’est pas de la dark-ambient, encore moins une musique introspective ; il se passe plus de choses sur un titre que sur tout un album de Lull. « Labyrinthine Revenge » est étrange car il ressemble terriblement à « The Vulture » d’In Slaughter Natives (en moins grandiose tout de même), avec ses martèlements réverbérés, ses samples de pleurs et son clavecin assommant. Jouni l’aurait-il entendu, ou simple coïncidence ? Vous passerez à proximité d’entités connues des amateurs de Lewis Carroll (pensez donc, on rencontre même des Snarks !) : le Jabberwocky (Bredoulocheux en français), Humpty Dumpty, la mock turtle et j’en passe… La bande-son se termine sur le superbe duo « Castle Keep »/ «Heart of Darkness» qui correspond à la rencontre avec la Reine de Cœurs, poignant, épique, stressant (des coucous au ralentis ?). La tension est coupée net par « Finale » qui nous détend tous dans un élan de sympathie assez mitigé puisqu’il utilise les mêmes instruments qu’auparavants : violons et clochettes… les titres suivants sont anecdotiques : il s’agit d’extraits du jeu. Si vous avez envie d’entendre la Reine de Cœur répéter seize fois « Off with her head ! » ou encore le Chat du Cheshire vomir une boule de poils, libre à vous. L’ensemble est teinté d’une folie douce-amère à écouter la nuit au calme, en relisant l’ouvrage original, qui lui non plus ne manque pas d’entités dérangées.

note       Publiée le lundi 25 juin 2007

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "American McGee's Alice OST" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "American McGee's Alice OST".

    notes

    Note moyenne        5 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "American McGee's Alice OST".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "American McGee's Alice OST".

    E. Jumbo Envoyez un message privé àE. Jumbo

    Et moi d'y jouer !

    taliesin Envoyez un message privé àtaliesin

    Tudieu ! Ca me donne envie d'y rejouer tiens !

    prypiat Envoyez un message privé àprypiat

    Le jeu est une grosse tuerie bien bien malsaine et glauque, l'OST est le reflet du jeu...

    Note donnée au disque :       
    Nokturnus Envoyez un message privé àNokturnus
    avatar
    En parlant de jeux vidéo, la B.O de Castlevania : Symphony of the Night mériterait d'être chroniquée aussi, elle est magnifique.
    Note donnée au disque :       
    lolokth Envoyez un message privé àlolokth
    Il a aussi fait la musique de menu et de fin de Doom III Sans oublié que Trent Reznor a aussi fait des sons sur Quake (d'où le symbole NIN sur les munitions du "nail-gun", quelle coincidence). Par dessus le marché je tiens à préciser que le jeu Alice est fait avec le moteur graphique de Quake III, l'affliation entre NIN et id software devient évidente ^^ C'était la parenthèse jeux vidéo merci