Testament › Practice what you preach

On prend les mêmes et on recommence ! "Practice what you preach" c'est simple, c'est la photocopie de "The new order". Aucune évolution notable n'y est à déceler : quasiment la même prod', les mêmes riffs, les mêmes rythmiques toujours aussi binaires, le chant de chuck billy qui se rapproche un peu plus encore de James Hetfield... Bah ouais, mais à part un "Sins of omission" qui nous rappelle quand même qu'il s'agit de Testament (sacrée baffe ce morceau, perdue dans un océan de médiocrité), peu de morceaux se détachent, l'album s'écoute sans difficulté mais sans vraiment marquer... Même les solos n'ébouriffent plus comme avant ! "Practice..." disque bâclé ? J'en ai bien peur. en témoigne cette prod' dont on croirait qu'ils ont oublié le mastering (la batterie est bien trop en avant), ces compos cools sans plus, qui virent parfois franchement skaters des 80's ("Nightmares.." qui n'est pas sans rappeler du Sacred Reich), et cette impression de redite de l'album précédent. Alors ne soyons pas trop vache avec cet album : le plaisir est bel et bien là à écouter cet album, notamment en bagnole. Les riffs sont parfois faciles mais souvent efficaces, le dernier morceau "Confusion fusion" s'essaye à une petite atmosphère sympa, les coups d'éclats restent présents (ah ce riff sur "Envy life" à 1:45 !!!), et globalement il est difficile de dire que ce disque est mauvais... Pourtant force est d'avouer qu'il s'agit du Testament que j'écoute le moins. Trop de riffs "joyeux", pas assez de moments violents et percutants, bref l'album en demi-teinte. Heureusement "Souls of black" modernisera tout ça avec intelligence.