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Nick Cave and The Bad Seeds › Henry's dream

cd • 9 titres

  • 1Papa won't leave you, Henry
  • 2I had a dream, Joe
  • 3Straight to you
  • 4Brother, my cup is empty
  • 5Christina the Astonishing
  • 6When I first came to town
  • 7John Finn's wife
  • 8Loom of the land
  • 9Jack the ripper

informations

Sound City, Van Nuys, Californie, USA, décembre 1991 et Dreamland Studios, Bearsville, New-York, novembre 1991.

line up

Blixa Bargeld (guitare), Martyn P. Casey (basse), Nick Cave (chant), Mick Harvey (guitare), Conway Savage (piano, orgue), Thomas Wydler (batterie)

Musiciens additionnels : Bruce Dukov (violon), Barbara Porter (violon), Dennis Karmazyn (violoncelle)

chronique

  • blues funèbre/ rock sombre

Avec Nick Cave, rien n'est jamais acquis; après un 'The good son' très axé sur les ballades, notre homme cueille tout le monde à rebrousse-poil par un album plus âpre et tendu. Selon la rumeur, il ne l'aime guère et je ne suis pas du tout de cet avis. Certes voilà oeuvre diversifiée au niveau des atmosphères mais je la trouve très cohérente dans la noirceur. 'Henry's dream' est un disque empli d'ombres et de tristesse, un travail torturé même dans ses aspects les plus 'soft'. Bien que très atmosphèrique, 'Christina the astonishing' de par son jeu d'orgue évoque une complainte funèbre, pareil pour 'Loom of the lane' dont la touche lounge jazzy ne masque en rien la mélancolie (et la beauté !). D'autres pièces sont franches dans l'attaque, rythmées, pêchues et malsaines, notamment le magnifique 'Papa won't leave you, Henry', le glauque 'Jack the ripper' ou surtout 'Brother, my cup is empty', chanson d'alcoolique quasi schizophrène. Plus progressive mais tout aussi puissante, je citerais 'John's wife' qui évolue sans cesse sur le fil du rasoir entre explosion et tension pour s'achever dans une tristesse quasi funèbre. Les instrumentations sont magnifiques entre blues glauque, rock sombre et gallerie de personnages en prise avec la vie, et les adjonctions de violon, d'orgue et de violoncelle renforcent l'efficacité sulfureuse de l'album. Au final, le visage de Nick sur la pochette résume le climat du disque: sombre, sobre, mystérieux et violent à la fois.

note       Publiée le vendredi 18 mai 2007

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Note moyenne        16 votes

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Kissthecatconcept Envoyez un message privé àKissthecatconcept

Ca griffe et ça caresse ici. Un des ses meilleurs albums de la première période, avec tous les autres.

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Solvant Envoyez un message privé àSolvant
Un bonne prélude bien martelante avec un réel mystère australo-irlandais servant de fond sonore ouvre l'album, s'ensuit la sans répit "I had a dream, Joe" jusqu'à la fin où la redemption se noue avec "Straight to you" chanson emplie d'espoir. Arrive "Brother, my cup is empty" sublime titre circoncis mêlant parano-menaçes & desespoir, sans doute de nombreux fantômes y rodent. "Christina the Astonishing" que Johnny Cash aurait pu en faire un chef d'oeuvre mais qui nous désole un peu (par le lourd mixage en outre). "When I first came to town" est une véritable perle, sous-estimée, immense, sans nul doute la chanson qui couvre cet album d'or, sensationnelle. Pour "John's wife" se fier à la chro exacte, (j'ignore volontairement "Loom of...") quant à "Jack the Ripper", glauque, clipsante, grandiose & possédée, elle cherche la baston cette chanson c'est sûr ! On termine donc l'album prêt à mordre !
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Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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I've got a woman, she rules the house with an iron fist...
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Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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Juste, erreur de frappe de ma part. Merci :0)
heirophant Envoyez un message privé àheirophant
le titre 8 est "loom of the land," et non loom of the lane.
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