Vous êtes ici › Les groupes / artistesVVenetian Snares › The chocolate wheelchair album

Venetian Snares › The chocolate wheelchair album

détail des votes

Membre Note Date
ewins      samedi 1 mai 2010 - 22:12
Dariev Stands      mercredi 20 mai 2009 - 20:27
Aplecraf      vendredi 16 juin 2017 - 15:37
Copacab      samedi 1 mai 2010 - 13:24
GinSoakedBoy      mardi 12 mai 2009 - 21:38
Son Of Sulphur      samedi 31 mai 2008 - 14:45
born to gulo      vendredi 9 mai 2008 - 00:35
mroctobre      samedi 24 novembre 2007 - 20:17
juj      lundi 6 août 2007 - 16:18
blub      mercredi 25 mai 2016 - 00:05
Seijitsu      lundi 13 septembre 2010 - 12:08
Kronh      lundi 23 novembre 2015 - 17:50
Wotzenknecht      vendredi 15 mai 2009 - 21:29
contre      lundi 24 mars 2008 - 11:05

10 titres - 48:50 min

  • 1/ Abomination Street (4:22)
  • 2/ Too Young (3:02)
  • 3/ Langside (3:52)
  • 4/ Einstein-Rosen Bridge (3:36)
  • 5/ Hand Throw (5:03)
  • 6/ Epidermis (4:42)
  • 7/ Ghetto Body Buddy (4:46)
  • 8/ Sky Painted On Car (5:15)
  • 9/ Marty's Tardis (9:17)
  • 10/ Herbie Goes Ballistic (5:13)

informations

"Thanks and respect to anyone I've sampled on this record"

line up

Aaron Funk (tout sauf les samples)

chronique

  • glitch-hop+rnb=hit me aaron one mo'time

D’aucuns diront que cet album est facile. Facile en effet, de bouger son boule dessus. Difficile, en revanche, de ne pas décrocher un sourire toutes les 3 secondes, tant les plans vont vite, se bousculent, se courent les uns sur les autres. Les gimmicks, salement défigurés au napalm, passent en un éclair, « flash ! », comme des radars sur l’autoroute. On les reconnaît, on les reconnaît pas, mais en tout cas, le plaisir est total et intense du début jusqu’à la fin. Mais comme toujours avec Venetian Snares, il est aussi sadique. Car si le relativement paisible premier morceau, avec ses samples du génial et non moins hystérique « Oh Bondage Up Yours » de X-Ray Spex, s’appelle « Abomination Street », ce n’est pas non plus anodin. Outre une possible réponse au Fascination Street d’Aphex Twin, ainsi qu’une relecture du générique d’un vieux soap-opera, c’est une indication sur ce qu’on va entendre dans l’album. En effet, tel un Devo des années Zéro, Aaron Funk (le bien nommé) a tenté d’organiser une soirée ragga/rnb dans la turbine d’une centrale nucléaire, et le résultat ne se fait pas attendre. « Too Young » est un tube interplanétaire, pas moins. Du moins, il le sera sûrement en 2895, quand les soirées disco ne se feront plus sans platform-boots à thermoréacteurs. Dansable ? Eminemment. Jumpant, même ! Windowlicker est détrôné, personne n’avait encore perverti le R’n’B (qu’on appelera Herbie pour plus de commodité) comme ça, dégoupillé, remonté à l’envers, sur ressorts, le pauvre Herbie se cogne désormais aux murs de la boîte, tente d’introduire son sexe dans la serrure de sa porshe et sa clef de bagnole dans le popotin des bitches. Et le pire, c’est que c’est une reprise de Mötley Crüe ! Rien ne va plus ! Et ça ne va pas s’arranger avec « Einstein-Rosen Bridge », autre jouet cassé tubesque qui fonctionne mieux qu’avant son petit accident. Avec « Hand Throw », c’est Lord Kossity qui a eu un petit ennui. Mais, mais, il a des tubes partout, regardez-le, il toaste frénétiquement, les yeux révulsés, tandis qu’un robot en string vert lui lance « run dat mothafuckin riddim cause we ready ». « Epidermis » est une virée sur le bouchon de radiateur de la Mercedes de Ladi Di sous le pont de l’Alma. « Ghetto Boddy Buddy » en dit déjà trop rien qu’à son titre, et les deux tracks suivantes vont carrément chercher les pires travers de l’IDM pour les pousser à bout dans un bauge dub suffoquant et bondé de monde. Pour finir, on croit comprendre que le pauvre Herbie, à force de heurter de pleins fouets les enceintes, est devenu une boule de flipper folle, impossible à arrêter, et rebondit partout sur le dancefloor en tuant force thugs et moult bi-atches. Ou comment greffer la voix de Choupette, la coccinelle de walt disney, sur des breakbeats à faire passer Liam Hewlett pour Vladimir Cosma. En définitive, ce « Chocolate Wheelchair Album », qui d’ailleurs n’avait pas de nom avant que les fans ne lui décernent ce sobriquet, se situe quelque part entre « Rock It » d’un autre Herbie (qui a du produire un choc au moins aussi rude à son époque) et l’interprétation de la musique black américaine récente par des cyborgs bloqués sur le breakcore aux mesures à 5 ou 7 temps.
Et pendant ce temps, Kayne West, ce ringard, veut se faire passer pour un androïde en reprenant note pour note Daft Punk.

note       Publiée le mercredi 14 novembre 2007

Dans le même esprit, dariev stands vous recommande...

Xray Spex - Germ free adolescents - the anthology

Xray Spex
Germ free adolescents - the anthology

Le bondage, Aaron, ça le connaît. Et c’est pareil pour ce groupe de punk anglais seconde génération, véritable lance-flammes pour dancefloors.

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "The chocolate wheelchair album" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "The chocolate wheelchair album".

    notes

    Note moyenne        14 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "The chocolate wheelchair album".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "The chocolate wheelchair album".

    ewins Envoyez un message privé àewins

    Le pied total cet album, et très bonne chronique.

    Note donnée au disque :       
    Copacab Envoyez un message privé àCopacab
    avatar

    Je ne me lasse pas des 5 1ers titres. J'accroche pas forcément autant à la suite, je l'ai moins écoutée il faut dire

    Note donnée au disque :       
    Seijitsu Envoyez un message privé àSeijitsu

    Écouté* hier soir grâce à cette méchante kro qui me faisait bien envie. J'ai l'impression d'entendre un jeune Aphex Twin encore plus taré que ce dernier. Un album vraiment jouissif en tout cas, mais je ne le note pas tout de suite, voir si je m'en lasse ou pas. Je vais plancher sur quelqu'un de ses autres albums du coup héhé.

    Note donnée au disque :       
    Sahara LaJuive Envoyez un message privé àSahara LaJuive
    ce disque a le défaut de ses qualités. Immédiat, foutrabrasif, lobotomisant ; redondant, indigeste, lassant. sur les premieres écoutes, on se laisse avoir comme un minot mais le fait est qu'on y revient rarement. 6 à la découverte, 3,5 à la longue : 4.
    juj Envoyez un message privé àjuj
    modérez-moi, ça ferait une excellent titre pour un come back de Jean-Luc Lahaye - toi tu m'allumes, à m'appeler comme un album de Janet
    Note donnée au disque :