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John Watermann › Calcutta gas chamber

  • 1993 • N D NDCD03 • 1 CD
  • 2006 • Cold spring CSR52CD • 1 CD
  • 2007 • Die Stadt DS97 - Limitée à 444 ex. • 1 Vinyle picture disc

8 titres - 56:51 min

  • 1/First Shudder Project: an intellectual challenge to convert victims into heart-shaped soap
  • 2/Second Shudder Project: fitting the gas hose
  • 3/Third Shudder Project: a vague demonstration of trembling
  • 4/Fourth Shudder Project: the black milk clasp (clubbing, tearing, wrenching, cutting, spurting, boiling, processing)
  • 5/Fifth Shudder Project: breasts of the naked wall
  • 6/Sixth Shudder Project: the shredding of human tissue
  • 7/Seventh Shudder Project: power house freeze
  • 8/Eighth Shudder Project: walking the giant corpse (most of the actors already in quick lime)

informations

Composé et enregistré par John Watermann, Australie; 1993. "Field recordings" effectués à Calcutta, Inde, 7 juillet 1990. Remastérisé par Martin Bowles au studio The Cage, Grande-Bretagne, septembre 2006.

La première édition chez ND se présente en pochette cartonnée avec un insert dépliant. Réédition en picture-disc limité en 2007.

line up

John Watermann (toutes manipulations et "fields recordings").

chronique

  • expérimental, field recordings

Vétéran de la scène expérimentale allemande avant d'émigrer en Australie au début des années soixante-dix, John Watermann n'a pourtant attiré l'attention des medias qu'à la fin des années quatre-vingt. Décédé en 2002, Watermann avait déjà bénéficié du support de Cold Spring avec l'édition de "Brisbane-Tokyo Interlace" en 1995 puis une participation l'année suivante à la compilation "Seedmouth". La réédition de "Calcutta gas chamber" est significatif de la démarche de l'artiste, ici basée sur des enregistrements divers in situ grâce à la visite de cette salle d'exécution tristement célèbre. Cherchant à rendre compte de l'atrocité des conditions de détention et d'exécution par une méthode tout aussi barbares que les autres, Watermann use surtout d'une économie de moyens pour aller à l'essentiel. Minimale et âpre, la musique acquiert une caractéristique à rapprocher d'un processus d'agonie très lent au cours duquel le moindre événement prend des proportions de plus en plus perturbantes (la lecture des titres vous aura éclairé). Si le procédé s'avère intéressant sur le papier, et si la volonté de minimalisme semble intelligemment à contre-courant de la démonstration horrifique, "Calcutta gas chamber" n'offre que très peu de variations et de secousses réelles, et ce même lorsque des conditions d'écoutes optimales sont réunies. Trop discontinu pour qu'il en émerge une agressivité réelle de manifeste bruitiste, on perçoit ça et là quelques bonnées idées qui ne durent malheureusement pas. Un disque dont l'effet apparait plus soporifique que léthal. Dommage.

note       Publiée le jeudi 10 mai 2007

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    taliesin Envoyez un message privé àtaliesin

    De fait : "The concept of aurally conveying the horror of a gas chamber was realized through field recordings in an abandoned electrical power station in Brisbane in 1992"...

    Note donnée au disque :       
    VL Envoyez un message privé àVL
    avatar
    Je crois savoir que les enregistrements n'ont pas été effectués sur place (contrairement à l'anecdote entretenue par Watermann lui-meme) ; il y aurait donc, semble-t-il, tromperie sur la marchandise...
    Note donnée au disque :