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Abigor › Fractal Possession

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Ntnmrn      dimanche 27 février 2022 - 14:11
overkillke2      vendredi 27 décembre 2019 - 13:49
microbe666      jeudi 11 février 2016 - 17:38
2364      mercredi 30 décembre 2009 - 02:39
KRegoR      mercredi 13 août 2008 - 18:40
fascination      mercredi 17 octobre 2007 - 17:25
Hzxllprkwx      lundi 28 mai 2007 - 17:39
Aas      samedi 12 mai 2007 - 22:27
Alex999      mardi 1 mars 2016 - 11:11
julius_manes      mardi 25 septembre 2012 - 17:28
Procrastin      mardi 7 juin 2011 - 23:21
wrath      mardi 16 octobre 2007 - 20:40
Powaviolenza      jeudi 10 mai 2007 - 05:06
Dead26      samedi 17 juillet 2021 - 20:49
Rastignac      mardi 1 mars 2016 - 10:49
Sigur_Langföl      vendredi 2 mai 2008 - 17:37
kama      jeudi 24 mai 2007 - 09:56
mike ockistiny      vendredi 10 août 2007 - 19:36
zbr      mercredi 23 mai 2007 - 23:04
born to gulo      jeudi 15 mai 2008 - 15:28

cd • 10 titres

  • 1Warning
  • 2Project : Shadow
  • 3Cold Void Choir
  • 4Lair Of Infinite Desperation
  • 53D Blasphemy
  • 6The Fire Syndrom
  • 7Injection Satan
  • 8Liberty Rises A Diagonal Flame
  • 9Vapourized Tears
  • 10Heavy Unveiled

informations

line up

A.R. (Vocals), T.T. (Drums / Guitar), P.K. (Guitar)

chronique

  • black sophistiqué et moderne

S'il y a bien un groupe dont on attendait plus grand chose, c'était bien Abigor... 1999. "Channeling The Quintessence Of Satan", album sale et ultimement vicieux de par son opacité : le démon Abigor au sommet de son art... Puis vint l'inutile "Satanized", marquant le déclin du groupe, et l'inévitable split qui en découla. 2006, année de reformations / retours massifs : Abigor is back. Et Abigor du 21ème siècle est plus déterminé que jamais pour piétiner à mort ton petit cul en manque de sensations fortes black-metalliques : pour cela, il a compris qu'il lui fallait de nouveaux instruments de travail. Tout d'abord : la froideur d'une production moderne, cristalline mais aiguisée pour trancher dans le vif, et d'arrangements électroniques discrets mais implacables qui tiennent la route - finis les balbutiements technoïdes du ridicule "Schockwave 666". Puis la folie théâtrale d'un chanteur de black moderne : adieu aux hurlements corvidés de Silenius (resté dans son château des Carpates à se branler en pensant aux Terres du Milieu) et place à l'inconnu A.R, au chant dément se situant entre Aldrahn et Attila, varié, anarchique, plein de feeling, n'hésitant pas à clarifier son propos en de rares mais sublimes instants, comme en témoigne les fins Carl-Michaelliennes des géniaux (meilleurs morceaux de l'album?) "Lair Of Infinite Desperation" et "Vapourized Tears". Enfin : un feeling instrumental et rythmique renouvelé ; sauvage, complexe et triste harmoniquement comme le labyrinthe suintant la merde de "Channeling...", mais plus mécanique et vicieux, tout en faisant malgré tout preuve d'une certaine beauté cynique et arpégée ; les riffs fouillés si spécifiques d'Abigor sont bel et bien là, évoquant toujours autant les mighty Emperor, mais avec deux influences nouvellement proéminentes (ou tout du moins, plus prononcées qu'auparavant) : Thorns et Dodheimsgard - une collaboration future avec Zweizz est d'ailleurs dans le planning des Autrichiens, et ça va faire mal. En résulte donc un album exceptionnel et inattendu, qui réussit là où "Supervillain Outcast" s'est lamentablement vautré : me mettre un bon gros coup de massue dans les gencives pendant presque une heure sans jamais perdre mon attention une seule seconde et à chaque écoute, même en me tapant "Fractal Possession" en boucle tous les jours. Intéressant et franc de bout en bout, sans temps mort - sans remplissage. Brutal mais sophistiqué, aux arrangements intelligents et à l'ambiance prenante, glacée, contemporaine, religieuse, harmonique. "Fractal Possession", ou un renouvellement réussi à 200% : reste à voir si il passera l'épreuve du temps, mais personnellement je n'en doute absolument pas. Abigor est de retour, et son cheval a une gaule d'enfer. Préparez vos culs...

note       Publiée le jeudi 10 mai 2007

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    Powaviolenza Envoyez un message privé àPowaviolenza
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    (très) impressionné par le nouveau !!!

    Note donnée au disque :       
    julius_manes Envoyez un message privé àjulius_manes

    Même si je préfère celui sorti en 2010 ("TITSITVOTS" en abrégé), grosse claque sur le dernier qui vient de sortir ("Leytmotif lucifer") : (très) bon son, richesse/complexité musicale, ambiances réussies. Définitivement le groupe de black qui me parle le plus (sur la base restreinte qui est la mienne, soit une trentaine de groupes que je connais de près ou de loin), surtout depuis leur reformation en 2006/2007. Vraiment dommage qu'ils ne donnent pas de concerts... (d'autant plus que je pars en Autriche en Août ^^)

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    julius_manes Envoyez un message privé àjulius_manes

    Voui. 4,5/6
    Et celui d'après est encore mieux : une vraie perle noire...

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    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
    avatar

    J'étais passé à côté de celui là, resté que j'étais sur la fin dse 90's. Ca tue !

    Alex999 Envoyez un message privé àAlex999

    Le nouveau "Time is the sulphur..." est excellent. Dans la continuité de celui-ci mais avec une approche encore plus hermétique et expérimentale. La voie moderne du black, incontestablement. A quand les chroniques des autres albums ? Cruellement absentes !!!!!!

    Note donnée au disque :