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Radio Massacre International › Borrowed Atoms

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ForceMajeure      lundi 23 juillet 2007 - 16:50
gkar02300      lundi 30 avril 2007 - 15:23

7 titres - 135:50 min

  • CD 1 (68:52)
  • 1 Plastered In Paris 17:07
  • 2 Rite Of Spring 17:06
  • 3 Borrowed Atoms 16:01
  • 4 Horizon 18:36
  • CD 2 (66:58)
  • 1 Build 30:35
  • 2 Blakey Ridge 19:22
  • 3 30 Years 16 :20

informations

Pour de plus amples informations sur RMI, consultez; http://www.users.dircon.co.uk/~rmi/

line up

Steve Dinsdale: Synthétiseur et percussions Duncan Goddard: Synthétiseur et basse Gary Houghton: Guitares et synthétiseur

chronique

  • musique Électronique prog berlin school

Les premières œuvres de Radio Massacre International transcendaient les frontières d’un Berlin School aux fins éclats métalliques sur les ondes tapageuses d’un mouvement psychédélique très spatial. Loin des racines du Krautrock, RMI aimait improviser pour se recoudre sur les mêmes moules.
Le 1ier opus de Borrowed Atoms reflètent ce courant musical aléatoire. Froide et métallique, l’intro de Plastered In Paris est d’une acidité inconfortable, sur des stridences percutantes aux milles scintillements carillonnés. Après cette intro syncrétique, Plastered In Paris poursuit sa marche abstraite sur des voix d’astronautes en perdition. Un tintement inlassable anime le mouvement d’un faible pouls hypnotique, guidant les boucles échotiques d’une guitare plus sereine et d’un synthé plus harmonieux de ses souffles flûtés. La beauté du trio Anglais est sa capacité à diluer se atmosphères éclectiques et cacophoniques, pour les fondre en doux passage séquentiel échotiques où les flûtes et mellotron s’y lovent avec une tendresse insoupçonnée. Et c’est ce qui se produit, par courtes mouvances intermittentes, avant de goûter à une superbe séquence xylophonique, vers la 10ième minute, qui sera enterrée par des guitares et synthés très corrosif. Un début industriel entre deux vagues qui étonne, comme si les Atomes Empruntées avaient d’ores et déjà explosé. Et c’est sans grande conviction que le roulement guttural d’une atmosphère aux tapages et effets sonores industrialisés, secoue Rite of Spring. Une fine ligne séquentielle émerge des bas fonds, claironnant comme les synthés symphoniques à la TD, sur un rythme staccato.
La pièce titre possède une séquence plus soutenue, sur des synthés mellotronnés. Une belle fusion qui balaye les corridors sonores du début, qui semblent être dégagés de tout obstacle et c’est avec fluidité que synthé et séquenceur coulent sous se superbes strates enveloppantes et bienfaitrices. Après une intro magnétique, aux effets ventousés, Horizon étend son calme parmi des stries inoffensives qui garnissent un mouvement aux modulations agressantes. Un passage ambiant s’insère, précédé d’un mouvement séquentiel, afltûter d’une belle ligne de basse ondulante et d’une guitare aux solos percutants sur des séquences évolutives.
Le CD 2 est plus doux et mélodieux sur des effluves très Berlin School, comme Build; selon moi c’est meilleur sur ce double cd. Très flottante, l’intro évolue sur un synthé aux fines modulations, traçant le passage à des chœurs astraux, aux souffles moroses. Vers la 9ième minute, une fine séquence sautillante allume le rythme qui graduellement prend une forme plus limpide, lorsqu’une autre séquence l’entrecroise. Souples, elles dansent sur un tempo de plus en plus agile, au mouvement minimalisme. La palette musicale est assez large pour y mouler à un dense mellotron qui filtre les libertins solos de guitares, appuyées par de solides percussions. Un authentique Berlin School qui épouse toutes les phases de l’hallucination auditive, notamment avec une guitare très Ashra. Blakey Ridge est un long mouvement linéaire sans vie, avec des strates synthétiques et de guitares angoissantes aux souffles hantés dont la chute des accords sombrent dans des profondeurs ténébreuses. Un titre fort en atmosphère qui précède 30 Years, le titre préféré du groupe. Après une intro toute aussi caverneuse, le rythme s’éveille avec les balais qui secouent les cymbales et une belle ligne serpentine au colorie limpide. Un beau mouvement progressif et agressif, riche en mellotron et en tempo sautillant, qu’une basse vient alourdir sur des séquences cristallines staccato, aux chœurs grégoriens. Un titre puissant aux solos intense, aux séquences changeantes et sur une structure de basse puissante.
Borrowed Atoms nous présente le côté acidé et improviste de RMI, comme son côté plus structuré dans un décor ambiant. Les deux justifient l’écoute, car si vous ne filez pas pour de l’industriel aux stries percutantes et stridentes, il vous reste le CD 2 qui est plus mélodieux mais pas plus facile pour autant. Un très bon titre qui mérite sa place dans toute discographie éclectique.

note       Publiée le dimanche 29 avril 2007

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    ForceMajeure Envoyez un message privé àForceMajeure
    Un très bon album (un de plus...) de RMI. Le 1er morceau rappelle beaucoup l'album précédent (Organ Harvest) et comme ce dernier, Plastered in PAris est très facile d'accès. Le reste se veur plus expérimental. C'est très bon ! Tant le CD 1 que le 2. A écouter si vous avez aimé Frozen North ou Organ Harvest...
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