Vous êtes ici › Les groupes / artistesARudy Adrian › Twilight Atmospheric Works Vol. 2

Rudy Adrian › Twilight Atmospheric Works Vol. 2

cd • 10 titres

  • 1Eclipse4:32
  • 2Towards the White Mountains5:13
  • 3Enveloping Mists4:54
  • 4Summa Cum Laude6:28
  • 5Return to the Fire Island3:18
  • 6Disturbed Reflections3:09
  • 7Passing through Familiar Hills3:43
  • 8Autumnal Twilights on Victory Beach4:25
  • 9Stargazers1:21
  • 10Watery Moon8:55

informations

Pour entendre des échantillons sonores, visitez le site web de Rudy Adrian: http://members.lycos.co.uk/atmospheres/

line up

Rudy Adrian : Synthé Yamaha SY77 et Kurzweil K2000 Nick Prosser : Flûtes sur 5,7 et 9

chronique

  • méditatif et ethnique

Twilight (Atmospheric Works Vol. 2) est le second album du synthésiste de la Nouvelle-Zélande, Rudy Adrian. C’est surtout une collection de 10 titres atmosphériques qui dépeint des paysages sonores et des ambiances de la nature parmi lesquelles 2 sont de beaux bijoux de musique séquencée qui n’ont rien à envier aux maîtres du genre. Les ambiances brumeuses de Rudy Adrian jumelées à la douce et rêveuse flûte de Nick Prosser créent une unique approche de mélancolie qui rehausse le sens de cette douce poésie musicale qui habite le barde des sons et ambiances du trésor musical néo-zélandais.
Derrière des tonnerres, un beau synthé aux nappes riches et basses laissent un sillon résonnant dans une nuit à la fois mystique et brumeuse. Eclipse s’élève de nos haut-parleurs comme une envoutante prière monastérielle dont les oraisons floues flottent parmi des lignes de synthé oisive aux couleurs irisées. C’est un titre très ambiant qui s’attache au rythme lourd et très cosmique de Towards the White Mountains. Entre Jarre, Michael Garrison et Edgar Froese, le mouvement est impétueux avec des séquences qui sautillent dans de fins claquements de percussions mais, surtout, dans de superbes solos de synthé aux errances très atmosphériques. C’est très bon et ça me fait penser énormément à Stuntman d’Edgar Froese, de même qu’aux mouvements séquencés des œuvres de Tangerine Dream, période Force Majeure. Les 10 titres de Twilight (Atmospheric Works Vol. 2) s’enchaînent en une longue fresque musicale où ces quelques phases rythmiques très enlevantes se noient dans d’intenses bouillons atmosphériques tels qu’Enveloping Mists et ses lignes de synthé qui ondoient paresseusement sous les douces pulsations d’une discrète ligne de basse qui bat fragilement dans des ondées de carillons prismiques. Summa Cum Laude enchaîne avec de lourdes réverbérations qui grondent sur un lit d’eau aux clapotis cristallins. Une puissante ligne de séquences étend un rythme finement saccadé qui s’acoquine à des percussions électroniques très Jarrienne. Le rythme est circulaire et il étend sa lourdeur, et sa puissance, dans un environnement sonore ponctué de tonalités d’une faune encore inconnue. Une faune qui peu à peu devient des éléments interstellaires et détournent le rythme infernal de Summa Cum Laude vers une phase électronique nettement plus cosmique. Avec ses 6 minutes trempées dans du gros rock électronique cosmique, Summa Cum Laude est la pierre angulaire de Twilight (Atmospheric Works Vol. 2) qui, dès lors, deviendra nettement plus atmosphérique avec des titres comme Return to the Fire Island où la flûte très sombre de Nick Prosser et des lignes de synthé très solitaires flottent sur un lit de crotales shamaniques. Disturbed Reflections offre une approche très méditative et très mélancolique avec des notes de piano qui tombent en rafale. Chaque note donne l’impression de se répercuter dans l’ombre de l’une. L’ensemble finit par tisser un envoûtant genre de canon musical prismique où chaque vibration forge les échos d’une pluie sur du béton brûlant. Passing Through Familiar Hills reprend les souffles flûtés de Prosser qui se mélangent à des lignes de synthé assez contemplatives pour un titre qui est très représentatif des approches de sérénité méditative de Rudy Adrian. Et puis on tombe dans les charmes du très ambiant Autumnal Twilights on Victory Beach et de ses chants d’oiseaux qui se dorent sous les doux et chauds rayons d’un synthé très éthéré. C’est un beau titre. Tendre et poignant avec un léger crescendo dramatique qui s’étend jusqu’au court Stargazers où les songes d’une flûte deviennent prélude au très émouvant Watery Moon et de sa lente toile atmosphérique qui n’Ma rien à envier aux lents songes introspectifs de Steve Roach.
Twilight (Atmospheric Works Vol. 2) est une belle collection de paysages sonores et de pensées méditatives de Rudy Adrian. Un beau mélange des genres où le synthésiste néo-zélandais est définitivement à l’aise, tant en mode atmosphérique qu’en mode tribal ou encore avec le genre Berlin School ou le rock cosmique. À mon avis c'est un équilibre parfait entre les différents styles du synthésiste, qui m’a vraiment étonné avec Summa Cum Laude, et la meilleure façon de s'introduire et d'apprivoiser à son univers ambiant certes mais aussi tellement si poétique. Une belle collection qui vaut définitivement son acquisition.

note       Publiée le mardi 3 avril 2007

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Twilight Atmospheric Works Vol. 2" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Twilight Atmospheric Works Vol. 2".

    notes

    Note moyenne Aucune note pour ce disque pour le moment. N'hésitez pas à participer...

    Connectez-vous ajouter une note sur "Twilight Atmospheric Works Vol. 2".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Twilight Atmospheric Works Vol. 2".