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Gert Emmens › The Tale of the Warlock

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gkar02300      mercredi 28 mars 2007 - 19:28

7 titres - 78:42 min

  • The Warlock Returns| 10:33
  • Warlock meets the Young Princess| 16:24
  • Myths and Legends as told by the Storyteller| 13:45
  • The Dream That Came True| 3:47
  • The Confrontation-Warlock versus the Wizard of the Dark| 17:17
  • Ghosts Calling from Yonder| 11:20
  • Warlock’s Death| 5:11

informations

Écrit et composé entre Octobre 2005 et Juin 2006

Pour en savoir plus sur ses instruments, sa discographie aiinsi que son histoire, tout en contemplant ses pochettes et écoutant sa musique, visitez son site web ; http://home.zonnet.nl/gert.emmens/index.htm

line up

Gert Emmens: Yamaha SY85, Roland JX-3P, Korg Wavestation EX, Moog Taurus Minimoog et autres

chronique

  • netherlands school

Depuis Wanderer of Times, sorti en 2003, Gert Emmens s’est façonné la solide réputation d’écrire des opus très harmonieux qui bouillonnent dans une faune de séquences aux mouvements entourloupées et complexement mélodieux. Thèmes futuristes ou médiévaux, le synthésiste Hollandais réussi toujours à faire ressortir un aspect mélodieux et accrocheur de ses merveilleux voyages musicaux. The Tale of the Warlock est le 1ier album concept de Gert Emmens. Une quête imaginaire dont la musique épouse à la perfection l’imaginaire romanesque d’un musicien dont l’évolution ne cesse de surprendre et charmer.
Une intro intrigante nous accueille avec The Warlock Returns. Un souffle des ombres laisse une empreinte sonore menaçante, comme les caresses d’une sirène qui enchante au milieu de grondements dont la venue nous échappe. Une superbe séquence sombre sautille et voltige dans une atmosphère où les chœurs et les cris de chauve souris confirment la dense obscurité. Une autre séquence plus courte et plus acérée module un rythme plus fluide qui s’appui sur ces battements uniques et des nappes d’un synthé aux ondes stagnantes. C’est un paysage morne et peu rassurant qui attend le retour du Warlock, et ce même si le synthé harponne un mouvement ondulant et trace une superbe mélodie qui reste ancrée comme un refrain thématique. Les percussions sont lourdes et accompagnent un synthé aux strates tout aussi lourdes dont le parcours harmonieux est en constante évolution. L’évolution et la modulation des rythmes et des structures polyphasés sont les grandes forces de Gert Emmens qui explore continuellement de nouveaux développements avec l’arrivée continuelle de nouvelles lignes de séquences aux contours très mélodieux. Ces séquences statiques et obscures moulent l’intro de Warlock meets the Young Princess, où on sent Warlock longer un long corridor intimidant. L’écho d’un coup sourd inonde ce tracé solitaire par un superbe segment de synthé aux accords souples et aux courts solos soyeux, comme une courte féerie lumineuse. Une ondée d’accords est le présage des modulations à venir.
Et le synthé libère des strates éthérés et soyeuses dont le faible débit ascendant ouvre le rythme de Myths and Legends as told by the Storyteller, un titre fourmillant de somptueux solos qui roucoulent sur les ondulations d’une ligne de séquence dont les accords doucereux traversent un paysage musicales truffées de mélodies synthétisées. Cette clarté mélodieuse disparaît à mi-chemin, laissant une longue traînée résonnante qui foule le territoire des bruits ambiants. Une séquence en ressort. Galopante elle progresse sur des percussions au métal feutré dont les frappes voltigent comme un insecte irréel sur les airs d’un superbe synthé aux strates nostalgiques et aux cordes de violon blessées par les stigmates d’une guerre oubliée. Après l’hypnose progressive de The Dream that Came True, nous pénétrons dans l’intro céleste de The Confrontation – Warlock versus the Wizard of the Dark. Une structure séquentielle tournoie dans une ionosphère qui se remplit de sonorités diverses. Des tonalités éparpillées qui errent sur un envoûtant et hypnotique mouvement des séquences où des chœurs, des percussions feutrées et de beaux solos teintées de schizophrénie meublent cet univers hétéroclite déchiré par l’indécision. Derrière un souffle spectral, les séquences de Ghosts Calling from Yonder atteint des proportions titanesques. De superbes séquences feutrées qui tressaillent sur des percussions métalliques tamisées entreprennent leurs montées spiralées sur le dos d’un synthé aux accords mélodieux. À mon avis c’est la plus belle pièce sur The Tale of the Warlock. Un bel album qui se termine sur un titre triste et funèbre que Gert Emmens rend si sobrement bien, comme le reste de The Tale of the Warlock une grande histoire si bien contée.

note       Publiée le mercredi 28 mars 2007

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    Phaedream Envoyez un message privé àPhaedream
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    Tu as parfaitement raison gkar02300, quoique j'ai un faible absolu pour When darkness falls upon the earth. Oui je vais parler de ses associations avec Ruud Heij, qui lui a appris la maîtrise des séquenceurs, selon ce que j'ai entendu.
    gkar02300 Envoyez un message privé àgkar02300
    Gert poursuit son bonhomme de chemin et ses albums sont toujours un cran au dessus des precedents...un très bon artiste humble et très accessible. Ne pas oublier son excellente association avec Ruud Heij qui à déja produit 2 albums d'excellente facture(peut etre Phaedream en parlera un jour...)
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