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Tangerine Dream › Lily On The Beach

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greenblue      jeudi 6 mai 2010 - 18:29
snooky      dimanche 8 février 2009 - 20:03
claudeorange      dimanche 25 novembre 2007 - 17:45
torquemada      mercredi 11 avril 2007 - 17:40
le mourm      dimanche 26 avril 2009 - 22:14
ForceMajeure      mercredi 28 mars 2007 - 08:48
gkar02300      dimanche 25 mars 2007 - 00:36

13 titres - 55:59 min

  • 1 Too Hot For My Chinchilla 3:51
  • 2 Lily On The Beach 4:16
  • 3 Alaskan Summer 3:33
  • 4 Desert Drive 3:47
  • 5 Mount Shasta 4:26
  • 6 Crystal Curfew 4:57
  • 7 Paradise Cove 3:45
  • 8 Twenty-Nine Palms 3:19
  • 9 Valley Of The Kings 5:05
  • 10 Radio City 4:04
  • 11 Blue Mango Cafe 4:12
  • 12 Gecko 3:33
  • 13 Long Island Sunset 7:11

informations

line up

Edgar Froese (keyboards, guitares et percussions électroniques), Paul Haslinger: Keyboards, guitares rhythmiques et Percussions électroniques Jerome Froese: Guitare principale sur Radio City Hubert Waldner: Soprano saxophone et flûte

chronique

  • mÉ californian synth pop

Lilly on the Beach est l’album qui a divisé les fans de TD. Après l’insipide Destination Berlin, dont on y entend les racines sur cet opus, les fans de la 1ière heure ont tourné le dos aux créations de Froese. Lilly on the Beach creuse le fossé et plusieurs autres fans décrochent et renoncent à suivre Froese sur des rythmes moulés sur de faibles modulations et des séquences pauvres en imagination. Pour eux, Lilly on the Beach est un titre vide, qui n’appartient en rien, au catalogue de TD. Et on ne peut dire qu’ils ont tort.
Sur les 13 pièces offertes par le tandem Froese et Haslinger, aucune n’a l’essence et l’esprit de TD, incluant Optical Race. Les rythmes sont assurés sur des structures de basse bien ordinaire et des bongos virtuels, qui feront bientôt partie intégrante de TD, reléguant les séquenceurs à des rôles bidon, à des machines sans âmes et sans imagination. Il y a aussi l’apparition du premier saxophone dans une pièce de TD; Long Island Sunset. Le saxe, les instruments à vent et les percussions manuelles auront dorénavant leur place prépondérante dans l’univers de TD. Tout un sacrifice et une barrière pour les vieux fans, qui sont aussi majoritairement des fans de MÉ à grand déploiement séquentiel et synthétisé. Donc, c’est une coupure nette de Froese par rapport aux fidèles fans. Sauf que le renard argenté refuse de changer l’identité de TD, alors qu’il y chamboule toute son identité musicale. Si c’est légal, c’est immoral et c’est aussi la marque d’un profiteur. C’est mon opinion, malgré le respect et l’admiration que j’ai pour le personnage.
Toujours est-il que Froese n’a pas frappée dans l’eau inopinément. Il est aller chercher une nouvelle génération de fans, celles des Californiens assoiffés de New Age. Et pour eux, Lilly on the Beach est l’album New Age par excellence. Du rythme, beaucoup de rythme, mélangé à de suaves mélodies comme 29 Palms, le très beau Valley Of The Kings, la pièce titre et Long Island Sunset. Côté rythme, le vieillissant Edgar, ou peut-être Haslinger, a la forme. Lilly on the Beach est bourré de rythme et de sublimes effets sonores qui mystifient l’évolution des pièces. Des titres comme Too Hot For My Chinchilla, Desert Drive et Crystal Curfew sont de petits bijoux sans prétentions qui coulent bien, mais bien en dessous des attentes que nous sommes en droit d’avoir vis-à-vis TD.
Lilly on the Beach est un petit album à la sonorité FM. L’album qu’espérait Eddie pour ‘’coussinner‘’ ses vieux jours. Un album qui regroupe quelques bonnes petites pièces à chantonner. Par contre, ça demeure un album vide de sens, d’essence et d’ambition.

note       Publiée le samedi 24 mars 2007

chronique

Ouf que j’ai été sévère. Je relis ma chronique et j’ai l’impression d’être un vieux chialeur qui part en guerre contre une icône. Remarquez que je n’ai pas changé d’idée! Lilly on the Beach est un album poche. Très poche! Mais bon, avec le temps et une autre écoute pour une chronique en Anglais, j’ai trouvé que j’ai frappé pas mal fort sur Edgar….Et avec raison! Aujourd’hui on le sait, mais à l’époque on rêvait encore. Lilly on the Beach reste l’album qui a divisé les fans et surtout une époque. On rêvait à un possible retour en arrière, mais Edgar en avait décidé autrement. Dorénavant, son Dream irait vers une MÉ plus accessible, plus mélodieuse…plus américanisée. Genre Peter Bardens ou Yanni. C’était l’ère du numérique et des synthés chantants. Donc fini les solos. Les séquences et leurs effets de rythme aléatoires? Leurs rôles en étaient un maintenant de second plan. Les percussions électroniques et leurs tonalités du genre bongo avaient la cote. Le résultat, soyons honnête, est un album assez terne bourré de rythmes et de mélodies électroniques sans véritables âmes qui respirent bien plus les approches de synth-pop de même que le rock électronique bonbon. Une MÉ comme il s’en faisait à la tonne dans les années 80.
"Too Hot For My Chinchilla" démarre Lilly on the Beach avec force. Le rythme est nerveux. Entrecoupé de filets harmoniques, il bat de ses baguettes électroniques qui trépignent comme une dactylo aux frappes cristallines et de ses séquences en verre qui tintent plus en mode harmonique que rythmique. C’est entraînant, près du rock et on fini par aimer à la longue. Ces rythmes entraînants, bouillonnants, sont plus nombreux qu’à l’accoutumée sur Lilly on the Beach et ça ne veut pas dire qu’ils sont nécessairement tous bons. Mis à part "Too Hot For My Chinchilla", j’aime bien la fougue et la nervosité de Paradise Cove ainsi que les bons solos du vieil Edgar. Par contre, des titres comme Desert Drive, Radio City (moi, la présence de Jerome m’a laissé de glace) et l’insipide Gecko restent toujours de totales inepties. Nous sommes dans les années 80. Le pinky rock à la tendance avec une nuée de films pour ados, donc la MÉ de TD suit cette tangente avec beaucoup de ballades synth-pop. Ça débute avec la pièce-titre et ses effusions de percussions dramatiques. Ça se poursuit avec Alaskan Summer, Crystal Curfew que j’aime bien, le très beau Valley Of The Kings et ses fragrances arabiques, et le très quelconque Blue Mango Cafe. On niveau des beaux petits bijoux d’ambiances il y a Mount Shasta, le romantique Twenty-Nine Palms et son piano mélancolique, ainsi que Long Island Sunset même avec un premier saxophone qui deviendra un instrument d’accompagnement pour synthé dans les futures années du Dream.
Malgré quelques belles petites pièces, qui auraient pu provenir d’un bon petit groupe débutant et tout gêné de démontrer un caractère plus expérimental, Lilly on the Beach reste un album très décevant où le tandem Froese-Haslinger démontre aucune audace, privilégiant une certaine facilité. Les rythmes sont assurés sur des structures de basse bien ordinaire, des boîtes à rythmes sans âmes et des bongos virtuels qui feront bientôt partie intégrante de TD, reléguant les séquenceurs à des rôles bidon, à des machines sans punch ni imagination. Il y a aussi l’apparition du premier saxophone dans une pièce de Tangerine Dream. Le saxe, les instruments à vent et les percussions manuelles auront dorénavant leur place de choix dans l’univers du Dream. C’est tout un monde qui bascule et je crois qu’Edgar Froese aurait simplement dû changer le nom de son groupe. Mais ça c’est un autre débat. Sauf que le vieux renard a foncé tête baissée pour aller chercher une nouvelle génération de fans et avec le temps rallier certains vieux fans à sa nouvelle vision artistique. Mais si on écoute de plus près la nouvelle musique de son Dream, on constate que c’est du Peter Baumann en version plus froide et moins imaginative. Mais l’un dans l’autre, Lilly on the Beach est un album décevant qui regroupe quelques bonnes petites pièces à chantonner mais qui restera toujours vide de sens.

note       Publiée le mardi 31 décembre 2013

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    snooky Envoyez un message privé àsnooky

    Attention, danger ! Cet album est un puissant somnifère.Il est formellement interdit de l'écouter dans sa voiture ou si vous êtes conducteur de machines. D'une monotonie et d'une linéarité redoutablement efficace,et rien que d'en parler, ce disque me donne envie de bailler.Bon, moi je retourne me coucher. Allez ! Bonne nuit les petits !...

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    claudeorange Envoyez un message privé àclaudeorange
    Celui qui ne connait pas le Dream peut eventuellement adhérer. A part le premier titre, le reste est indigeste. Navrant ....
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    Logosman Envoyez un message privé àLogosman
    Comme je l'avais déja dit au Mourm, cet album, conspué par les Européens et fan de ME Berlin School, est un véritable classique aux USA. Lors d'un voyage en Floride, quel fut mon étonnement de découvrir dans les bacs, tous les albums que l'on jugent mineurs ici, être des petits bijoux pour nos amis anglophones. Des amis de la bas, m'ont clairement affirmé avoir été fan de ses sonorités dansantes, rythmées et chaudes qui glorifient par leurs titres d'une part, toute la coolitude US. Bref, un "bel" album qui sert la soupe sans se cacher et en plus, Tonton Edgar à clairement visé leur public.
    le mourm Envoyez un message privé àle mourm
    Si l'on fait abstraction des abominables sonorités "fin des années 80" (par exemple,le kit de percussions en batterie de cuisine et le piano tellement numérique qu'il ressemble à tout sauf à du piano) on peut avec beaucoup d'indulgence et tout en regardant la télé, écouter "Mount Shasta" et "Long Island Sunset". Pour le reste c'est à l'image de la pochette : ignoble(et je l'ai écouté 3 fois en entier)! Mention spéciale à Gecko et Desert Drive qui feraient passer une bande démo de AB productions pour des symphonies de Mozart!
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    torquemada Envoyez un message privé àtorquemada
    Très marqué par son époque et franchement dur à s'envoyer en entier dans les cages à miel.
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