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Aoki Takamasa / Tujiko Noriko › 28

8 titres - 46:03 min

  • 1/ Fly 2 (2:51)
  • 2/ Vinyl Words (5:28)
  • 3/ Then The Night Comes (7:50)
  • 4/ Doki Doki Last Night (3:53)
  • 5/ Fly [variation] (7:33)
  • 6/ 26th Floor (7:07)
  • 7/ Alien (5:31)
  • 8/ NOLICOM (5:50)

informations

Japon et France, 2003-2005

line up

Aoki Takamasa (électronique), Tujiko Noriko (chant, électronique)

chronique

  • abstract ekectro j-pop

Merde. Tout fout le camp. On nous prédit l'apocalypse climatique à chaque fois qu'on allume la radio, qu'on mâte la téloche, qu'on se pique à lire un article dans la presse. Merde. Il n'a jamais fait aussi chaud en hiver. Pourtant, mes poils - que j'ai nombreux - se hérissent, parcourus par un frisson, un frisson exquis qui se dénomme Tujiko Noriko. Heureusement, il est encore des choses qui ne changent pas... Les premières secondes de "28" me paralysent. Je m'effondre sur moi-même. Je perds ma contenance. Je disparais. Je m'évapore. Je me rêve. Tout haut... Viens Tujiko. Penche toi sur moi. Laisse moi plonger dans la profondeur de ton regard mutin, laisse moi admirer la beauté de tes courbes discrètes, la blancheur de ta peau. Laisse moi profiter de sa douceur. Penche toi sur moi. Plus près. Murmure moi des mots doux comme tu sais si bien le faire. Ne t'occupe pas d'Aoki Takamasa. Oublie-le. Laisse le s'amuser avec son pc portable. Sa musique nourrira nos sens. Mais pas tous. Il y en a que seule toi peut combler d'une main experte. Viens. Attache-moi. Occupe toi de moi. Fais ce que tu veux de moi. Tu pleures, tu ris. Je fais pareil. C'est toujours pareil avec toi. C'est pour ça que c'est si bon. Cette expérience immaterielle paraît si réelle pourtant. Ce vent glacé qui caresse tout mon être est paradoxalement source d'une chaleur, d'une humanité inexprimable par les mots. L'extrême mélancolie qui se dégage de ce chant plaintif et naïf à la fois regorge d'un espoir lumineux qui vaut tous les longs discours. Bien sûr, on aurait pu souhaiter que cet album nous malmène quelque peu. Mais voilà ; on n'a pas tous les jours vingt-huit ans, on n'aura pas non plus éternellement l'occasion d'appréhender le monde avec une telle insouciance, une telle légerté. Ce premier partenariat sur disque entre l'artiste electro-abstract Aori Takamasa et Tujiko Noriko prouve au moins que le magnétisme de la japonaise est tel que rien ni personne ne lui resiste. Et surtout pas moi.

note       Publiée le jeudi 1 mars 2007

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    Macbeth Envoyez un message privé àMacbeth
    ça, on peut dire que j'y ai mis les formes... (ou pas)
    Note donnée au disque :       
    darkoverwestphalia Envoyez un message privé àdarkoverwestphalia
    Mais quand c'est dit avec classe....;)
    Macbeth Envoyez un message privé àMacbeth
    Rien à faire, ce "vent glacé" me laisse froid. Proggy avait prévenu : « on aurait pu souhaiter que cet album nous malmène quelque peu ». Personnellement, j’aurais juste aimé qu’il se passe quelque chose. Ok, je suis peut-être allergique à ce genre de chose (quoique, dans un genre vaguement similaire, j’apprécie Jack or Jive) mais les zigouigouis électro qui s’ébattent dans le fond me paraissent invariablement vains ou irritants, sorte de variations savantes des dernières avancées technologiques ayant cours dans le domaine fertile des musiques d’ascenseur, tandis que les vocalises défraîchies de la damoiselle (ne jamais recongeler un produit décongelé, c’est pourtant une règle d’or merde) provoquent chez moi une très forte envie de me la jouer predator sur son petit cul osseux d’anorexique sous valium.
    Note donnée au disque :       
    gr3gou Envoyez un message privé àgr3gou
    J'attendais depuis longtemps une critique sur cette album ! Pour ma part, mortel dans tout les sens du terme... Attention parfois au envie de se pendre apres l'avoir ecouté. Il est clair que la voix de Tojiko Nojiko nous porte tout au long de l album, douce et mélancolique mais il ne faut pas négliger le travail d' Aoki Takamasa ! Ses sons electronique sont tout simplement splendide et mettent en relief le chant de Tojiko. Nolicom cloue cette album, un peu comme hurt de NIN ou The end de the Doors, c'est la claque final ! celle qui fou à terre...
    Note donnée au disque :       
    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
    avatar
    Cornelius je peux peut etre faire quelque chose, mais le truc c'est que ça sera pas tout de suite...