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Boris › Amplifier Worship

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Fryer      dimanche 8 avril 2012 - 13:45
NevrOp4th      dimanche 24 avril 2011 - 12:58
taliesin      vendredi 5 février 2010 - 22:26
beetlejuice      lundi 27 octobre 2008 - 02:23
Abricot      mardi 9 octobre 2007 - 19:17
Bernard      mardi 27 février 2007 - 13:51
matstriker      lundi 26 février 2007 - 11:13
vargounet      dimanche 8 avril 2012 - 18:00
moustache      lundi 7 avril 2008 - 11:10
omnio      jeudi 28 février 2008 - 19:24
punksportif      dimanche 10 février 2008 - 19:54
sergent_BUCK      jeudi 19 avril 2007 - 03:53
Dariev Stands      mercredi 21 mars 2007 - 17:49
Nokturnus      dimanche 25 février 2007 - 13:22
Macbeth      samedi 24 février 2007 - 21:35
le duc      samedi 24 février 2007 - 19:00
cyberghost      vendredi 23 février 2007 - 17:40
Saïmone      vendredi 23 février 2007 - 17:17
Hallu      vendredi 23 février 2007 - 17:13
blub      lundi 3 octobre 2016 - 03:22
Kronh      vendredi 4 décembre 2015 - 16:46
shauni81      mardi 16 août 2011 - 02:51
Møjo      samedi 3 mai 2008 - 00:17
Intheseblackdays      vendredi 23 février 2007 - 18:03
bibibobo      dimanche 9 juin 2013 - 11:14
julius_manes      jeudi 22 septembre 2011 - 18:39
Spektr      dimanche 11 mars 2007 - 01:39

cd • 5 titres • 63:43 min

  • 1Huge9:14
  • 2Ganbou-Ki15:44
  • 3Hama7:30
  • 4Kuruimizu14:27
  • 5Vomitself16:57

informations

Ingé-son : Osamu Seino (pistes 1 à 4), Eiji Hashizume (piste 5)

Il s'agit de la réédition d'un disque publié en 1998 sur Mangrove. pochette designée par Stephen O'Malley.Celle-là> par Fangs anal satan

line up

Takeshi (Vocals, Bass, Ampeg), Atsuo (Vocals, Drums, Cymbals, Wave Drum), Wata (Guitar, E-Bow, Orange, Matamp)

chronique

Boris sur Guts, ça vous vous y attendiez. Que ça soit moi qui m'y colle, moins. Mais devant la hype qui commence à monter, il faut bien que quelqu'un lance les hostilités, avant que Telerama n'en parle, ce qui m'ennuierai quand même un peu. Et tant qu'à faire, plutôt que de parler tout de suite de "Pink", autant parler d'un de leurs albums les plus faussement primaires, leur deuxième pour être exact : "Amplifier Worship". Et puis, ce qui est bien, c'est que malgré le récent engouement assez réjouissant vers tout ce qui est un peu "Melvinsien", il s'agit - surprise - de la première chro du web pour ce disque, doté d'une pochette en forme de pied de nez à l'esthétique bien codifiée et sage du doom/stoner/sludge (genres qu'il fallait oser pratiquer en 98, et surtout au japon). Cette grenouille trompe énormément car sous ses airs de rescapée du jurassique se cache une sale petite peste flashy qui ne se laisse pas aussi facilement apprivoiser que le traditionnel carnivore bardé de feedback. L'équivalent du dodo des Melvins ? Le premier titre, "Huge", est en quelque sorte le manifeste de base de Boris : ils commencent par faire de l'espace en ratiboisant à grand coups de riffs tranchants tels des haches, puis profitent de la liberté ainsi gagnée pour lancer de grands cris dont l'écho se perd quelque part dans l'immense vide ainsi créé. Tout le dilemme du Sludge est là : se libérer du carcan technique et temporel du metal pour dégager de grands espaces, pour créer un hypothétique nouveau terrain musical, un lieu rêvé qui vire immanquablement au cauchemar, quand l'éclatement des structures qui précédaient laisse place à l'angoisse du vide qu'il faut combler. C'est souvent à ce moment clé qu'une plage ambient qui désoriente l'auditeur est insérée, ou bien qu'un même motif s'installe pour être répété à l'envi, jusqu'à ce que nos neurones soient aussi saturés que le son de guitare elle-même. Sur "Ganbou-ki", la pluie d'enclumes se mue en un carnaval improvisé, rythmé par des percussions presque festives, qui se dissolvent dans un pastiche de cérémonie rituelle, jusqu'à ce que la guitare revienne interrompre la transe, de but en blanc, comme pour nous filer la nausée... Et ça marche. Sur "hama", Boris joue à nous faire peur. Après un silence pesant qui illustre le vide créé par la fin de la piste précédente, ils renchérissent de plus belle par une attaque punk rock en règle qui achève instantanément l'auditeur, pris par surprise, incapable d'esquisser le moindre geste de défense (retirer son casque par exemple). Aussi la charge est de courte durée, et le samuraï entreprend un hara-kiri peu après, la brièveté de l'assaut en justifiant la brutalité. La technique du Tomberry en somme : il avance lentement, poussivement, entre deux coassements timides, et puis soudain TCHAC ! Un coup de couteau de cuisine dans les dents ! Reste la batterie, qui court toute seule pendant une bonne partie du morceau, avant de voir la guitare la courser telle un tsunami vert fluo... Au moment ou le morceau s'achève, on se croirait chez les Butthole Surfers de "Independant Worm Saloon". On y reste pour l'affreux "Kuruimizu" du moins pour le début, dernier accès de rage punk mal refoulée... Bien entendu ce morceau-là va muter lui aussi, en un long arpège post-rock qui donne envie de se jeter par la fenêtre. La nausée prend finalement le pas sur la colère. Et que se passe-t-il quand la nausée atteint son paroxysme ? "Vomitself" ! Les amplis tant vénérés déversent leur bile sur 17 délectables minutes de ce qui s'apparente déjà plus à du Drone "classique". L'esprit revanchard et férocement retors des Melvins n'est pas loin. Une certaine idée du "rock" moderne, dans le sens noble du terme : débarrassé de ses tics, et prêt a en découdre sans la moindre parcelle de logique ni de respect des règles préétablies... Mais alors avec un son, mes aïeux ! "Huge" ? Huge !

note       Publiée le vendredi 23 février 2007

Dans le même esprit, dariev stands vous recommande...

Melvins - Bullhead

Melvins
Bullhead

« Bullhead », le crapeaud buffle ? Boris s’est nommé à partir de la première chanson, qui a également marqué lourdement tout leur son.

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Fryer Envoyez un message privé àFryer

Vomitself, le meilleur morceau de drone doom ?

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(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Si ça sortait aujourd'hui, Télérama en parlerait... Dariev avait vu le futur.

vargounet Envoyez un message privé àvargounet

Ganbou-Ki, à partir de 5 minutes 40' le groove à l'état pur. Une danse des crânes façon drône :)

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Fryer Envoyez un message privé àFryer

Faut pas s'inquiéter, yen a plein qui ne l'aimait pas et qui finalement ont changé d'avis depuis !

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NevrOp4th Envoyez un message privé àNevrOp4th

Sacré Julius. Allez retente le cet album ;)

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