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Namlook & Schulze › The Dark Side of the Moog 1

  • 1994 • Fax FAX Label PK 08/96 • 1 CD

détail des votes

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Parabole      mercredi 3 juin 2009 - 16:00
snooky      mercredi 25 mai 2011 - 19:29
ForceMajeure      mercredi 14 février 2007 - 11:25

1 titres - 51:21 min

  • Wish You Were There 51:21

informations

line up

Klaus Schulze (claviers, électronique et effets), Pete Namlook (claviers, électronique et effets)

chronique

  • musique Élec.berlin school ambiante

Voilà une union des plus synthétiques; Klaus Schulze, le maître des atmosphères et des séquences avec Pete Namlook, un autre maître des ambiances et des rythmes aux dimensions technoïdes. Les deux sont capables d’exploiter les sphères les plus ambiantes, comme les plus frénétiques. Donc, deux artistes aux dimensions tellement vastes que l’impossible semble à porter de rêve. Pourtant, ce premier The Dark Side Of The Moog est un pet dans l’eau.
Pas que cela ne soit pas bon, c’est plutôt moyen. Disons qu’un nouveau venu aurait crée un titre semblable, il aurait passé inaperçu. Le titre! Ça aussi ça m’agace. À quoi le tandem Schulze Namlook veut en venir avec un titre similaire? Car il n’y a aucun lien à faire. Le seul, et il est mince, est la légèreté des synthés, par endroits, qui empruntent une sonorité de Floyd dans Wish You Where Here. Et, si le titre n’aurait pas été si semblable, je ne l’aurai jamais ausculté de si près pour entendre les nuances.
L’intro est d’une lourdeur atmosphérique sans âmes, ni passion. Froide, des sonorités bigarrées font la démonstration des capacités des synthés qui vrombissent pour remplir le néant. Ce vide est occupé par des sonorités constantes qui arrivent et repartent sans vraiment entamer une structure intéressante. Pendant les 12 premières minutes, c’est l’anonymat. Un mouvement atonique fluctué de discrètes modulations qui rappellent les premières subtilités des œuvres de Schulze. Des solos qui se tordent à l’ombre des chœurs virtuels qui accroissent le tempo.
Les percussions ‘’tschitt tschitt‘’ jaillissent derrière un synthé aux intonations bouclées. Une bonne basse, arrosée de pulsations basses et de superbes castagnettes électroniques donnent un rythme moulant et très sensuel. Un beat qui devient plus techno, avec sa pulsation martelante qui amène un passage dont la cadence est rongée par des synthés d’une étrange stridence. Un rythme sobre, sans grandes modulations, qui exploitent plus les sonorités que les cadences. Et les sons ne sont pas tous sous le même diapason. Si il y a des beaux effets, d’autres sont moches et d’autres sont agaçants, à cause de leurs stridences. Le mouvement reprend son culte du silence troué jusqu’à la 38ième minute où le rythme devient cette fois très chaleureux. La basse coule avec juste ce qu’il faut pour roucouler, les castagnettes électroniques enrobent ce mouvement aux modulations souples, avec un beau jeu de synthé. Un synthé onctueux qui souffle de beaux solos et qui tempère le rythme en toute fin, avec de belles strates enveloppantes et ondulantes pour retourner vers son néant d’origine.
Une noble fin pour un album plutôt tiède. La seule déception de The Dark Side of the Moog 1 est la résultante d’une si grande association. C’est un album drable et timide, comme si les deux se sentaient intimidés face à l’autre. De Schulze et Namlook je me serais attendu à plus, c’est tout!

note       Publiée le mardi 13 février 2007

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    snooky Envoyez un message privé àsnooky

    Pour faire pas comme les autres, je termine cette exploration des 11 volumes par le premier. Toujours faire un pied de nez à l'ordre établi, c'est ma devise.

    Que dire de cet album ? Pffuuiitt ! Pas grand chose ! Parce qu'il y a pas grand chose à se mettre sous la dent. Enfin, sur les oreilles ! Beaucoup d'effets sonores de ci de là, quelques mélodies très discrètes. Quelques passages furtifs où l'on pense que ca va enfin décoller mais rien. Ca dort, ca roupille et moi j'ai baîllé d'ennui.Ah ouais franchement ! Largement dispensable !

    Et, sur les XI volumes, si je devais n'en garder que trois, je choisirais le VIII, le IX et le XI.Et c'est tout !

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    ForceMajeure Envoyez un message privé àForceMajeure
    De la série Dark side of the moog, je n'ai qu'un album le 1er. J'ai trouvé ça nul tout simplement...
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