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Blue Öyster Cult › Blue Öyster Cult
- 1972 • Columbia records C 31063 • 1 LP 33 tours
détail des votes
Membre | Note | Date |
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Int | mercredi 18 janvier 2023 - 21:50 | |
stickgrozeil | vendredi 13 janvier 2023 - 17:08 | |
Hallu | mercredi 27 mars 2019 - 10:31 | |
Corto | jeudi 23 juin 2016 - 14:48 | |
boumbastik | lundi 4 mai 2015 - 14:07 | |
AlXX | jeudi 12 juin 2014 - 19:57 | |
SEN | lundi 30 septembre 2013 - 07:20 | |
Pat Bateman | vendredi 16 mars 2012 - 22:41 | |
pyosisified | dimanche 27 novembre 2011 - 17:26 | |
fdays | mardi 18 août 2009 - 20:25 | |
Fryer | samedi 13 juin 2009 - 16:27 | |
Raven | dimanche 31 mai 2009 - 13:36 | |
Sirius | vendredi 29 mai 2009 - 20:42 | |
mroctobre | dimanche 8 mars 2009 - 23:20 | |
Saïmone | dimanche 6 janvier 2008 - 18:42 | |
Dariev Stands | jeudi 14 juin 2007 - 01:09 | |
Bashert | lundi 16 avril 2007 - 18:05 | |
Møjo | mercredi 11 avril 2007 - 15:29 | |
Aiwass | vendredi 9 février 2007 - 18:39 | |
darkoverwestphalia | vendredi 9 février 2007 - 18:07 | |
magnu | dimanche 14 août 2022 - 10:25 | |
Cera | samedi 9 juillet 2022 - 10:13 | |
Ultimex | jeudi 12 mai 2022 - 16:51 | |
Rikkit | samedi 8 mai 2021 - 19:16 | |
fc | samedi 14 juillet 2018 - 08:34 | |
Rastignac | lundi 4 mai 2015 - 14:30 | |
Bernard | jeudi 28 novembre 2013 - 16:41 | |
Ramon | samedi 28 septembre 2013 - 19:09 | |
nicliot | lundi 16 septembre 2013 - 22:17 | |
Amarok | jeudi 4 novembre 2010 - 10:28 | |
vargounet | mercredi 23 décembre 2009 - 15:54 | |
Dioneo | samedi 13 juin 2009 - 16:07 | |
pinnickX | dimanche 7 juin 2009 - 20:54 | |
Solvant | vendredi 9 mai 2008 - 18:32 | |
empreznor | vendredi 9 mai 2008 - 16:14 | |
Lord Max | jeudi 2 août 2007 - 03:09 | |
taliesin | vendredi 9 février 2007 - 22:14 | |
Intheseblackdays | vendredi 9 février 2007 - 17:01 | |
GrahamBondSwing | vendredi 13 janvier 2023 - 22:05 | |
zugal21 | jeudi 14 mai 2020 - 14:52 | |
torquemada | mercredi 11 avril 2007 - 13:50 | |
docteur.justice | jeudi 1 mars 2007 - 16:22 | |
Macbeth | dimanche 11 février 2007 - 14:46 | |
born to gulo | jeudi 14 mai 2020 - 13:59 | |
EyeLovya | mardi 22 mars 2016 - 22:31 | |
heirophant | mercredi 25 juin 2008 - 00:53 | |
daï | samedi 25 août 2007 - 00:21 | |
zbr | samedi 28 juillet 2007 - 16:03 | |
sergent_BUCK | vendredi 9 février 2007 - 16:27 |
lp • 10 titres
- 1Transmaniacon MC
- 2I'm on the Lamb but I ain't no sheep
- 3Then came the last days of may
- 4Stairway to the stars
- 5Before the kiss a redcap
- 6Screams
- 7She's as beautiful as a foot
- 8Cities on flame with rock and roll
- 9Workshop of the telescopes
- 10Redeemed
informations
Produit par Murray Krugman et Sandy Pearlman - Enregistré aux Studios Columbia, New York
La réédition cd comporte des bonus tracks qui portent la durée du cd à 49:41
line up
Eric Bloom ("Stun Guitar" And Vocals) Donald "Buck Dharma" Roeser (Lead Guitar) Joe Bouchard (Bass And Vocals) Allen Lanier (Rhythm Guitar And Keyboards) Albert Bouchard (Drums And Vocals), Sandy Pearlman (textes, concept)
chronique
Tout est dans le umlaut. Les yeux du "ö". Cette touche finale germanique, apportée au dernier patronyme d'une longue série, donnera des idées à pas mal de groupes de metal moins littéraires par la suite. Deep Purple c'est bien, mais le culte de l'huitre bleue, c'est encore mieux... Ce groupe hors norme de new york, qui n'a jamais cessé de sortir des disques, reste aujourd'hui encore mésestimé, et ce malgré son influence indéniable sur tous les styles de metal. Ceux que l'on nommait parfois les Black Sabbath américains furent probablement, après ces derniers, les plus grands instigateurs d'une musique sombre, froide et terriblement classieuse qui allait devenir le heavy metal dans les années 80. Pas vraiment influencés par Hendrix, le BöC ne faisait pas parler la poudre (enfin ça dépend laquelle...) à la moindre occasion, préférant au blues psychédélique une musique monochrome, vicieuse et droguée, quelque part entre les Doors, et Alice Cooper, mais sans le côté théâtral - vous situez ? Très proches de la rapidité du rock'n'roll des origines, et déguisés à la ville comme à la scène en Hell's Angels, les BöC cachaient leurs ambitions cinématographiques dans leurs chansons étranges, aux lyrics écrits par leur gourou, manager et producteur : Sandy Pearlman. Un drôle d'olibrius qui ne faisait pas partie du groupe, mais qui, dans l'ombre, en a façonné l'identité et le concept. Car c'est un vrai film qui défile devant nos yeux à l'écoute de ce disque pourtant guère difficile d'accès (une écoute suffit pour devenir accro) : le Blue öyster cult dépeint le New York sale et licencieux des années 70, quand ils ne parlent pas d'Altamont (triste lieu pour l'histoire du rock...) sur le rigide "Transmaniacon MC". Tarabiscoté sans être progressif, l'art du groupe est d'une rare subtilité (un comble pour du hard rock mais c'est on ne peut plus vrai ici), en équilibre permanent entre compositions vicelardes et insidieuses, aux mélodies gluantes, telles que le diptyque "Screams" et "She's As Beautiful as a foot", ou encore "Before the Kiss" ou "Workshop" ; et chevauchées rock'n'roll inoubliables comme "Stairway to the stars" ou "Cities on flame…". Cette dernière est rapidement devenue le standard du groupe, annoncée sur scène par un duel de guitares (les deux gratteux soulèvent leurs instruments à bout de bras et en croisent les manches au dessus de leur têtes), et suivie d'un rituel assez intéressant : les 5 membres du gang s'emparent chacun d'une guitare et jouent tous le même accord en même temps. Un des meilleurs morceaux de hard rock jamais composés, si vous voulez mon avis. Les lyrics, cérébraux, poétiques voire cryptiques, n'étant pas écrits (la plupart du temps) par le groupe, ils sont chantés avec une voix roublarde par les différents chanteurs, ce qui crée un contraste, encore appuyé par le caractère agressif et le groove chromé des chansons. Le tout aidé par une production impeccable quoique manquant encore un peu de mordant sur ce premier album. Ce qui est parfait cela dit pour quelques ballades, comme le presque folk "Redeemed", ou le sublime "Then Came The Last Days of May" , triste histoire égrenée au rythme des trainées de lumières sur quelque boulevard de la grosse pomme à minuit, annonçant le futur tube "Don't fear the reaper". On pourrait presque évoquer le jeu de guitare légendaire des malades mentaux de Television, c'est vous dire ! Un peu comme si les Stones de "Sister Morphine" rencontraient les Steppenwolf de "Born to be wild" un soir de pleine lune… Aujourd’hui, ce premier éponyme (même si le groupe avait déjà un certain passé discographique sous d’autres noms) n’a que très peu vieilli, au regard de sa date de sortie. En prêtant attention aux paroles, d’étranges images apparaissent dans le cerveau, comme la vision du Gin qui scintille dans le noir. Au "Baby you can drive my car" des Beatles, BöC répond par un cynique "You can drive my motorcar / It's insured to thirty thou / Kill'em all, if you wish". Une certaine idée de la classe.
note Publiée le vendredi 9 février 2007
Dans le même esprit, dariev stands vous recommande...
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beau comme un katana qui coupe la lune en deux
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- GrahamBondSwing › Envoyez un message privé àGrahamBondSwing
Absent de mon top 1972 de manière incompréhensible, on va réparer cette erreur tout de suite, ça suppose de sacrifier le Floyd mais bon...
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- stickgrozeil › Envoyez un message privé àstickgrozeil
comment passer à côté d'un album dont un titre - étarnge - s'appelle "She's as beautiful as a Foot" :-D Bon, en dehors de ce titre assez fabuleux, il y a quelques pépites dont la ballade Then came the last days of may, imparable! Et puis, cette pochette... raaaah, mais quel groupe!
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- boumbastik › Envoyez un message privé àboumbastik
Étrange, bizarre, insaisissable, "tarabiscoté sans être progressif". C'est tout ça (plus d'autres trucs) qui rend ce groupe "cool as death". Illustration : l'enchaînement Scream --> She's as beautiful as a Foot.
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- zugal21 › Envoyez un message privé àzugal21
Pour l'originalité je plussoie à fond .... Mais ça fait partie de ce qui me le rend étrange... Et cette ( superbe ) pochette ...
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- Rikkit › Envoyez un message privé àRikkit
Marrant, effet totalement inverse, c’est le seul pendant un très long moment que je comprenais du groupe. Skeud assez original dans le style pour l’époque J’ai toujours trouvé.
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