Vous êtes ici › Les groupes / artistesLLast Exit › Headfirst into the flames

Last Exit › Headfirst into the flames

détail des votes

Membre Note Date
Macbeth      jeudi 1 février 2007 - 20:38
Progmonster      mardi 30 janvier 2007 - 23:52
taliesin      mercredi 31 janvier 2007 - 20:51

cd • 9 titres • 63:04 min

  • 1Lizard Eyes05:44
  • 2Don't be a Cry Baby Whatever You Do06:37
  • 3So Small, So Weak, This Bloody Sweat of Loving04:37
  • 4Headfirst into Flames03:11
  • 5A Knight of Ghosts and Shadows06:18
  • 6Jesus ! What Gorgeous Monkeys We Are10:52
  • 7Hanged Man Are Always Naked10:05
  • 8No One Knows Anything05:22
  • 9I Must Confess I'm a Cannibal10:18

informations

Stockholm, Suède et Munich, Allemagne, 1989

line up

Peter Brötzmann (saxophone ténor), Ronald Shannon Jackson (batterie), Bill Laswell (basse), Sonny Sharrock (guitare)

chronique

  • free jazz > jazzcore

Fond de tirroir qui émergera en 1993 seulement, alors que la messe est dite depuis longtemps et que de nombreux autres groupes se sont empressés de reprendre à leur compte la formule que Last Exit avait initié sans jamais récontrer le moindre succès critique ou public, "Headfirst Into The Flames" vient compléter la légende du quatuor jazzcore avec ce qui s'apparente à un pamphlet noise. La reproduction sonore de ce montage audio restituant des bribes de concerts accumulés aux quatre coins de l'Europe à la fin des années quatre-vingt perd en définition ce qu'elle gagne en dynamique. Avec une qualité qui frise le bootleg par moments, ne serait-ce que dans le mauvais équilibrage des balances et une prise de son qui se ballade parfois on ne sait trop pourquoi, "Headfirst Into The Flames" est peut-être bien l'album de Last Exit le plus destroy, au propre comme au figuré. La manière dont les titres ont été édités y est pour beaucoup aussi, déboulant souvent au coeur de l'action, quand le groupe est en plein boeuf et semble ne plus trop prêter attention à ce qui se passe, fascinés qu'ils sont eux-mêmes par le boucan qu'ils parviennent à générer. Sharrock et Brötzmann (ce dernier étant malheureusement relativement sous-mixé par rapport à l'ensemble, à moins que Sharrock soit lui sur-mixé...) s'abandonnent sans compter, rappelant la sauvagerie déployée par le King Crimson de la grande époque comme illustré dans le coffret "The Great Deceiver" (les notes hautes et tendues du guitariste sur "Jesus ! What Gorgeous Monkeys We Are" ou "Hanged Man Are Always Naked" n'en sont qu'un bref aperçu). Brutal et dense la plupart du temps, malgré quelques zones de repos judicieusement placées sur leur parcours accidenté, "Headfirst Into the flames" est peut-être aussi un peu trop long, ses soixantes généreuses minutes risquant de friser la lobotomie parmi les profanes. Comme en toutes bonnes choses, à consommer avec modération si vous désirez en préserver toute la saveur. Et c'est plutôt corsé...

note       Publiée le mardi 30 janvier 2007

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Headfirst into the flames" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Headfirst into the flames".

    notes

    Note moyenne        3 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Headfirst into the flames".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Headfirst into the flames".

    CeluiDuDehors Envoyez un message privé àCeluiDuDehors
    Le son de Sharrock là dessus est à tomber par terre, il lamine les tympans avec une rape à fromage, ça fait forcément mal, mais on s'y habitue vite!