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Wilt › Dark meadows

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Membre Note Date
Solvant      mercredi 30 avril 2008 - 22:04
Karamazov      vendredi 29 août 2014 - 10:53
Wotzenknecht      vendredi 31 août 2007 - 09:02
zbr      mercredi 31 janvier 2007 - 09:48

10 titres - 52:44 min

  • 1/Dark meadows
  • 2/American zombie
  • 3/Dead electronics
  • 4/When the Earth swallows us whole
  • 5/For Blake
  • 6/Keeper of lanterns
  • 7/Harmonic convergence
  • 8/The Devil's rainbow
  • 9/Moonchild
  • 10/Forever end credits

extraits audio

informations

Composé et enregistré par Wilt, Usa, 2006.

line up

James P.Keeler (claviers, basse, pédales d'effets, micros, voix, sampler, objets en pierre), Dan Hall (guitare acoustique, guitare électrique baryton) ; guest : Jeph Jerman (piano sur 6)

chronique

  • low-fi dark-ambient, noise

Un nouveau Wilt est toujours la promesse d'un séjour dans le néant, un appel à se débarrasser des parasites quotidiens qui entraveraient la bonne réception de perverses comptines. Plus qu'une simple écoute, la musique de Wilt relève souvent d'une expérience sonore à l'immersion exigeante. L'avalanche de productions de James P. Keeler chaque année est d'ailleurs une preuve supplémentaire de sa boulimie de savant fou du son. "Dark meadows", sa nouvelle livraison pour Ad Noiseam, se caractérise par une noirceur toute particulière, plus organique que d'ordinaire. Nous conviant à faire le tour d'un domaine dévasté, l'américain accompagne la visite d'une bande-son très épurée, proche de la dark-ambient pure par moment et d'où émanent régulièrement des esquisses de mélodies plus proches du cauchemar que de la transe extatique. Cauchemar est bien le mot, "For Blake", "Dark meadows" ou "Keeper of lanterns" témoignent d'un univers désolé et froid, presque aseptisé, tandis que "Amerikan zombie" ou "The Devil's rainbow" se chargent d'en exprimer le versant le plus dérangeant et bruitiste. Et même lorsque l'acoustique s'en mêle comme sur "Harmonic convergence" il subsiste peu d'espoir de voir apparaître un semblant de lueur. Peu de "field recordings" cette fois-ci, Wilt s'enferme plus volontier dans un univers isolationiste, au rendu minimal mais qui fait forte impression. Une des meilleures réalisations de l'américain, farouche mais attractive et vénéneuse.

note       Publiée le lundi 29 janvier 2007

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    commentaires

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    brighter_paëlla_now Envoyez un message privé àbrighter_paëlla_now

    Scarecrow,sur Housepig, est vraiment très bon, varié, noise sans être archi-harsh (doit être une bonne porte d'entrée vers le genre d'ailleurs), de Wilt je ne connaissais que des splits mais apparemment en solo il est aussi très intéressant, à défricher en tout cas.

    Potters field Envoyez un message privé àPotters field

    va falloir que je checke ça moi, obligatoirement.

    Solvant Envoyez un message privé àSolvant
    Mon seul Wilt, ça ne saurait durer !
    Note donnée au disque :       
    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
    avatar
    Une descente dans une grotte compacte et moite, parsemée de grésillements et résidus d'un passé trop vite occulté... avis aux claustrophobes
    Note donnée au disque :