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Herbie Hancock › Future 2 future

cd • 11 titres • 55:57 min

  • 1Wisdom01:08
  • 2Kebero Part 103:27
  • 3The Essence04:48
  • 4This Is Rob Swift06:54
  • 5Black Gravity05:25
  • 6Tony Williams06:04
  • 7Ionosphere04:16
  • 8Alphabeta05:27
  • 9Be Still04:40
  • 10Virtual Hornets08:48
  • 11Kebero Part 205:00

informations

line up

Carl Craig (programmation, synthétiseur), Jack DeJohnette (batterie), Grandmixer DST (platines), Herbie Hancock (claviers), Karsh Kale (batterie), Bill Laswell (basse), Wayne Shorter (saxophone soprano, saxophone ténor), Rob Swift (platines, programmation), Tony Williams (batterie), Dana Bryant (chant), Imani Uzuri (chant), Gigi (chant), Elenni Davis-Knight (chant), Chaka Khan (chant), A Guy Called Gerald (programmation), Charnett Moffett (contrebasse)

chronique

  • electro funk > nu jazz

Septembre 2001. Pas de bol. Herbie Hancock aura mal choisi le moment pour tenter de revenir au devant de la scène avec un album nostalgique comme on en attend de toutes les vieilles gloires en manque d'affection ou de thunes, parfois elles confondent les deux. Après avoir tâté du classique en compagnie de Chick Corea et après avoir jeté l'éponge, admettant, un peu tard, que Keith Jarrett faisait ça beaucoup mieux que lui, après moultes réunions en commité plus large ou plus restreint avec ses vieux comparses Wayne Shorter et Tony Williams, après enfin être tombé lui aussi dans l'exercice des reprises pop façon jazz ("New Standard" en 1995), les deux seules alternatives qui s'offraient à lui c'était soit tout arrêter, soit reprendre à son compte le credo "c'était mieux avant". Increvable, notre homme a bien entendu décidé de poursuivre. Regardons à présent si nous avons de bonnes raisons de nous plaindre de ce choix... Avec un titre tel que "Future 2 Future", Hancock s'amuse à brouiller les pistes ; en rappelant Laswell, le voile de mystère se lève sur l'un des deux futurs dont l'artiste voudrait nous parler. L'autre futur, c'est encore dans le passé qu'il va aller le piocher, en remontant jusqu'à "Sextant" puisque le gros morceau de l'album porte le doux nom de "Virtual Hornets". C'est en tout cas ce que semble vouloir nous indiquer les deux parties de "Kebero", généreux en gouttelettes de piano électrique. Mais grâce au carnet d'adresse étoffé du bassiste, "Future 2 Future" hérite d'un casting up-to-date, mis au goût du jour des dernières tendances ; drum'n'bass à la Roni Size sur "The Essence", hip hop sur "This is Rob Swift"... Hancock bouffe vraiment à tous les rateliers pour essayer de prouver à tout le monde - et peut-être lui en premier - que Monsieur reste à la pointe. Pour tout futuriste qu'elle soit, on retiendra surtout que la méthode est, elle, avant tout on ne peut plus opportuniste. L'album contient tout de même quelques réussites - avec un tel casting, le contraire aurait frisé l'inacceptable - mais aucune magie ne s'opère au fil des titres, mis les uns derrière les autres sans cohérence, sans âme, dans des transitions parfois trop boîteuses.

note       Publiée le jeudi 18 janvier 2007

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    commentaires

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    Moonloop Envoyez un message privé àMoonloop

    Mince, pourquoi j'ai ressorti ce truc? Avec Bill Laswell sur "Tony Williams", il y a tout pour m'écœurer...

    Note donnée au disque :       
    edenbeast Envoyez un message privé àedenbeast
    cela dit, dans les annees 90, son hommage a Gershwin est un tres bon album
    CeluiDuDehors Envoyez un message privé àCeluiDuDehors
    Je pense pareil, un fourre tout qui à ses réussites mais sans aucune âme...
    Note donnée au disque :