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Herbie Hancock › Future Shock

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Membre Note Date
ellington      samedi 7 août 2010 - 00:35
EyeLovya      vendredi 13 août 2010 - 15:44
Progmonster      jeudi 18 janvier 2007 - 20:21
CeluiDuDehors      jeudi 18 janvier 2007 - 17:45
NevrOp4th      vendredi 6 août 2010 - 21:48

cd • 6 titres • 37:56 min

  • 1Rockit05:28
  • 2Future Shock08:05 [reprise de Curtis Mayfield]
  • 3TFS05:47
  • 4Earth Beat05:13
  • 5Autodrive06:27
  • 6Rough06:56

informations

OAO Studios, Brooklyn, New York City, USA, 1983

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité.

line up

Michael Beinhorn (synthétiseur, claviers, programmation, moog, batterie, batterie électroniqu), Pete Cosey (guitare), Aïyb Dieng (batterie, clochettes), Hamid Drake (cymbales), Grandmixer DST (platines, chœurs), Sly Dunbar (batterie, percussion, bongos), Anton Fier (batterie), Bernard Fowler (chant, chœurs), Herbie Hancock (synthétiseur, claviers, clavinet, Fender Rhodes, piano, effets, émulateur, mini moog, prophet, Fairlight, programmation, vocoder), Henry Kaiser (guitare), Toshinori Kondo (voix), Bill Laswell (basse), Foday Musa Suso (synthétiseur), Daniel Ponce (percussions), Wayne Shorter (lyre), Nicky Skopelitis (guitare, chœurs), Willie Alexander (synthétiseur), Rhodes Chroma (moog), Rob Stevens (synthétiseur), Dwight Jackson, Jr. (chant), Roger Trilling (choeurs)

chronique

  • electro funk

"Future Shock" est autant l'enfant de Bill Laswell que celui de Herbie Hancock. Après avoir inutilement tourné en rond et s'être enfoncé disques après disques dans la médiocrité, mélangeant, sans trop savoir comment, sonorités synthétiques derniers cris, electro funk ampoulé et vocoder emprunté à Zapp, notre pianiste jazz a tenu à s'entourer de sang neuf pour redonner un coup d'élan à sa carrière qui en avait bien besoin, c'est le moins que l'on puisse dire. Toute l'équipe Material est conviée (Michael Beinhorn, Anton Fier, et en renforts les fidèles seconds Nicky Skopelitis, Sly Dunbar, Aiyb Dieng, déjà aspirés dans la galaxie Laswell) pour un résultat finalement très en deça des espérances mais qui aura au moins eu le mérite de déboucher sur une vision que l'on qualifierait de moderne aujourd'hui mais qui en son temps passait pour tout simplement futuriste ; je parle bien entendu du tube mondial "Rockit" et son clip inoubliable sur le succès duquel Hancock va s'appuyer pour aligner d'autres albums dans la même veine, sans jamais parvenir à égaler l'original. "Future Shock", pour l'effet mode, c'est donc un peu "Head Hunters II", avec dix ans de plus dans les dents. En tout bien tout honneur, ce nouveau succès inespéré aurait dès lors difficilement pu dissuader le claviériste de changer de stratégie. Des titres comme "Earthbeat" ou "Autodrive" par exemple trahissent l'importance de l'apport véritable de Material en ce qui concerne la réalisation de l'album, mais ces sonorités plastiques terriblement datées ne tiennent tout simplement pas la route face à "Rockit", seule véritable réussite du disque, intemporel, et peut-être même - qui sait ? - accidentel... Et puis, la reprise de Curtis Mayfield qui donne son titre à l'album fait elle carrément pitié. Tout ça pour dire que je ne pouvais pas passer sous silence ce disque, rien qu'à cause de ce titre emblématique de toute une génération. Essayez de le pêcher sur une compile quelconque mais évitez l'album.

note       Publiée le jeudi 18 janvier 2007

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Note moyenne        5 votes

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mangetout Envoyez un message privé àmangetout

Sans vouloir me la jouer "contre pied systématique", mais j'adore la période post-psyché-funky de Herbie (qui va disons de 1977 à 1984) où le gusse verse carrément dans le disco parfois (comme sur "Feets don't fail me now"), le funk à paillettes style Earth Wind and Fire/Kool and the Gang ("Lite me up" et "Magic windows") et l'electro-funk comme dans ce "Future shock". Personnellement j'ai adoré "Rock it" quand il est sorti (son clip est effectivement excellent) et ça n'a pas changé depuis, j'assume mes gouts.

De toute façon ce "Rock it" passe pour de la musique expérimentale à coté d'autres trucs d'Herbie (que j'adore aussi), du style : Tell everybody

Pour ce dernier morceau, je pense que ça va piquer pour beaucoup de monde par ici.

NevrOp4th Envoyez un message privé àNevrOp4th

oué mais je trouve ce disque qui a aucun intérêt à mes yeux si ce n'est de surfer sur la mode hip hop/electro de cette période et je trouve Herbie dans ce registre mauvais, en faite hancock je l'aime en Jazz de salon, peinard et hautement doué et Joni Letters est un bon disque de jazz, cependant à des lustres de ces productions sixties ;)

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ellington Envoyez un message privé àellington

Hola , nevro , une seule boule , comme pour le " André Rieu plays Ligeti " ? on parle de Herbie Hancock , quand même . Mais tu cites " Gershwin's world" et " Joni letters " comme étant à écouter , alors donc , va , je ne te hais point .

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NevrOp4th Envoyez un message privé àNevrOp4th

Bonne chronique. Bien pourris comme disque, du mal à comprendre l'intérêt qu'il à eu à l'époque de vouloir autant fusionner les genres sans véritable inspiration. Heureusement qu'il à su ce ressaisir avec des albums comme Gershwin's World et River: The Joni Letters.

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torquemada Envoyez un message privé àtorquemada
merci, j'ignorais, n'appréciant que fort peu le bonhomme.