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Herbie Hancock › Directstep

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Progmonster      jeudi 18 janvier 2007 - 20:18

cd • 3 titres • 30:35 min

  • 1Butterfly07:55
  • 2Shiftless Shuffle07:10
  • 3I Thought It Was You15:30

informations

CBS Studio, Tokyo, Japon, 17 et 18 octobre 1978

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité.

line up

Herbie Hancock (synthétiseur, piano, Fender Rhodes, clavinet, Arp, Oberheim, vocoder), Paul Jackson (basse), Webster Lewis (orgue Hammond, Arp, Fender Rhodes, chœurs), Bennie Maupin (saxophones soprano et ténor), Alphonse Mouzon (batterie), Bill Summers (percussions), Ray Obiedo (guitare)

chronique

  • funk fusion

Au milieu de cette ribambelle de pochettes colorées et de portraits qui finissent par devenir kitsch avec le temps, "Directstep" apparaît comme une anomalie. L'observation dans le détail des notes de pochettes nous informe sur la genèse de cette réalisation pas courante. Pour faire court, on pourrait presque considérer cet album comme une commande, un coup d'essai dans le vide qui ne doit son existence qu'à la volonté de l'artiste à se frotter aux nouvelles technologies. En l'occurence, celle de l'enregistrement direct-to-disc qui consiste à directement graver sur support numérique ce que les musiciens jouent. Dire Straits s'était bien associé à Philips pour le lancement du cd et du dcc (arf, qui s'en souvient encore du dcc ?) ; la démarche de Herbie Hancock est sensiblement la même et investit donc les studios Sony de Tokyo pour emballer en deux jours cette petite demi-heure sans enjeux particuliers. Indirectement, ce procédé a de bons côtés ; c'est que, enregistré dans les conditions du live, Hancock fût bien obligé de repenser son implication au sein du groupe, ce qui explique la présence d'un second claviériste en la personne de Webster Lewis, chargé de rajouter une louche d'effets supplémentaires que les mains trop occupées du leader ne pourraient gérer en même temps. Du coup, on se retrouve avec un album de fusion funk un peu complexé, où l'on sent que le moindre écart de conduite ne sera pas toléré. Exécuté avec talent mais sans véritable esprit. Pas question de se fouler outre mesure ; c'est la raison pour laquelle Hancock en profite pour nous donner une nouvelle version de "Butterfly" ainsi qu'une autre du toujours aussi mièvre de "I Thought It Was You" tiré de l'insipide "Sunlight" paru plus tôt dans l'année. Seul l'inédit "Shiftless Shuffle" tire son épingle du jeu, sauvé in extremis par un toujours aussi brillant Bennie Maupin. "Directstep" nous présente donc une facette beaucoup plus modeste de ce funk qu'Herbie Hancock cultive depuis presque une décennie. En cela, "Directstep" est une curiosité.

note       Publiée le jeudi 18 janvier 2007

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    Progmonster Envoyez un message privé àProgmonster
    avatar
    "Mr.Hands" est sorti après "Directstep". C'est donc bien alors à ce moment là un inédit :oP
    Note donnée au disque :       
    aur Envoyez un message privé àaur
    Shiftless Shuffle est issu de Mr Hands, paru en 1979, et qui contient aussi le superbe Calypso, avec Tony Williams et Ron Carter. Sinon, sur Sunlight, l'énorme "Good Questions" est un ébouriffant duel avec Jaco Pastorius, dont je ne saurai assez recommander l'énorme premier album, "Jaco", avec Lenny White, Don Alias et Herbie en guest !
    CeluiDuDehors Envoyez un message privé àCeluiDuDehors
    Jamais vu ce disque nulle part...