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Herbie Hancock › The prisoner

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Progmonster      jeudi 18 janvier 2007 - 19:47

cd • 5 titres • 41:11 min

  • 1I Have a Dream10:58
  • 2The Prisoner07:57
  • 3Firewater07:33
  • 4He Who Lives in Fear06:51
  • 5Promise of the Sun07:52

informations

Van Gelder Studio, Englewood Cliffs, New Jersey, USA, 18 et 23 avril 1969

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité. Tout comme les éditions internationales, elle comporte des prises alternatives de "The Prisoner" (5:47) et ""Firewater" (8:40) portant la durée du disque à 55:36

line up

Garnett Brown (trombone), Johnny Coles (trompette, flugelhorn), Herbie Hancock (piano, piano électrique, voix), Albert Heath (batterie), Joe Henderson (flûte, saxophone ténor), Jack Jeffers (trombone), Hubert Laws (flûte), Romeo Penque (clarinette), Jerome Richardson (flûte, clarinette basse), Tony Studd (trombone), Oren Waters (chant), Buster Williams (contrebasse)

chronique

  • post bop > modal

À vrai dire, pour son ultime session Blue Note, on ne sent pas tout de suite la différence entre "Speak Like A Child" et "The Prisoner" ; "I Have A Dream", premier titre de ce nouvel album, lui emprunte le même travail d'orchestration, quoi que plus raffiné et étoffé (le groupe de six s'enrichit de trois musiciens supplémentaires). Mais stylistiquement, on reste imperturbablement en territoire connu ; un jazz décontracté qui, bien que porté cette fois par des pointes de lyrisme que l'on doit à Johnny Coles, Jerome Richardson ou Joe Henderson (autre grand oublié qu'il me tarde de pouvoir décortiquer pour vous tôt ou tard), ne parvient pas à nous soustraire à l'ennui relatif qui peu à peu s'installe dans des exposés souvent trop longs. Les déambulations hésitantes de "I Have A Dream" ou le mystérieux "Promise of The Sun" et ses mélodies dissonantes reprises par les cuivres ont néanmoins une qualité cinématographique indéniable que le claviériste ne tardera pas à exploiter. Mais ce n'est finalement que sur "The Prisoner", le titre qui donne son nom au disque, et "He Who Lives In Fear" que, timidement, notre attention est sollicitée. Hancock y utilise pour la première fois - pour son propre compte s'entend - un piano électrique de façon très pointilliste, mais peut-être encore de manière trop discrète à mon goût. Il faut dire qu'après avoir essayé l'engin sur des titres comme le kilométrique (au montage) "Circle In The Round" ou, de manière plus extensive, sur les albums "Miles In The Sky" et "Filles de Kilimanjaro", comme beaucoup à l'époque, le claviériste s'est finalement décidé à reprendre ces quelques innovations pour lui et lui seul afin de les insérer dans une carrière solo à laquelle il désire alors exclusivement se consacrer. "The Prisoner" marque donc la fin d'une époque ; la fin de sa collaboration avec Miles, la fin de son contrat avec Blue Note, la fin aussi de ce jazz modal qu'il a su si bien mettre en valeur. Mais c'est ce qui vient à sa suite qui nous intéresse...

note       Publiée le jeudi 18 janvier 2007

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