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Indra › Ocean of Silence

3 titres - 42:53 min

  • 1. Choralia (22:44)
  • 2. Floating Star (8 :00)
  • 3. Morning Light (12:10)

informations

Vous pouvez entendre des échantillonnages sonores au; http://www.indramusic.ro/ Portez attention à la première pièce qui va jouer, Colosseum. Du pur Berlin School

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Indra : Keybords & Effets Sonores

chronique

  • musique Électronique ambiante

Après les étonnants The Call of Shiva et Signs, Indra ré édite un autre titre de son catalogue, en nous présentant, cette fois-ci, un album ambiant. Ocean of Silence est conforme avec son titre. Pas de rythme, peu de mouvement, les impulsions sont lentes, entourées d’un monde marin à la cohésion aquatique. Mais derrière cet onctueux monde de silence, se cache une route imaginaire où la vie bat. Un monde que l’on voit très bien, aux travers les sensibles ondulations de notre claviériste philosophe.
Une belle onde cosmique, aux souffles stridents, amène la rêveuse Choralia. Des notes carillonnent dans une ambiance où les effets sonores jettent un voile sombre. Dans un silence feutré, les notes de piano flottent avec un synthé aux incantations plaintives. La 1ière partie de Choralia est une forme d’ombre abyssale où les mouvements flottent lascivement, à la dérive. Une basse aux mouvements lents forme une impulsion linéaire hypnotique, où une nuée de courtes harmonies fragmentées tournent autour et s’y lovent, moulant une mélodie similaire à la basse. Éparpillées, ses courtes odes planent dans une atmosphère où le tempo naît. Une douce ligne synthétique oscille sur un mouvement de plus en plus garni qu’une fine percussion séquencée vient soutenir. Choralia muscle son tempo avec des percussions tablas, sur un mouvement ondulatoire ascendant. Les strates synthétiques deviennent plus denses, plus fermes et créent l’illusion d’un élan vers des sommets plus hauts, alors que Choralia se replie, avec sa nostalgie, ses souvenirs qui soutirent les larmes d’un océan qui conservent ses secrets. Floating Star est une poésie sur la nature halieutique. Un beau synthé contourne les bords d’une rivière que des chants d’oiseux coiffent d’une beauté imaginaire. Le mouvement est souple et animé par un beau piano aux résonances Vangelisques sur des vents qui ourlent les vagues d’un cours d’eau qui n’a racine que dans les lointaines steppes d’une civilisation vierge. Dans un univers sonore aussi atonique, les lourdes strates de Morning Light font l’effet d’une horde d’ombres ondulantes aux déplacements lourds et sinueux. Un mouvement lourd, animé par un souffle de vie aux pulsations horizontales, inondant les fonds marins d’une onde musicale à faire valser les hippocampes. Morning Light devient un superbe mouvement aux subtiles ondulations d’une beauté étonnante. De superbes notes et segments harmonieux décorent cette lumière d’une teinte vive qui illumine un silence habité par le silence.
Ocean of Silence est un vrai album flottant. Pas une vieille esquisse qui gonfle les rangs d’un Nouvel Age insipide. Il y a tout un monde de fascination, de sensibilité et de complexité ondulatoire autour d’un vrai album flottant, planant de MÉ. Ocean of Silence est un album très profond, où l’on sent la tristesse et l’espérance. Un album sombre avec des bribes d’harmonies qui sont éparpillées dans un monde immensément vaste qu’Indra a réussi à créer aux travers son opus. Ce qui, selon moi, est la plus belle des qualités sur cet Océan de Silence.
Disponible au http://www.indramusic.ro/

note       Publiée le jeudi 11 janvier 2007

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