Vous êtes ici › Les groupes / artistesNNemesis › Cyberiad

Nemesis › Cyberiad

8 titres - 73:54 min

  • 1 Nuriperia 5:30
  • 2 Servoaave 8:10
  • 3 Narsistori 2:50
  • 4 Gozmoz 6:30
  • 5 Tetrarkia 15:30
  • 6 Omnisapiens 5:00
  • 7 Metakone 9:30
  • 8 Jumalaattori (Parts 1
  • 4) 20:50

informations

Pour entendre des échantillons sonores, visitez le; http://www.nettilinja.fi/~ahassine/

line up

Ami Hassinen : Keyboards, synthétiseurs, guitares, basse & FX Jyrki Kastman : Keyboards, synthétiseurs & FX

chronique

Originalement produit en 1998 sur Neu Harmony, Cyberiad revient sur le marché, réédité par le label de Nemesis; Retroduction Records. Un très bel album qui démontre la capacité de Ami Hassinen et Jyrki Kastman à jouer avec les sons et les structures, tout en maintenant une approche mélodieuse.
Nuriperia ouvre ce 2ième opus de Nemesis sur un fond atmosphérique, métalliquement froid. Une grosse génératrice filtre des vents sidéraux qui se mêlent à des effets cosmiques et des voix rauques, issues d’une quelconque machinerie. Les chœurs enveloppent l’atmosphère d’une aura mystérieuse, que de longs bourdonnements transportent jusqu’à Servoaave. La brume synthétique se disperse pour introduire une pulsation séquencée sur un mélodieux synthé aux souffles qui marquent l’ouïe. Tourbillonnante, nerveuse et syncopée la séquence moule un rythme plus agité, marqué du synthé mélodieux et de percussions tablas, donnant une dimension tribale à un titre déjà fort en styles. De courts solos synthétiques fusent de cette sphère qui accentue sa rotation dans un mini tourbillon intense où percussions, pulsations, glockenspiels et strates mélodieuses virevoltent sur un rythme intense, plus lourd qui rétrécit sa portée pour rejoindre la séquence bouclée de Narsistori. De superbes strates mélodieuses se lovent à ce superbe et hypnotique mouvement minimalisme. Il subdivise son mouvement linéaire pour ajouter une profondeur harmonieuse qui s’éteint dans les effets sonores nocturnes séquencés de Gozmoz; où grillons, criquets modulent leurs chants sur une harmonie séquencée qui ondule sur des guitares et synthés aux souffles aigus.
La très belle Tetrarkia poursuit un mouvement méditatif avec une séquence basse qui ourle sur un beau mellotron flûté. Une pulsation ascendante augmente la rythmique de Tetrarkia sur des chœurs sombres et un synthé superbement mélodieux, aux virages surprenants. Sous les strates mellotronnées, une guitare ondoie sa nappe mélodieuse sur de puissants solos qui sont oubliés par un suave mellotron et un superbe synthé, qui transportent mélodieusement Tetrarkia, l’une des bonnes pièces de MÉ, sur les berges de Omnisapiens. Un long titre ambiant dont les atmosphères muent sur les impulsions oisives d’un synthé aux lourdes nappes moulantes. Un fin mouvement linéaire, aux notes qui se succèdent en cascade, formant un staccato pousse Metakone aux frontières des rythmes techno industrielles. Un synthé sinueux pousse un solo segmenté strident, sur de lourdes pulsations et des effets sonores imitant des balles de ping pong qui percutent les murs étroits de Metakone. À cet instant, la cadence diminue sur un synthé violoné qui s’éteint doucement dans des vapes inconnues. Des notes saccadés et nerveuses voltigent sur les cliquetis d’une cymbale agile. Un court segment mélodieux s’échappe du synthé qui positionne ses coussins statiques autour d’une sphère au beat frénétique sur des séquences saccadées aux impulsions multi vitesse. Jumalaattori prend des allures d’un techno psychédélique qui tourbillonne, ignorant les alternatives séquentielles. Nous sommes plongé dans la partie II, où une séquence se balance dans une atmosphère irréelle, où tout est à l’envers. Tout est une suite d’imprévu qui improvise une finale aux rebords retors. La 3ième partie est un superbe tourbillon où basse et pulsions séquencées virevoltent parmi des riffs, des striures et effets sonores. Un débit irrationnel aux sonorités mellotronnés, des années 70, qui termine sa folie circulaire dans les atmosphères tranquilles de la 4ième partie.
Cyberiad est une expérience sonore particulière, le duo Finlandais fait preuve d’ingéniosité étonnante tout au long de l’opus. De l’ambiant aux atmosphères lourdes aux rythmes séquencés de la Berlin School, en passant par des rythmes tribaux inconnus, jusqu’aux racines débridées d’un soft techno atmosphérique (Jumalaattori), Nemesis étonne. Cyberiad est une expérience sonore qui cache de pures merveilles, une fois qu’on l’a bien apprivoisé. Un must pour les amateurs de MÉ progressive. Disponible au; http://www.nettilinja.fi/~ahassine/

note       Publiée le jeudi 28 décembre 2006

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Cyberiad" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Cyberiad".

    notes

    Note moyenne        1 vote

    Connectez-vous ajouter une note sur "Cyberiad".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Cyberiad".