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Axess Maxess › Contact

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Phaedream      mercredi 20 décembre 2006 - 17:27

cd • 6 titres

  • 1Tsunami10:10
  • 2Contact8:38
  • 3Indian Skies7:35
  • 4Close Encounter5:59
  • 5Exile6:46
  • 6Behind The Mirror24:13

informations

Disponible au http://www.axess-music.de/

line up

Maxxess (Max Schiefele): Guitares électrique/acoustique guitars & Synthétiseurs Native Axess (Axel Stupplich) : Synthétiseurs analogues/digitaux & Synthétiseurs Native

chronique

Axess & Maxess c’est la rencontre entre deux virtuoses; un synthésiste et un guitariste. Le résultat est un étrange mélange où la guitare prédomine de ses solos dans un univers électronique où les synthés et séquenceurs orchestrent des structures sans frontières.
Du fond d’un abysse atmosphérique aux effets sonores géniaux, un lourd bourdonnement sort le Tsunami de sa torpeur. Séquence linéaire hachurée de pulsations rotatives et de percussions acoustiques, le mouvement progresse sur un tempo qui s’anime à chaque refrain, là où la guitare de Maxxess mord l’harmonie à pleines cordes. À chaque passage, le tempo s’accentue sur des riffs plus lourds, des solos qui s’allongent, agiles et incisifs, sur une séquence permutante et des percussions étonnantes de justesse. La pièce titre, Contact débute sur de souples tintements accompagnés d’une belle guitare acoustique. L’impulsion progresse sous des chœurs éthérés et une six-cordes électrique qui charme les oreilles avec ses accords et solos déchirants. La séquence est moulante jusqu’à ce qu’un gros riff en dérègle le mouvement. C’est l’explosion!
Les riffs et les percussions martèlent l’atmosphère sous un synthé mellotronné. Le tempo devient corrosif avec une guitare acoustique furieuse, qui harnache un mouvement séquentiel dandinant sous une nuée de riffs violents et de solos agressifs. Contact est un titre lourd, aux superbes arrangements orchestraux où les synthés violonés encadrent subtilement la folie sauvage de Maxxess. Des percussions métalliques résonnent dans un silence désertique qu’une strate synthétique inonde d’un coussin harmonieux. Une fine procession séquentielle dandine des notes enjouées qui se perdent dans les dédales échotiques des percussions. Tranquillement Indian Skies prend forme sur un tempo minimaliste, secoué par des accords et solos de guitares limpides. La séquence accélère sur un rythme galopant, pourchassé par une six-cordes menaçante. Et le tempo bouillonne sur des riffs staccato puissants qui débouchent sur des solos et des rythmes sauvages. Du gros rock électronique. Ce concept d’intro atmosphérique, de processions lentes et de rythmes segmentés se reproduit sur Close Encounter et Exile; deux titres aux fougues inouïes. Il faut attendre à Behind The Mirror pour vraiment avoir un mélange équitable de MÉ et Prog. Comme tous les autres intros, celle-ci est atmosphérique et principalement appuyée sur des strates aux courbures acérées. Tout aussi atmosphérique, et sur une sonorité très Floydienne, la guitare fuse des solos plaintifs et nostalgiques sur de superbes nappes stagnantes aux harmonies célestes. Une séquence ondulante, appuyée sur une bonne basse aux effets bouclés, initie un mouvement très Berlin School, avec des petites notes qui se dandinent en harmonie avec l’impulsion. Vers la 7ième minute, les riffs, tant synthétiques qu’électriques éclatent dans une symbiose parfaite. Nous sommes à l’embryon d’un superbe mouvement séquentiel avec percussions hypnotiques et martelantes aux fumantes réverbérations, des chœurs éthérés sur un mouvement fluide aux intermittentes pulsations métalliques, souvenirs de l’union des riffs. Un monument musical intense qui perd un peu de vitesse et d’impact en mi-temps, avec un mouvement dandinant qui s’éteint sur les brises atmosphériques où soufflent les chœurs et le vent. Une boucle séquentielle se reforme, avec une tonalité en mutation, sur des percussions acoustiques débridées et des pulsations séquentielles lourdes qu’une strate synthétique enveloppe, avant que la guitare n’explose de furie. Un superbe morceau qui est le résultat d’une symbiose parfaite.
Contact est un album résolument plus rock, que progressif et/ou électronique. Mis à part Tsunami et Behind the Mirror, ainsi que les intros, la guitare prédomine de ses solos et riffs agressives. J’ai bien aimé, mais j’aurais apprécié un peu plus de synthé. Il me semble que les stridents solos d’Axess auraient bien rivalisés avec ceux de Maxxess. Par contre, les séquenceurs, les effets sonores, les percussions, ainsi que les arrangements, sont faramineux. En fait, j’imagine qu’il fallait laisser la place à la guitare. Sous cet angle, Contact a atteint ses objectifs; allier l’ingéniosité de la MÉ, ainsi que sa subtilité séquentielle, aux riffs et guitares lourdes et très rock. Un superbe album qui contient trop de petits bijoux pour le laisser passer. Pour amateurs de rock, de guitares sur des séquences inventives et de MÉ, Contact est un essentiel.

note       Publiée le mercredi 20 décembre 2006

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