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Pyramid Peak › Ocean Drive

  • 2006 • SynGate CD-R 2068 • 1 CD

détail des votes

Membre Note Date
gkar02300      mercredi 11 avril 2007 - 17:23
Phaedream      lundi 4 décembre 2006 - 15:35

cd • 6 titres • 78:49 min

  • 1Reflections07:21
  • 2Ocean Drive23:22
  • 3Dive08:15
  • 4Sunrise11:12
  • 5Twilight15:24
  • 6Psycho13:05 [bonus track]

informations

line up

Axel Stupplich, Andreas Morsch et Uwe Denzer: Korg Z1, Korg N5, Access Virus B, Waldorf Micro Q, Waldorf Microwave II, Yamaha AN1X, Kawai K5000S, Quasimidi The Raven, Quasimidi Technox, Roland JP8000, Roland MVS1, Ensoniq ESQ1, Clavia Modular

chronique

Pyramid Peak est un trio Allemand actif depuis 1988. Ocean Drive est, déjà, leur 9ième opus et le premier album à être produit et distribué par Invisible Shadows. Depuis, Invisible Shadows a fermé boutique et Syngate a repris la distribution en remasterisant les titres du Peak et ajoutant des pièces en prime. Une autre très belle initiative, car Pyramid Peak est un groupe qui a toute sa place dans le monde de la MÉ. Un groupe plus progressif qui nous offre un premier opus très intéressant.
Des pulsations croisent des froissements de métaux hurlants flottant dans un espace intersidéral. Une séquence hypernerveuse sort de l’ombre des essors de pulsations lourdes, et virevolte en tout sens, sculptée par des synthés aux souffles mystérieux qui enroulent leurs strates sur des mouvements linéaires. Reflections est une féerie synthétique qui se tortille sur les angles plats du mouvement séquentiel, inondant l’espace d’une nuée de strates, de solos et de stries aux milles sonorités irisées. Un titre atonique au tourbillon synthétique puissant qui aspire notre écoute. La séquence ascendante de Ocean Drive se subdivise pour en créer une autre qui tourbillonne plus clairement sur des synthés phares qui promènent leur faisceau en cycle rotatif parfait. Le mouvement tressaille sur un tempo répétitif aux strates enveloppantes, alors qu’une autre séquence s’installe sur un synthé sublime qui modifie sa portée, soit par des solos puissants ou par son refrain qui revient assez régulièrement. Vers la 10ième minute, le mouvement s’atténue pour prendre une bouffée d’oxygène atmosphérique. Les séquences reprennent aussitôt. Plus nettes, plus incisives elles essuient le martèlement des percussions qui ouvrent les vannes à des tortueux solos de synthé, teintés d’effets vocaux avant de reprendre l’accalmie d’une finale nuancée par des souffles épuisés.
Drive est bâtie dans la même structure que Reflections. Une séquence rotative émerge d’un mouvement neutre. Nerveuses ses notes se dandinent sur une suave basse, en harmonie avec les longs solos aigus d’un synthé qui aime tournoyer ses complaintes. Subtilement, le mouvement change de tonalité sur un tempo plus accentué où de faibles percussions imitent un effet de balancier. Le synthé serpente le mouvement avec des solos qui s’incrustent dans l’ouïe. Vous aimerez les solos du Peak. Hormis leurs propres identités, ils vrillent avec constance et s’échappent de tout côté.
Le vent transporte les cris des mouettes et un synthé, légèrement flûté, étend ses ondes nostalgiques. Sunrise succombe à une furieuse séquence qui tournoie lourdement, accompagnée de superbes strates synthétiques qui se fredonnent comme un doux refrain. L’impulsion évolue sur des tonalités variées, tout en restant rotative, alors que les synthés multiplient les effusions sonores d’une attraction unique. Refrains croisent l’indiscipline sur une séquence en perdition qui termine sa course dans les bras atmosphériques de strates romanesques et denses. L’ouverture de Twilight est crevante d’émotion avec des nappes synthétiques en suspension, percées par des petites stries mélodieuses. L’ensemble valse parmi les étoiles, guidé par un tapis sonore lourd qui se mêle avec aisance sur cette symbiose mielleuse. Une superbe pièce dont la fin étonne par ses subtiles rebondissements.
. Une séquence traverse cette cache harmonieuse sur un rythme serpentin lourd, qui alimente son écho. Des synthés virevoltent sur des solos perçants et sinueux, modifiant la structure séquentielle qui s’accélère, finissant par faire cavalier seul sur des complaintes synthétiques qui se bouclent sur la valse initiale. Un autre superbe morceau. La pièce en prime; Psycho débute sur des complaintes bourdonnantes avant qu’une pulsation basse ondule le tempo, créant une séquence envoûtante. Lent, le mouvement se déplace sous des strates violonées et ce synthé aigu et tortueux du Peak, qui siffle de longs solos. La séquence évolue avec la même lourdeur, prodiguant une sensualité qui s’amplifie avec l’arrivée des percussions et d’une séquence saccadée qui vrille une impulsion bouclée. Les notes fusent des étoiles et entourent Psycho d’une aura mélodieuse insoupçonnée, démontrant que Pyramid Peak possède cet art de construire une agréable mélodie à partir de simples complaintes.
Pyramid Peak a une grande qualité, celle d’avoir développée sa propre personnalité musicale. Au-delà de la Berlin School, le trio Allemand développe une musique plus nuancée, plus progressive.
Ocean Drive est un superbe album de MÉ progressive. Un album à la sonorité magique où les séquenceurs subdivisent leurs impulsions, créant des multiples segments entraînants, sur des envolées synthétiques qui vous séduirons dès qu’ils auront croisées vos oreilles.

note       Publiée le lundi 4 décembre 2006

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    gkar02300 Envoyez un message privé àgkar02300
    Je viens de decouvrir ce cd et je le conseille vivement. Voir aussi les productions solos de Stupplich qui sont exellentes.
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