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Brian Auger's Oblivion Express › A better land
- 1971 • Victor IECP-10023 • 1 CD
cd • 9 titres
- 1Dawn of Another Day4:21
- 2Marai's Wedding4:24
- 3Trouble3:13
- 4Women of the Seasons5:03
- 5Fill Your Head With Laughter3:53
- 6On Thinking It Over5:25
- 7Tomorrow City3:33
- 8All the Time There Is3:35
- 9A Better Land5:36
informations
Advision Studios, Londres, Angleterre, 1971
Il s'agit du pressage cartonné à tirage limité. Il comprend en guise de bonus une version en concert de "Marai's Wedding" (4:32) donnée en 1972 en Allemagne portant la durée du disque à 43:35
line up
Brian Auger (ogue, piano électrique, chant), Barry Dean (basse, chœurs), Robbie McIntosh (batterie, percussions), Jim Mullen (guitare, chant)
chronique
- fusion
Il ne faut décidement jurer de rien... "A Better Land", paru la même année que le premier album de l'Oblivion Express, et porté par exactement la même équipe, nous donne pourtant à entendre un tout autre groupe ! Les accents jazz rock fort prononcés qu'ils s'étaient empressés de nous faire savourer il y a peu pour la toute première fois sont déjà dilués dans des compositions au format chanson qui, à quelques exceptions près, sont toutes sorties de la plume du guitariste Jim Muellen. Pour autant, pas une seule plage instrumentale à se mettre sous la dent, pas non plus d'espace privilégié qu'il se serait aménagé pour se mettre particulièrement en valeur, non ; "A Better Land" pousse même le vice jusqu'à inclure des ballades acoustiques ("Dawn of Another Day", "Marai's Wedding", "On Thinking It Over") avec des harmonies vocales à situer quelque part entre Crosby, Stills, Nash & Young et Yes... Bref, absolument plus rien à voir avec ce que le groupe nous avait fait entendre sur leur précédent album. Stylistiquement, on se dandine entre les débuts distingués d'Elton John ("Trouble") et le Caravan le plus pop, dans le meilleur des cas. Autrement dit, l'innovation - quand il y en a - il faut aller la rechercher dans ces compositions précisément car, en tendant bien l'oreille à la seconde écoute, on peut encore y percevoir clairement les influences jazz, en terme d'écriture, de progression d'accords, de juxtaposition de timbres et de couleurs ("Women of The Seasons", "Tomorrow City"). Tout cela étant digéré, intégré puis régurgité dans un format standardisé qui n'a pourtant pas bénéficié, à ma connaissance, de promotion particulière, si toutefois rencontrer un succès de masse fût là leur motivation première. Mais j'en doute. À moins que... À moins que... Serait-ce donc cela en définitive que le Brian Auger's Oblivion Express ambitionne depuis le début ? Une création hybride, unique et encore jamais entendue d'un jazz électrique qui fusionnerait avec la pop ? "A Better Land" n'en serait alors qu'une esquisse maladroite.
note Publiée le vendredi 1 décembre 2006
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- Progmonster › Envoyez un message privé àProgmonster
En vérité, je l’aime (vraiment) beaucoup ce disque. Celui-ci et le suivant sont ce qu’ils ont fait de mieux. Mais le sentiment d’entendre deux groupes différents est tenace. Deux aspects d’une même pièce. Et si la qualité, indéniable, est au rendez-vous, il ne répond pas, à mon sens, aux critères établis par le site.
- Note donnée au disque :
- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
Bon alors, ce disque est quand même très bon, excellente prod et son. Comme un certain "Things May Come" de Pete Brown (écoutez moi ça et revenez à la nage). Et donc, pas de hasard, les deux albums partagent un guitariste, Jim Mullen (futur Kokomo et Average White Band, enfin en gros c'est pas un poids lourd du sombrex), qui est tout simplement merveilleux de finesse et de retenue. Mais genre, c'est de la dentelle. Cet album est un peu moins pop et un peu plus swinguant et élaboré que Proggy le laisse entendre, je trouve. C'est BEAUCOUP moins "gros refrain" et "pub londonien" que le Traffic en reco. Moins psyché aussi je dirais. Du coup faut que j'écoute les autres albums pré -live oblivion (plus chiants ceux-là) de cette formation, notamment les autres avec Jim Mullen. Notez ce nom. (le mec est tjrs vivant, il faudrait lui payer une pinte)