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Brian Auger's Oblivion Express › Brian Auger's Oblivion Express

  • 1971 • Victor IECP-10022 • 1 CD

cd • 6 titres

  • 1Dragon Song4:27
  • 2Total Eclipse11:35
  • 3The Light4:24
  • 4On the Road5:25
  • 5The Sword6:35
  • 6Oblivion Express7:51

informations

Advision Studios, Londres, Angleterre, novembre 1970

Il s'agit du pressage cartonné à tirage limité. Il comprend en guise de bonus une version en concert de "Dragon Song" (5:32) donnée en 1972 en Allemagne portant la durée du disque à 45:49

line up

Brian Auger (claviers, chant), Barry Dean (basse, chœurs), Robbie McIntosh (batterie), Jim Mullen (guitare, chœurs)

chronique

La musique du Trinity, aussi bien torchée soit-elle, manquait peut-être de tripes et de puissance pour nos oreilles encore trop dépendantes des excès de décibels en tout genres. C'est pourquoi se tourner vers l'Oblivion Express, nouveau véhicule de Brian Auger (ainsi baptisé parce qu'il ne croyait pas en ses chances sur du long terme), me semble tout naturellement devoir s'imposer. Le claviériste reconfigure son groupe du tout au tout mais si les éléments qui le constituent restent fondamentalement les mêmes, ses nouveaux acolytes ne font pas preuve de frilosité. À force de flirter avec le jazz, langage familier pour lequel Auger a toujours cultivé un intérêt certain, il fallait tôt ou tard qu'il prenne lui aussi le train en marche. Inutile de vous faire un dessin : la nouvelle décennie qui débute est pleine de promesses pour ce courant. L'amplification est devenue une nouvelle porte d'accès sur des mondes (et des audiences) qu'on n'avait jamais osé approcher auparavant. Une intersection trop tentante pour ne pas y succomber et vers laquelle de nombreux artistes vont converger, parfois aveuglément. Dans un tel contexte, l'Oblivion Express est vraiment un phénomène à part car on lui trouve des similitudes avec des tas de groupes aux approches pourtant très diverses, si bien que sa musique - fusion par essence - en devient inclassable. Le "Dragon Song" de John McLaughlin en ouverture montre pourtant d'emblée dans quelle direction semble vouloir s'engager le groupe au complet. Cette nervosité palpable est d'autant plus forte puisqu'elle se prolonge, sous d'autres aspects, sur des titres comme "The Sword" ou la plage titulaire, boostés par une section rythmique qui n'a vraiment rien à envier à Ian Paice ou Roger Glover. En fait, c'est presque comme s'il ne manquait que Ian Gillan ! Quand Brian Auger se colle au chant, le résultat est hélas moins glorieux ("The Light", "On The Road"). C'est néanmoins une excellente surprise que de voir le claviériste enfin s'épanouir dans un idiome qui a depuis toujours été sa voie.

note       Publiée le vendredi 1 décembre 2006

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    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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    C'était une blague ,c'était pr contraster avec mon post sur "open" de Brian Auger & the trinity... Bien sur que les pochettes des seventies tuent, je suis bien placé pr le savoir vu que je claque toute ma thune en vinyles de cette époque... Mais quand même, quand c'était laid, c'était bien laid, et bien plus que ce que Stratovarius pourra jamais faire (et pourtant ils essaient, les salauds)... Cf les pochettes de prog italien des chroniques de l'ami Proggy. Bon, ça va, là ?
    Hymnos Envoyez un message privé àHymnos
    T'as une poutre devant les yeux mon gars. C'est "à l'époque", comme tu dis, que l'on a également fait les plus belles pochettes (King, Crimson, Secret Oyster, Pink Floyd, Arachnoid, Yes, Genesis…). Et puis, franchement, aujourd'hui on fait beaucoup plus moche et en beaucoup plus grand nombre : le métal et le neo-progressif par exemple, véhiculent un nombre incalculable de pochettes du plus mauvais goût… !
    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
    avatar
    à l'époque on savait les faire moches les pochettes