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Mastodon › Remission

cd • 11 titres • 50:17 min

  • 1Crusher Destroyer02:00
  • 2March of the Fire Ants04:25
  • 3Where Strides the Behemoth02:55
  • 4Workhorse03:45
  • 5Ol'e Nessie06:04
  • 6Burning Man02:46
  • 7Trainwreck07:04
  • 8Trampled Under Hoof03:00
  • 9Trilobite06:29
  • 10Mother Puncher03:48
  • 11Elephant Man08:01

informations

Robert Lant Studios, Studio Litho, and EK Studios, Seattle, Washington, USA, mars 2002.

line up

Brann Dailor (batterie), Bill Kelliher (guitare, chant), Brent Hinds (guitare, chant), Troy Sanders (basse, chant)

chronique

Avant "Leviathan", il y eut "Remission". Une belle tranche de métal épique qui ne perd pas un instant pour remettre tout de suite les pendules à l'heure. L'enchaînement des titres est implaccable ; aucun doute, on tient là quelque chose de neuf et de puissant ! Peut-être trop brillant face à la concurrence qui s'organise comme elle peut pour ne pas trop se faire déborder par le phénomène, Mastodon accède sans doute trop vite à la notoriété grâce à leur approche d'une efficacité redoutable mêlant éléments du métal contemporain (néo, stoner et death s'entend) et traces encore palpables d'une grammaire héritée des anciens auxquels ils doivent tout (harmonies métalliques à la Maiden, digressions progressives évidentes qu'on n'avait plus entendu depuis "Master of Puppets", voire plus loin). C'est tout ça "Remission". C'est tout ça Mastodon ; un groupe de jeunes aux dents longues qui prouvent d'emblée qu'ils ont du métier et de la suite dans les idées. Certes, le groupe mise sur la violence - après tout, c'est leur propos - mais Mastodon ne cogne pas (encore) dans le vide. Aussi brutaux soient-ils, les morceaux de "Remission" ont du corps ; un style d'écriture assez alambiqué - pas encore franchement ampoulé - où une batterie possédée enchaîne les fills dans les moindres interstices laissés par des guitares sauvages et lourdes qui brodent avec application cette tapisserie incroyable qui se serait donnée pour mission de nous relater, elle aussi, des épopées fantastiques. Furies hardcore et postpunk ("Crusher Destroyer", "Burning Man") jouxtent des moments de plus grande nuances ("Trilobite", "Elephant Man"), rendant en fin de compte possible la cohabitation de tous les genres métal sans que cela puisse paraître choquant le moins du monde. Sa production agressive, sans fioritures inutiles, n'est peut-être pas une des principales forces du premier véritable album de Mastodon ; en tout cas, elle permet à l'auditeur de se sentir tout de suite projeté dans l'oeil du cyclone. Et l'expérience est plus qu'agréable.

Très bon
      
Publiée le jeudi 30 novembre 2006

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Note moyenne        36 votes

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Intheseblackdays Envoyez un message privé àIntheseblackdays

Vous ne croyez pas si bien dire concernant les obi, on m’a annulé des commandes sur discogs parce que je n’avais pas conservé des obi ou des stickers figurant sur les films plastiques scellant des éditions « lambda » de certains albums.

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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J'en ai gardé, puis jeté un paquet... Ils faisaient des marque-pages sympa Relapse.

born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

On est un certain nombre. Fois deux.

Note donnée au disque :       
Damodafoca Envoyez un message privé àDamodafoca

C'est ce qu'ils ont fait de mieux à mon sens aussi, j'ai jamais trop réussi à rentrer dans la suite. Par contre, on oublie l'importance des petits obi de Relapse ! Je les ai tous gardé je crois.

Intheseblackdays Envoyez un message privé àIntheseblackdays

Vache, ça doit bien faire 20 ans que je ne l’ai pas écouté celui-ci. L’EP m’avait cueilli par surprise en 2001 quand j’achetais tout ce que je pouvais de chez Relapse chez mon disquaire, je me repérais essentiellement aux ersatz d’obistrips promotionnels qu’ils foutaient sur la tranche du haut des boîtiers. J’avais eu plus de mal à digérer celui-ci, déjà par sa durée et par le fait qu’ils en foutaient vraiment partout. Y’a pas un espace laissé vide sur cet album. Avec le recul, même si le côté neurosis like en crise d’abus de stéroïdes n’est plus vraiment mon trip, au moins il est cohérent de bout en bout. Et la chèvre de Mr Segu…Brett Hinds n’avait pas encore décrété qu’il avait des talents de chanteur. Ce qu’il peut me gâcher comme morceaux sur les albums suivants. Bref, jusque là, je peux m’enquiller leur production en entier (pas trop compliqué).À partir du suivant, obligé de trier et de me faire une compilation. Ils n’ont jamais appris à trier leurs déchets.

Note donnée au disque :