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Brian Auger & The Trinity › Streetnoise
cd • 16 titres
- 1Tropic of Capricorn5:32
- 2Czechoslovakia6:21
- 3Medley: Take Me to the Water/I'm Going Back Home4:17
- 4A Word About Colour1:38
- 5Light My Fire4:21
- 6Indian Rope Man3:22
- 7When I Was a Young Girl7:03
- 8Flesh Failures [Let the Sunshine In]3:04
- 9Ellis Island4:10
- 10In Search of the Sun4:22
- 11Finally Found You Out4:12
- 12Looking in the Eye of the World5:02
- 13Vauxhall to Lambeth Bridge6:31
- 14All Blues5:41
- 15I've Got Life4:28
- 16Save the Country3:58
informations
Advision Studios, Londres, Angleterre, 1969
Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité.
line up
David Ambrose (basse, guitare acoustique, chœurs), Brian Auger (orgue, piano, piano électrique, chant), Julie Driscoll (chant, guitare acoustique), Clive Thacker (batterie, percussions)
chronique
Changement de programme avec "Streetnoise" même si The Trinity réintègre ici sa figure de proue, à savoir Julie Driscoll, pour un ultime tour de piste. Longtemps resté indisponible au format cd, "Streetnoise" est pourtant le disque qu'il faut avoir écouté de cette formation britannique pour comprendre un tant soit peu tout le crédit qui leur est donné. Auger et les siens n'ont pas fait les choses à moitié cette fois puisqu'il s'agit ni plus ni moins d'un double album ! Et en dépit des apparences, il y a bien une scission nette qui se dessine entre les titres désormais développés d'une part par Auger, d'autre part par Driscoll. Parler de collaboration ne me semble plus donc approprié. Comme ce fût le cas pour le double blanc, il s'agit plutôt d'une cohabitation. Ce qui n'empêche pas que de jolies choses en soient extraites, parmi ce que le groupe aura d'ailleurs accompli de plus stimulant durant sa très brêve carrière. L'album démarre très fort avec deux titres emblématiques, parfaites mises en bouche pour ce qui déjà nous attend. L'instrumental "Tropic of Capricorn", crédité à Brian Auger, montre le côté le plus incisif du Trinity, pas loin de ce qu'aurait pu produire Egg. "Czechoslovakia", à sa suite, crédité cette fois à Julie Driscoll, démontre lui tout le potentiel de la belle, de son registre le plus sensible à son goût indiscutable pour la multiplication des points de vue, et de préférence les plus radicaux possibles. À partir de là, "Streetnoise" va se déployer dans un ballet de va-et-vient entre passages instrumentaux plutôt allumés et moments intenses d'une tétanisante beauté. Il ne s'agit pas seulement de leurs compositions, car même quand The Trinity se risque à adapter un traditionnel comme "When I Was Young", le "All Blues" de Miles Davis ou le tout frais "Light My Fire" des Doors, les versions qu'ils en donnent sont tellement époustouflantes qu'elles m'en donnent la chair de poule rien que de vous en parler. J'en fais des tonnes ? Peut-être. Mais quand on aime, on ne compte pas...
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- muffinman › Envoyez un message privé àmuffinman
- Fort de la bonne expérience que j'avais eue en écoutant Open, je me suis lancé dans la découverte de Streetnoise, étant réputé le meilleur album de Auge & Jools. Que nenni !! Ce disque vole franchement sa réputation. c'est une bouillie indigeste et insupportable. Alors que dans Open, Julie Driscoll pouvait évoquer certaines grandes chanteuses soul, ici elle fait ce que jamais elle n'avait fait dans le disque précédent, à savoir gueuler (on pense plus à Céline Dion qu'à Erma franklin). Les repirses sont anecdotiques (Light my Fire commençait pourtant plutôt bien) et les morceaux originaux donnent plus souvent qu'à leur tour envie de couper le son et de jeter le disque. Les instrumentaux, quant à eux, évoquent des musiques d'accompagnement de nanars des années '70. Bref, Streetnoise est un des disques les plus gonflants et surestimé que j'aie jamais entendu (à égalité avec Astral Weeks, The Lamb Lies down on Broadway, Close to the Edge et Rock Bottom - je sais qu'en disant ça je vais me mettre à dos l'intelligentsia du prog, mais j'y peux rien). Beurk ! A ranger dans les coups de gueule de G.O.D.
- Note donnée au disque :