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Brian Auger & The Trinity › Open

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Guy Liguili      mercredi 2 juin 2010 - 22:43
muffinman      mercredi 4 avril 2007 - 17:32
Progmonster      jeudi 30 novembre 2006 - 18:06

cd • 10 titres

  • 1In and Out3:07
  • 2Isola Natale5:26
  • 3Black Cat3:22
  • 4Lament for Miss Baker2:38
  • 5Goodbye Jungle Telegraph6:19
  • 6Tramp4:14
  • 7Why [Am I Treated So Bad]3:33
  • 8A Kind of Love In2:33
  • 9Break It Up3:02
  • 10Season of the Witch8:02

informations

Chappell's Studio, Londres, Angleterre, 1967

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité. Il comporte quatre titres bonus : "I've Gotta Go Now" (4:10), "Save Me" (4:02), "The Road to Cairo" (5:15) et "This Wheel's On Fire" (3:33) portant la durée du disque à 59:16

line up

David Ambrose (basse), Brian Auger (orgue, piano, chant), Gary Boyle (guitare), Julie Driscoll (chant), Clive Thacker (batterie)

chronique

À dire vrai, ça m'arrange pas mal de me voir déposséder du cas Deep Purple. Mis à part quelques titres fulgurants, ils n'ont jamais su me convaincre outre mesure, Led Zeppelin et Black Sabbath demeurant - il me semble - indétrônables. Alors oui, Jon Lord n'a jamais cessé de s'amuser comme un dément sur son orgue Hammond. Mais dans le genre, si Deep Purple a certes dégainé avant Page, Plant, Jones et Bonham, on oublie de citer quelqu'un comme Brian Auger, un claviériste étonnant dont on ne parle quasiment jamais, et qui était là bien avant. Et justement ; Jimmy Page a joué pour lui. John McLaughlin et Rick Laird, futurs Mahavishnu Orchestra, aussi. Mais ne nous emballons pas ; la musique de Brian Auger peut être furieuse, débordante d'énergie et terriblement organique, elle ne fait pas - vous vous en doutez - de la guitare son cheval de bataille. Alors, à la mise sur pied de cette déjà deuxième incarnation du Trinity, Brian Auger préfère se défaire des talents de Rod Stewart parti rejoindre le Jeff Beck Group et garde avec lui Miss Julie Driscoll, futur Tippett, oui, vous ne rêvez pas. On vous l'a déjà dit, c'est très tendance à l'époque de donner ses propres versions de morceaux connus. Mais Auger a un background jazz. Aussi seront-ce Jimmy McGriff, Lowell Fulson ou Wes Montgomery (dont l'incroyable "In and Out" en surprendra plus d'un tellement il semble avoir inspiré "Billie Jean") qui en feront les frais. Seule exception, le "Season of the Witch" de Donovan. L'album démarre non pas sur un mais sur deux instrumentaux, ça aussi fallait le faire ! En fait, c'est toute la première face qui l'est, instrumentale, Auger poussant tout de même la chansonnette sur "Black Cat", Julie Driscoll n'intervenant elle qu'à partir de "Tramp". Nous sommes aux confluents de sources aussi diverses que la brit pop, la beat generation, la soul music et, bien sûr, le jazz. C'est aussi parce qu'il y eut des disques comme ce "Open", léger mais pas désinvolte, que l'aventure Canterburienne a pu commencer à se développer.

note       Publiée le jeudi 30 novembre 2006

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    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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    "ces oublis surprenants" !! sont fun ces internautes. c'est vrai que des chroniqueurs avec moins de 8 bras, c'est surprenant. Bref, c'est juste que ça va arriver un beau jour sans prévenir, voilà tout. Je pense moi aussi que sign o the times et funkadelic troneraient en bonne place sur ce site, adorant les 2...
    muffinman Envoyez un message privé àmuffinman
    Précision supplémentaire : l'album a été enregistré en 5 heures !!! Et Black Cat évoque pas mal Trouble every Day des Mothers Of Invention.
    Note donnée au disque :       
    muffinman Envoyez un message privé àmuffinman
    En fait, à l'origine Open consacrait une face à chacune de ses "têtes d'affiches". La face A était consacrée à Julie Driscoll et la face B à Brian Auger. Bref, ça veut dire que sur la présente réédition de l'album, les 2 faces ont été inversées. Ca commençait en fait par Tramp et la face 2 s'ouvrait avec In & Out. C'est pour celà qu'aujourd'hui ça paraît un peu curieux d'avoir ces 2 instrumentaux en ouverture. A noter la présence sur la réédition du 45t de 1968, This Wheel's on Fire de Dylan, reprise également en 1994 par Julie Driscoll herself pour servir de générique à Absolutely Fabulous. Quant à Billie Jean, je me suis fait exactement la même réflexion dès la première écoute. Et tiens, puisqu'on parle de Billie Jean, je suis assez surpris de ne pas voir de chroniques consacrées à PRINCE et FUNKADELIC sur Guts, qui si je ne m'abuse s'intéresse au cas de l'expérimental. Des albums comme Sign "O" the Times, LoveSexy (très zappaïen), Osmium ou One Nation under a Groove de dépareilleraient pas sur le site ! Je dis. Na ! A quand la réparation de ces oublis surprenants ?
    Note donnée au disque :       
    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
    avatar
    à l'époque on savait les faire classe, les pochettes.