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Joanna Newsom › Ys

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dakota      samedi 8 février 2014 - 02:55
Cera      dimanche 20 décembre 2020 - 14:04
Wotzenknecht      dimanche 13 décembre 2009 - 16:07
Everlasting      mercredi 2 juillet 2008 - 13:11
Schtroumpf Grognon      samedi 14 juillet 2007 - 11:43
Hymnos      lundi 27 novembre 2006 - 15:13
Progmonster      dimanche 26 novembre 2006 - 12:45

5 titres - 55:41 min

  • 1/ Emily (12:08)
  • 2/ Monkey & Bear (9:28)
  • 3/ Sawdust & Diamonds (9:55)
  • 4/ Only Skin (16:53)
  • 5/ Cosmia (7:17)

informations

USA, décembre 2005-juin 2006

line up

Joanna Newsom (chant, harpe, pédale à effets), Lee Sklar (basse), Van Dyke Parks (accordéon, direction orchestrale), Bill Callahan (choeurs), Emily Newsom (choeurs), Matt Cartsonis (banjo, mandoline), Grant Geissman (guitare), Peter Doubrovsky (basse), Bart Samolis (basse), David R. Stone (basse), Terrence Schonig (marimba, cymbalom), Don Heffington (percussions), Jeff Driskill (clarinette), Peter Nevin (clarinette), Phillip Fethar (hautbois), Susan Greenberg (flûte), John D Mitchell (basson), Robert O'Donnell, Jr. (trompette), John Rosenberg (chef d'orchestre), Giovna Clayton (violoncelle), Erika Duke-Kirkpartick (violoncelle), Briana Bandy (violon), Caroline Buckman (violon), Karen Elaine (violon), Cameron Patrick (violon), Vladimir Polimatidi (violon), Julie Rogers (violon), Sharon Jackson (violon), Peter Kent (violon), Gina Kronstadt (violon), Miriam Mayer (violon), Edmund Stein (violon), David Stenske (violon), Marda Todd (violon), Jessica Van Velzen (violon), John Wittenberg (violon), Shari Zippert (violon)

chronique

Voilà un peu plus d'une semaine que le nouveau Joanna Newsom est sorti et, ironie du sort, son titre fait écho à un disque du même nom que je porte en haute estime. L'histoire ne sera toutefois pas appelée à se reproduire cette fois-ci. S'il y a bien une chose que réussit sans effort ce "Ys" de cuvée 2006, c'est provoquer la circonspection chez l'auditeur. La fragilité touchante et l'incroyable authenticité de son premier essai ne lui laissait guère de choix ; soit poursuivre sur sa lancée, avec un risque de se répéter d'autant plus délicat que l'attente était bien réelle, soit changer (radicalement) d'optique. C'est cette dernière option qui a été privilégiée, faisant de "Ys" un album ovni comme on en a rarement entendu ces dernières années (non, Mars Volta, ça ne compte pas)... L'album a beau contenir cinq titres, il ne s'agit pas d'un EP : les plages sont extrêmement longues, flirtant avec les dix minutes, et jusqu'à un plein quart d'heure pour "Only Skin" ! Ce disque ne peut pas s'écouter comme un album conventionnel; il ressemble plus à un mini opéra, un disque-livre comme on en faisait autrefois et qui nous demandait de tourner les pages au gré de l'histoire. Drag City a mis la barre très haut. Trop haut peut-être pour cette jeune fille encore dans la fleur de l'âge qui donne l'impression ici de s'être laissée complètement dépossédée de son univers au profit d'un buzz habilement entretenu dont l'odeur caractéristique ne trompe pas. On a été chercher Jim O'Rourke, on a été débaucher Steve Albini, on a été déterrer Van Dyke Parks... Mais on n'entend qu'une Joanna Newsom quelque peu plus posée que d'habitude, noyée dans des arrangements parfois inutilement excessifs. Bien sûr, les tapis de violons et les orchestrations classiques, ça a son charme, ça ferait fondre n'importe qui, mais j'ai la désagréable sensation qu'il s'agit ici de remplissage, ni plus ni moins. C'est bien simple ; "Sawdust & Diamonds", seul titre à avoir échappé à ce traîtement, reste le morceau qui m'a fait la plus grosse impression, nu, fragile, tendu, et ce malgré ces neuf minutes qui passent comme une lettre à la poste, contrairement aux autres chansons du présent recueil. Je ne dis pas que c'est mauvais ; le disque a ses moments, mais ils sont dûs à la qualité d'écriture de l'artiste, aux mélodies qu'elle développe, parfois d'inspiration orientale, et non pas à ces arrangements poussifs. Réflexion faite, "Ys" semble incarner l'album idéal pour égayer vos soirées de Noël à venir... Aussi ne saurais je que trop vous recommander en priorité l'écoute de "The Milk Eyed Mender" si vous voulez entrer dans le coeur de l'oeuvre de Joanna Newsom.

note       Publiée le dimanche 26 novembre 2006

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    Cera Envoyez un message privé àCera

    dès l'attaque, avec "Emily", je suis totalement conquis. Et puis, les lignes mélodiques ont beau être assez complexe, ou du moins nombreuses sur chaque morceau, elles restent dans le tête longtemps. C'est surement celui ci que j'écoute le plus régulièrement, de Joanna.

    Note donnée au disque :       
    salida Envoyez un message privé àsalida

    Oh non, ce n'est pas une jeune fille encore dans la fleur de l'âge perdue au milieu des arrangements. Juste une femme qui ne se refuse rien. Et surtout pas des morceaux sans fins, préparés par des mentors mythiques avec des références moyennageuses et des arrangements gargantuesques. Un programme qui pourrait se révéler indigeste si elle n'était pas l'une des plus vibrante artistes de notre époque !

    varg Envoyez un message privé àvarg

    toujours aussi chou

    ericbaisons Envoyez un message privé àericbaisons

    la madame sera à l'honneur à Vilette Sonique

    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
    avatar

    argh le dernier ! je n'écoute plus que ça... raahhh lovely comme dirait si bien notre étourneau sombrex...