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Thomas Fanger › Parlez-vous Electronique?

9 titres - 77:14 min

  • 1 Vanilla Crush 18:58
  • 2 Twinkling Sun 08:59
  • 3 Jungle Bar (album version) 08:56
  • 4 The Lost Track 03:23
  • 5 Velvet Beach 10:04
  • 6 Pure Dreams 04:28
  • 7 Aquanaut 05:06
  • 8 Calm 01:11
  • 9 The Land Of Milk And Honey 15:41

informations

Composé par Thomas Fanger, sauf Jungle Bar; composé avec Klaus Cosmic Hoffmann-Hoock

line up

Thomas Fanger: Synthétiseurs, échantillonnages, traitement de guitare, séquenceur et boîte à rythmes Luna B.: Voix sur Vanilla Crush Klaus Cosmic Hoffmann-Hoock: Guitare spatiale, sitar électrique, memotron et atmosphère Asiatique sur Jungle Bar Michael Potrafke: Guitare sur Aquanaut

chronique

Thomas Fanger est l’acolyte de Mario Schonwalder pour les projets Analog Overdose, donc le dernier Analogue Overdose 0.9, est chroniqué sur GOD. Musicien qui aime bien les rythmes, il a aussi travailler avec Siebert ainsi que Mind Flux. "Parlez-Vous Électronique?" est donc son premier album solo. Un album à son image, plus rythmé qu’ambiant dans une faune musicale dense et riche. Lui qui ne laisse jamais rien au hasard.
Un synthé sinueux, vaporeux entame les premières mesures de Vanilla Crush. Un superbe mellotron flûté, flotte dans un univers ambiant, me rappelant le classique Electronic Universe du duo Mergener-Weisser, mieux connu sur le nom de Software. Des coussins synthétiques célestes charment cet univers silencieux jusqu’à ce qu’une séquence se fonde dans ce décor sonore. La séquence défile sur 2 mouvements subtils et forme une ligne ondulante minimaliste qui croise d’autres séquences qui sillonnent l’ombre de la principale. Une faune sonore multi couleur où les synthés multiplient les envolées stationnaires et harmonieuses sur des strates vrillantes, des striures perçantes aux sonorités de guitares et un superbe mellotron aux souffles flûtés. Un pur Berlin School hypnotique et envoûtant qui puise son tempo sur ses séquenceurs. Des notes sautillent sur un mouvement séquentiel hypnotique et Twinkling Sun agite son long tempo répétitif sur des riffs de guitares virtuelles. Un titre hypnotique qui progresse sur des couches de guitare et/ou de synthé aux fines boucles réverbératrices et un mellotron flûtée aux apparitions forts discrètes. Les bruits de la forêt indiquent que nous entrons dans le Jungle Bar. La guitare de Klaus Hoffmann-Hoock défile sur une ligne de basse ondulante et un synthé planant qui pousse ses strates sur des accords de guitares bouclés de fins échos. Le rythme s’installe sur des percussions tablas qui imprègnent une texture paradisiaque à ce tempo suave et tribal, aux couleurs des îles. Des îles avec touristes, puisqu’aux travers le sitar électrique, nous entendons un couple Allemand parler, gracieuseté des échantillonnages. Des notes métalliques résonnantes tournoient de façon séquentielle, sur l’intro de The Lost Track. Une ligne de basse et une batterie soutiennent ce tempo, jusqu’à ce que des percussions, plus lourds, programmées poursuivent ce mouvement minimalisme lent, haché par les coups de percussions qui sont toujours survolés par cette séquence métallique. Les vagues qui viennent recouvrir la plage, un souffle métallique et un riff épars sont le point de départ de Velvet Beach. Après le 2ième riff, une ligne de basse ondule dans un univers placide, truffé d’effets sonores. Des strates de synthé flotte lascivement, soufflant de chœurs torrides, sur des mouvements de synthétiseurs en harmonie avec une séquence légère, tout autant harmonieuse. Pure Dreams est une superbe mélodie qui débute avec de gros accords de clavier. De petites notes forment un mouvement harmonieux alors d’autres notes tintent donnant une structure harmonieuse intense pour un titre si court, qui remue les mêmes mouvements sur des harmonies subtilement différentes. La sonorité et les atmosphères me rappellent les premières œuvres solos de Peter Baumann. Les accords bouclés de la guitare Michael Potrafke profilent une autre séquence qui encercle la séquence liégeuse fabriquée d’accord permutants qui ouvraient Pure Dreams. Un superbe titre qui rappelle les séquences et rythmes bouclés d’Ashra. Calm est un prélude serein à l’ouverture flûtée de The Land Of Milk And Honey. Une belle flûte qui enchante les oiseux avec ses sons fluides. Sous le charme, nous entendons à peine la séquence s’installée. Elle circule en cercle sur des notes incisives, soutirant l’austérité du mouvement qui ondule sur une ligne de basse et des synthé fluides aux souffles harmonieux, sur les réverbérations d’un cliquetis métallique qui ajuste son tempo sur une séquence qui gagne en vitesse. The Land Of Milk And Honey est un autre mouvement séquentiel hypnotique. Irradié par de somptueux solos de synthétiseurs et de flûte mellotronné, la séquence tournoie comme un gouffre d’une rondeur parfaite qui aspire toutes les sonorités et les expirent sur de différentes teintes. Un titre très Berlin School avec sa séquence tournoyante et envoûtante, comme on en trouve sur la série des Analagues Overdoses.
"Parlez-Vous Électronique?" est un superbe album de Berlin School. Une œuvre aux structures hypnotiques qui sont loin de nous endormir. Chaque titre renferme un petit trésor d’ingéniosité qui étonne, tant par son impact que sa beauté. À se procurer sans faute.

note       Publiée le samedi 25 novembre 2006

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