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Hymnos      vendredi 17 novembre 2006 - 09:47
Progmonster      jeudi 16 novembre 2006 - 13:29

cd • 7 titres

  • 1I Am And So Are You3:31
  • 2Night Flight7:15
  • 3I Wonder If I Care As Much3:20
  • 4Mr.Joy5:02
  • 5Three Sisters4:57
  • 6Coconut Grove2:35
  • 7All Along The Watchtower11:36

informations

Londres, Angleterre, 1968-mars 1970

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité. Celle-ci comporte deux titres bonus ; Eli's coming (3:26) et United states of mind (2:44) portant la durée de l'album à 44:26

line up

Linda Hoyle (chant), Mo Foster (basse), Mike Jupp (guitares), Lynton Naiff (piano, piano électrique, clavecin, vibraphone), Grant Serpell (percussions, batterie)

chronique

Le cas Black Sabbath, de par son succès, pourrait en induire certains en erreur, faisant de l'exception qu'il incarne une généralité qu'on aurait tort d'appliquer à tort et à travers. En effet, bien que signés sur le label Vertigo, l'esthétique de la firme de disque se voulait avant tout progressive, et non pas rock ou hard rock, et ce malgré la présence de Uriah Heep également. Un progressif aventureux, nourri de mille et unes influences. C'est donc bien de cela qu'il s'agit lorsque l'on en vient à parler de Affinity, groupe anglais au disque orphelin. Nous n'en sommes pas encore aux formules exponentielles qui vont faire des thèmes des formules élastiques appelées à redéfinir le mode d'écriture. Un seul titre sur ce disque fait cependant les frais de cette nouvelle approche ; "All Along The Watchtower" qui, malgré ses improvisations enflammées à l'orgue, ne parvient pas à faire oublier l'interprétation intemporelle délivrée par Hendrix quelques années plus tôt de ce titre de Bob Dylan. Dans l'ensemble, les chansons sont plutôt de durée très modestes, coulées dans des mélodies magnifiques qui s'incrustent très vite dans votre esprit ("Night Flight", "Mr.Joy", "Coconut Grove"). Les éléments accrocheurs ne manquent pas en effet ; un ensemble de cordes et de cuivres (dirigé par John Paul Jones), la voix féminine de Linda Hoyle, entre Renate Knaup (Amon Düül II) et Sandy Denny (Fairport Convention), la diversité des timbres utilisés par le claviériste Lynton Naiff, et une délicatesse et une finesse de toute beauté... Tout ceci concourt à placer ce disque quelque part en très bonne place, coincé entre les deux volumes du Manfred Mann's Chapter Three et l'oublié "A Time Before This" des Julian's Treatment, entre les collaborations de Julie Driscoll - future Tippetts - au Trinity de Brian Auger et les essais néo folk de Mellow Candle. Rien de fondamentalement incontournable, d'accord, mais une petite sucrerie bien agréable qui nous ramène à la genèse d'un courant dont les bifurcations semblaient pouvoir déboucher sur des possibilités infinies.

note       Publiée le jeudi 16 novembre 2006

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    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
    avatar

    "Linda Hoyle, voix entre Renate Kraup et Sandy Denny"... Et surtout proche de façon troublante de la brésilienne Joyce dans les passages calmes... www.youtube.com/watch?v=U6fne0LL620

    Hymnos Envoyez un message privé àHymnos
    Là, je lui mettrais un peu plus, 5/6, car je le trouve au fond assez original cet album. Il y a quelque chose de vraiment personnel à mélanger comme ils le font jazz et rock seventies et qui n'a rien avoir avec le Canterbury. Puis le chant de Linda Hoyle est vraiment à part, parfois même avec des intonations osées. Une de mes "sucreries" préférées justement.
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