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Aorta › Aorta

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Progmonster      jeudi 9 novembre 2006 - 19:54

lp • 13 titres

  • 1Main Vein I2:11
  • 2Heart Attack2:28
  • 3What's In My Mind's Eye2:52
  • 4Magic Bed2:39
  • 5Main Vein II1:18
  • 6Sleep Tight4:49
  • 7Catalyptic3:45
  • 8Main Vein III0:42
  • 9Sprinkle Road to Cork Street2:52
  • 10Ode to Miss Mxyzosptlk3:31
  • 11Strange4:18
  • 12Thoughts & Feelings4:04
  • 13Main Vein IV4:07

informations

Columbia studios, Chicago, USA, 1969

line up

Jim Donlinger (guitare, guitare classique, chant), Billy Herman (batterie), Bob Jones (basse, choeurs), Glen Kolotkin (effets, orgue), Jim Nyeholt (chef d'orchestre)

chronique

  • psychédélique

Ah, si seulement ce disque avait pu être à la hauteur de son intriguante pochette... Ce groupe américain à la carrière éclair (deux albums seulement) nous propose à la sortie de son premier album éponyme en 1969 sa vision d'un rock psychédélique aux dosages millimétrés, où les rares audaces sont canalisées dans des structures au format rock blues beaucoup plus conventionnel. C'est cette couleur qui prédomine, et plus encore, celle d'une musique populaire qui est définitivement parvenue à prendre confiance en ses capacités en terme de technique ou d'inventivité. C'est bien sûr le lourd héritage des Beatles qui se fait ainsi grandement sentir - celui du post "Revolver" s'entend - dans une diversité d'arrangements qui peuvent inclure aussi bien la participation d'un large ensemble de cordes ("Sleep Tight"), d'une ribambelle d'effets divers histoire de conférer un côté quelque peu étrange à certaines de leurs compositions ou enfin l'utilisation d'instruments alors encore inédits dans un tel contexte (la flûte sur "Sprinkle Road to Cork Street", premières traces d'un progressif encore à définir). Les plages s'enchaînent sans temps morts menées de concert par l'orgue trop rarement angoissante de Glen Konotkin, les phrases acides du guitariste leader Jim Donlinger et enfin les harmonies vocales que ce dernier partage avec le bassiste Bob Jones. Tout au long de ces quarantes petites minutes, trop modestes que pour être vraiment marquantes, trop lisses que pour être franchement passionnantes, Aorta aura su faire preuve d'un aplomb et d'un sérieux incontestable dans son travail. Mais leurs répercussions demeurent sans commune mesure avec les grands noms de l'époque dont la qualité intemporelle du discours a su, elle, parvenir jusqu'à nous.

note       Publiée le jeudi 9 novembre 2006

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