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Miles Davis › On the Corner

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Fryer      mercredi 17 mai 2023 - 07:02
SEN      mardi 6 décembre 2011 - 19:48
Thierry Marie      lundi 6 décembre 2010 - 17:33
NevrOp4th      samedi 17 octobre 2009 - 18:44
floserber      dimanche 26 avril 2009 - 01:45
Ayler      mercredi 3 octobre 2007 - 09:49
Professeur Stump      lundi 16 avril 2007 - 11:53
20sangs      samedi 7 avril 2007 - 22:39
Macbeth      lundi 1 janvier 2007 - 15:59
Tallis      vendredi 24 novembre 2006 - 18:59
merci pour le fusil...      vendredi 10 novembre 2006 - 10:47
edenbeast      vendredi 10 novembre 2006 - 02:45
torquemada      jeudi 9 novembre 2006 - 22:32
aur      jeudi 9 novembre 2006 - 22:11
Cinabre      vendredi 28 janvier 2022 - 23:05
kouna      vendredi 7 juin 2019 - 09:57
darkmagus      mardi 12 mars 2013 - 15:12
Moonloop      mercredi 18 août 2010 - 12:30
ribosome      lundi 10 décembre 2007 - 19:16
Coltranophile      jeudi 8 novembre 2007 - 12:07
gregdu62      samedi 25 novembre 2006 - 15:07
CeluiDuDehors      jeudi 9 novembre 2006 - 19:15
Ultimex      jeudi 12 mai 2022 - 16:52
Progmonster      jeudi 9 novembre 2006 - 18:37
GrahamBondSwing      vendredi 28 janvier 2022 - 22:01

cd • 4 titres • 54:39 min

  • 1On the Corner/New York Girl/Thinkin' of One Thing and Doin' Another/Vote for Miles19:59
  • 2Black Satin5:20
  • 3One and One6:09
  • 4Helen Butte/Mr. Freedom X23:18

informations

Columbia 30th Street Studio, New York City, USA, 1-6 juin 1972

line up

Don Alias (percussions, batterie), Khalil Balakrishna (sitar), Chick Corea (claviers, Fender Rhodes), Miles Davis (trompette), Carlos Garnett (saxophones soprano et ténor), Billy Hart (batterie, percussions), Michael Henderson (basse), Cedric Lawson (orgue), Reggie Lucas (guitare), Teo Macero (saxophone), Bennie Maupin (clarinette), John Mclaughlin (guitare), Mtume (James "Mtume" Foreman) (percussions), Badal Roy (tabla), Harold "Ivory" Williams (claviers), Jack DeJohnette (batterie), Al Foster (batterie), Herbie Hancock (piano électrique, synthétiseur), Dave Liebman (saxophone soprano et ténor), David Kreamen (guitare)

chronique

  • jazz fusion > kozmigroov'

C'est bon. Maintenant, Miles a parfaitement saisi comment faire. Le grand bluff de Jack Johnson, après tout, ce n'était qu'un tour de chauffe. Jusqu'ici, l'ange noir s'était contenté de tirer la couverture pour lui et, en formidable catalyseur, était surtout parvenu à tirer le meilleur des individualités qui, les unes après les autres, se sont mises au travail pour lui. Shorter, Zawinul ont ouvert la voie. Ils lui ont fait assez de cadeaux, assez d'offrandes. À présent, le maître peut mettre d'application tous ces préceptes et, à son tour, retrouver les plaisirs délectables de l'écriture. Car "On The Corner", Miles l'assumera seul. Il ne fait aucun doute que quand les portes du studio Columbia se sont ouvertes pour lui au mois de juin 1972, ce dernier avait une idée bien précise en tête. En effet, de par son homogénéité - d'aucun dirait même sa linéarité - "On The Corner" possède le profil type du concept album. "On The Corner", c'est la rencontre du jazz funk expérimental avec les grands orchestres de Bollywood. Comment le dire autrement ? C'est avec ce disque-ci, pourtant violemment critiqué à l'époque et qui continue de diviser aujourd'hui, que Miles Davis établit une fois pour toute sa différence. Presque au grand complet, on y retrouve les Headhunters (Herbie Hancock, Bennie Maupin, Billy Hart) et, aux côtés des anciens et des nouveaux qui sont sur le point de se passer le relais, c'est là une preuve supplémentaire que Miles reste toujours aussi friand de changements, radicaux qui plus est. Le rock, il le laisse volontiers au Mahavishnu. Et ce jazz électrique cotonneux à Weather Report. Il y a un groove monstrueux sur "On The Corner" qui, pour ne rien gâcher, se rehausse d'audaces payantes dont nous finirons par comprendre la portée véritable bien des décennies plus tard. Étonnant Miles qui prend à cœur son rôle de chef d'orchestre et dont les rares interventions se font désormais à travers le filtre cinglant d'une pédale wah wah ! Et si c'était là le premier et dernier disque de jazzblackxploitation ?

note       Publiée le jeudi 9 novembre 2006

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Note moyenne        25 votes

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Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Il faut qu'il évite "Dark Magus" comme la peste aussi, ça risque de lui filer une sacrée courante. Je paierais cher pour lâcher des pets comme ici, ça doit rendre la vie à deux plus simple. Au-delà de la gaudriole, l'ayant réécouté plusieurs fois récemment comme pas mal d'autres Miles de cette époque, je le rapproche au bout du compte de...."In A Silent Way". En négatif. C'est d'une certaine façon "In a Unsilent Way". Dariev a dit un truc très juste récemment sur le classique en question: ça ne "joue" presque pas. Là, c'est l'inverse. C'est délibéré, appuyé (sons, rythmes, élans bruitistes....). Mais ce sont les deux disques où les solos se fondent le plus dans la trame solo (avec peut-être le Dark Magus-en tout cas, plus que sur Bitches Brew). Il y a une forme d'apaisement sur la fin de Mr Freedom X (sublime à mon goût), l'expérience n'en demeure pas moins penser et jouer pour bousculer l'auditeur, même celui qui était acquis à la cause du trompettiste.

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Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
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Surtout. Surtout! N'essaie jamais la dub step. Je pense à ton transit. C'est important la santé! ;)

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GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

J'vois quelques rare commentaires négatifs... mais un peu timides. Et les mecs, si vous n'aimez pas, pas d'bile, vous n'êtes pas seuls ! Voilà, soyons explicites : il y a tellement de bruit de pets dans cet album, que tu flippes rapidement pour ton transit. Jamais réussi à tenir jusqu'au bout, l'envie d'aller aux toilettes est trop forte à un moment donné. C'est le genre de musique je diffuserai aux prisonniers de Guantanamo pour les lobotomiser. Juste un mauvais gag à côté du reste de la discographie du bonhomme.

Message édité le 28-01-2022 à 22:04 par GrahamBondSwing

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Effectivement, c'est du "lourd" ces "On the corner sessions". Pas facile de rentrer dedans au début mais la ténacité s'avère payante. J'en suis au deuxième CD (Chieftain) et les saillies de Miles coulent toute seules...

SEN Envoyez un message privé àSEN

Tout comme la complète session de "Bitches Brew" celui là aussi est essentiel, c'est une façon de totalement redécouvrir cet album qui est peut être son chef d'oeuvre sur la période électrique !

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