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Miles Davis › A Tribute to Jack Johnson

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Fotowwat      lundi 4 mars 2024 - 11:26
kouna      vendredi 7 juin 2019 - 09:56
RTF666      dimanche 7 octobre 2007 - 05:19
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darkmagus      vendredi 22 mars 2013 - 15:11
empreznor      samedi 12 janvier 2008 - 16:59
Progmonster      jeudi 9 novembre 2006 - 18:28

cd • 2 titres • 52:26 min

  • 1Right Off26:53
  • 2Yesternow25:34

informations

Columbia 30th Street Studio, New York City, USA, 7 avril 1970

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Billy Cobham (batterie), Miles Davis (trompette), Steve Grossman (saxophone ténor), Herbie Hancock (piano électrique), Michael Henderson (basse), John Mclaughlin (guitare)

chronique

  • jazz électrique

Je vais en faire grimper quelques uns aux rideaux, mais qu'importe, j'assume ; "A Tribute to Jack Johnson" est un des rares disques de la période électrique de Miles qui ne me touche pas. Son côté boogie rock trop saillant ne me parle guère. Bien sûr, cela ne remet absolument pas en cause la performance de chaque musicien impliqué ici, mais ce "Right Off" beaucoup trop long et trop avare en modulations autres qu'une simple alternance dans les dynamiques n'est jamais parvenu à me passionner outre mesure. Heureusement, il en va tout autrement de "Yesternow" dont le développement s'articule en deux temps. D'abord une montée tout en retenue guidée par l'impulsion du bassiste Michael Henderson, ensuite une extrapolation du thème repris cette fois par une seconde formation où les claviers électriques cette fois prédominent. De cours passages plus aériens à grand renfort d'échos sur la trompette partage sous certains aspects de grandes similitudes avec ce que l'on appelle déjà en Europe le Kraüt rock. À mi-parcours, on retrouve tel quel des passages de "In A Silent Way" ou "Willie Nelson", si bien que l'on est en droit de se demander ce qui se passait en studio ce jour-là ou si tout simplement Teo Macero était à court de bandes au point de réutiliser les premières qui lui tombaient sous la main... Au moins "A Tribute to Jack Johnson" a-t-il comme vertu de permettre à Miles Davis de reprendre en main sa destinée puisqu'il est, et pour la première fois depuis fort longtemps, crédité en tant que seul compositeur. Les thèmes ne me semblent pas assez fort et la technique encore trop hasardeuse que pour me pousser à considérer ce disque comme une réussite, même partielle. Peut-être ce qui séduit tant le grand public sur ce disque c'est justement son côté immédiat, débarrassé de toutes ces mélodies abstraites et cette superposition d'harmonies qui rendait, à mon goût, sa musique si dense, et donc aussi fatalement moins accessible à l'oreille de tous.

note       Publiée le jeudi 9 novembre 2006

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Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

Les bidouillages de Macero ne servent à rien. Mais bon, cela n'altère pas vraiment l'appréhension globale. Docteur Frankenstein se faisait chier en studio et à trouver à se divertir. On est ravi pour lui. Miles reprend un rôle plus clairement définit de leader. Si le paysage est plus rock et plus "direct/basique", il revient en même temps à une forme plus classiquement jazz avec le soliste qui prend la main. Exit le "fondu" de In A Silent Way et Bitches. Steve Grossman s'en tire plutôt bien dans le rôle du traumatisé coltranien de service, un rôle récurrent chez Miles à cette époque. Il y a des moments où la musique fait un peu du surplace ici, surtout sur "Right Off", on sent qu'ils sont à la recherche d'une nouvelle formule et ça coince un peu. Stop and Go. McLaughlin prend beaucoup sur lui pour que ça bouge. Hancock est assez discret dans l'ensemble mais ses interventions sont peut-être ce qu'il y a de plus aventureux ici, on le sent déjà lancé dans une forme d'afro-futurisme qui va donner ce que l'on sait. Du très bon en somme. Avec quelques bémols.

Message édité le 29-12-2022 à 13:35 par Coltranophile

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(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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Faut pas oublier que c'est une BO de film, et de film documentaire qui plus est. Peut-être que c'est pour ça tout bêtement qu'on y retrouve un bout de In a Silent Way au milieu de "Yesternow", qui par ailleurs est d'une lancinante beauté. Pas si loin du krautrock effectivement parfois. Et puis "Right Off", quand des jazzeux se mettent à faire du rock (enfin du blues-rock quoi), soit c'est un désastre (téma la taille du savoir-faire), soit comme ici, ça défonce tout. Le ton de la guitare de McLaughlin, oh mon dieu !

Winslow Envoyez un message privé àWinslow

Cet album c'est un peu le versant pop de Bitches Brew. Plus direct certes mais peut-être moins subtil.

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Waouh ! Le coffret des sessions completes apporte une nouvelle perspective à cet album. je ne suis pas fan de blues mais quand Miles et ses associés s'y collent, c'est impressionant !

darkmagus Envoyez un message privé àdarkmagus

ce disque, honte à moi, je l’avais revendu après le premier achat, et le temps est passé par là, qui me l’a fait voir sous un angle différent : Miles cherche, notamment à se séparer de son ancien langage (ceux qui disent qu’il joue toujours pareil, que seul l’environnement change sont sourds), désormais, et pour un certain temps, il s’inscrit dans le refus de la mélodie, ses notes font penser à des reflets de pierres précieuses, brèves et lumineuses, lui dira qu’il s’immaginait boxer en jouant, ses notes figurant des coups ou des esquives. Le résutat est (encore) un disque unique au vrai sens du terme, Miles a surpris encore une fois, comme avant avec « Birth of the Cool », « Ascenceur », « Porgy », »In a Silent Way »,comme plus tard avec « On the Corner » "Aura" ou « Doo Bop » Miles toujours le même ? Vous plaisantez !

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