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Peter Brötzmann › Machine gun
informations
Lila Eule studio, Bremen, Allemagne, mai 1968
line up
Han Bennink (batterie), Willem Breuker (clarinette basse, saxophone ténor), Evan Parker (saxophone ténor), Peter Brötzmann (saxophones bariton et ténor), Peter Kowald (contrebasse), Fred Van Hove (piano), Sven-Åke Johansson (percussion, batterie), Buschi Niebergall (contrebasse)
chronique
Jusque là, seul les noirs américains avaient su faire évoluer l'idiome jazz, leur nouveau langage, enfant du blues, revendiquant plus fort encore ce désir irrépressible de liberté. Sa rapide évolution lui a permi de se répandre en différents modes d'expressions dont le Free Jazz semblait en être l'apogée, sinon, le point de non retour. Historiquement considéré comme le premier album de Free Jazz européen, cet album de Peter Brötzmann, plus de trente ans après sa première publication, reste une expérience hors du commun, brute, primale et terriblement agressive, laissant l'auditeur livide. Entouré de ce qui allait devenir la fine crème du mouvement sur le vieux continent, "Machine Gun" ne laisse aucun doute sur son contenu ; comme le suggère le titre, le trio infernal Brötzmann, Parker et Breuker se livrent à une bataille tranchée jusqu'au finish, pendant que s'agite derrière eux une double section rythmique. Cacophonique pour les uns, essentiel pour les autres, voilà une fois de plus un album qui fera encore parler de lui pendant de nombreuses années.
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Note moyenne 11 votes
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commentaires
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- DesignToKill › Envoyez un message privé àDesignToKill
Un chef-d'oeuvre de free jazz... néanmoins il faut réussir à y retourner lorsque l'oreille n'est pas habitué à ces nouveaux sons
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- Harry Dickson › Envoyez un message privé àHarry Dickson
Pas pour tous les jours de l'année, non. Si un jour on vous dit à nouveau d'un ton détaché : "Ah oui, le Jazz, j'aime bien ça pour me délasser" : Take that motherfucker ! La première influence de Napalm Death et Painkiller ?
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- blub › Envoyez un message privé àblub
- BOU-CHE-RIE! ce disque semble encore d'avant-garde aujourd'hui (1968??? hallucinant!) un monstre de brutalité complétement intemporel! Essentiel pour ma part et tellement jouissif (aprés une bonne dizaine d'écoute, ça n'a rien d'immédiat! les 1ére fois ça fait trés mal!)
- Note donnée au disque :
- Schtroumpf Grognon › Envoyez un message privé àSchtroumpf Grognon
- Effrayant. C'est hors du temps, à jamais en avance. Qu'une telle brutalité ait été enregistrée en 1968, ça semble aussi incroyable aujourd'hui que ça devait l'être à l'époque.
- Note donnée au disque :
- Coltranophile › Envoyez un message privé àColtranophile
- "Machine Gun" n'est pas le premier album de free européen. Mais il est le premier "manifeste" de ce jazz. Brotzmann avait déjà enregistré lesévérement burné "For Adolph Sax" et Schlippenbach, Schoof et Hampel avaient déjà commis leurs premiers outrages discographiques. Mais "Machine Gun" était le premier vrai cri balancé à la gueule du monde entier depuis le vieux continent. Et quel cri! Pourtant on y entend par momenet ce lyrisme qui pouvait surgir chez un Ayler par exemple. Explosif.
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