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Cosmic Hoffmann › Electric Trick

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Phaedream      vendredi 3 novembre 2006 - 14:14

9 titres - 69:19 min

  • 1 Timeshift 08:34
  • 2 The Gate Of Bihar 06:03
  • 3 Sehr Mystisch 05:48
  • 4 Indian Bliss 11:40
  • 5 Space Pioneers 06:41
  • 6 Floating In Time 05:31
  • 7 Nebelwald 07:58
  • 8 Further Beyound The Galaxy 09:27
  • 9 Carina Cygnus 07:24

informations

line up

Klaus Hoffmann-Hoock: Mellotron, guitare spatiale, sitar électrique & FX

Musiciens additionnels : Ron Boots (Synthétiseur sur Space Pionners), Stephen Parsick (Synthétiseur, séquenceurs & FX)

chronique

  • musique Électronique berlin school indie

Timeshift débute avec une intro spatiale alimentée par des accords de guitares flottants. La six-cordes de Klaus Hoffmann-Hoock est plaintive et s’entremêle aux souffles modestes d’un synthé discret. Un séquenceur lourd et puissant s’empare du rythme qui tourbillonne furieusement sur une guitare spiralée qui froisse l’atmosphère par des accords bouclés, croisant des lignes d’un synthé furieux et agile. Un bel échange guitare/synthé, animé par un séquenceur qui résonne lourdement sur une basse rythmée et un synthé aux strates mellotronnées enveloppantes qui se termine dans les méandres atmosphériques qui rappellent la guitare vaseuse de Pink Floyd dans sa période psychédélique. Un titre furieux et intense qui démarre un opus de brillante façon.
Electric Trick est le 4ième opus de Cosmic Hoffmann, l’homme derrière Mind Over Matter, Klaus Hoffmann-Hoock. C’est un opus qui allie des rythmes lourds sur des furieux séquenceurs vrillant de boucles hypnotiques, à des titres plus calmes, plus flottants. Comme The Gate Of Bihar qui démontre les habilités de Klaus Hoffmann-Hoock au mellotron. Un titre moulant et planant dans une atmosphère sombre et ténébreuse, rappelant la sublime époque de Tangerine Dream, avec Phaedra. De suaves percussions et un séquenceur bouclé vrille les premières notes de Sehr Mystisch. Un lourd vent mellotronné souffle sur ce tempo hypnotique qui taraude sur de sombres stries multi sonores au rythme lourd et lent. Plus rapide, Indian Bliss poursuit sur un modèle séquencé en forme de boucle. Le rythme est sombre et ponctué des accords intermittents d’une guitare éthérée et hésitante, qui fuse de légères plaintes tout au long de la première demie. En seconde moitié, Indian Bliss prend un virage plus atmosphérique où la guitare de Klaus Hoffmann-Hoock sillonne l’atmosphère avec un synthé mellotronné et dense. Space Pionners débute avec des échantillonnages vocaux, rappelant les mises à feu des navettes spatiales. Et dès le lancement, les effets sonores se mélangent au rythme lourd et circulaire d’un synthé pesant qui lance des strates stridentes. Statique, le mouvement est suspendu avec pesanteur, entouré d’un tourbillon sonore intense, auquel synthé, mellotron et guitares infusent des striures stridentes qui s’entremêlent dans une cacophonie qui prend de plus en plus une forme harmonieuse. Un titre psychédéli-cosmique lourd. Nos oreilles ont bien besoin du calme et relaxant Floating in Time
pour se remettre. Un lourd mellotron enveloppe un tempo feutré dans une atmosphère lunaire où de superbes stries synthétiques ornent une noirceur astrale. Après le très atmosphérique Nebelwald, Further Beyound The Galaxy enchante avec un sitar électrique, qui berce un subtil bourdonnement qui se métamorphose en souffle cosmique. Les strates de guitare flottent dans un firmament figé, qui s’anime avec un séquenceur serpentin. Dès lors, le rythme s’anime et embrasse une phase psychédéli-cosmique avec une guitare nerveuse, qui fuse de superbes solos, accompagnée d’un synthé enveloppant sur un rythme de plus en plus agité. Un beau titre sur Electric Trick, qui se termine dans les bras de Morphée avec le subliminale Carina Cygnus. Un titre doux, sur un superbe mellotron qui nous rappelle que la beauté peut aussi s’entendre.
Que ce soit avec Mind Over Matter ou avec Cosmic Hoffmann, Klaus Hoffmann-Hoock surprend sans cesse avec son unique son aux lourdeurs mellotronnées, aspergé d’une guitare aux cordes vives et stridentes. Un mélange unique, de par l’opposition des sonorités, qui plonge l’auditeur dans un monde multi sonores et psychédéli-cosmique. Quoique difficile à apprivoiser en une écoute, Electric Trick est un titre imposant qui, d’écoute en écoute, vous charmera. Comme moi, vous succomberez immédiatement pour des titres comme Timeshift, The Gate Of Bihar Space Pioneers et Further Beyound The Galaxy, ce qui n’est déjà pas mal pour une 1ière écoute. Par la suite, vous tomberez pour Sehr Mystisch, Indian Bliss et ainsi de suite. Pour finalement comprendre que l’envoûtement pour Klaus Hoffmann-Hoock est tout simplement inévitable.

note       Publiée le vendredi 3 novembre 2006

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