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Koenji Hyakkei › Nivraym

9 titres - 58:22 min

  • 1/ Nivraym (5:39)
  • 2/ Becttem Pollt (5:17)
  • 3/ Lussesoggi Zomn (10:16)
  • 4/ Vissqauell (5:27)
  • 5/ Mederro Passquirr (6:22)
  • 6/ Axall Hasck (6:34)
  • 7/ Maschtervoz (4:37)
  • 8/ Gassttrumm (9:20)
  • 9/ Vallczeremdoss (4:50)

informations

Magaibutsu Studio, Tokyo, Japon, 2001

line up

Jin Harada (chant, guitares électriques et acoustiques), Kenichi Oguchi (claviers), Kengo Sakamoto (chant, basse), Tatsuya Yoshida (batterie, chant, claviers), Nami Sagara (chant)

chronique

La multiplicité des projets dans lesquels s'est retrouvé impliqué le batteur Tatsuya Yoshida et les connexions possibles qui en relient certains entre eux ont de quoi générer la confusion. Pour ceux qui se sont raccrochés au train Ruins en sautant dans son wagon le moins représentatif, à savoir "Symphonica", paru en 1998 sur Tzadik, "Nivraym" ne devrait pas les dépayser outre mesure. Pourtant, Koenji Hyakkei entre ici - et c'est là mon point de vue - dans une seconde ère de son existance avec le départ crucial de la chanteuse et claviériste Aki Kubota. En contrepartie, s'opère alors un transfuge stratégique puisque, si on a pu l'entendre officier une dernière fois sur le disque des Ruins, c'est le claviériste de cette session, Oguchi Kenichi, qui embarque alors dans le véhicule Koenji, il est vrai plus à la mesure de sa démesure. On avait déjà pu se familiariser à son style pompier qui n'est pas sans rappeler les heures les plus critiques d'un Emerson Lake and Palmer. Toutefois, l'étrangeté de leur univers godzillesque fait passer comme une lettre à la poste ce travers typiquement progressif commun aux formations telles que Ars Nova, Bellaphon, Fromage ou Gerard. Si Koenji Hyakkei est plus digeste, c'est sans doute parce qu'il assume jusqu'au bout ses options extrêmes d'une musique zeuhl qu'on n'avait plus entendue si puissante et originale depuis Eskaton ! "Nivraym" dispute à "Ni" le titre d'album le plus intense du combo japonais. Si le précédent a su imposer leur style avec, avant tout, des délires tirés en longueur - chose qui n'est pas spécialement du goût de tout le monde - leur troisième disque se veut un album plus ramassé, peut-être encore plus référentiel que leur illustre prédécesseur, qu'une production parfois un peu brouillon n'arrive même pas à ternir. Contrairement aux honteux britanniques de Guapo, Koenji Hyakkei a su capter l'esprit de la musique zeuhl et la diluer dans une énergie et une fausse désinvolture en tous points moderne.

note       Publiée le samedi 7 octobre 2006

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    DesignToKill Envoyez un message privé àDesignToKill

    Voila ce qui arrive quand on donne du speed et de l'acide au clavieriste....

    Note donnée au disque :       
    ogami Envoyez un message privé àogami
    Vraiment bien mais quand on connait "Symphonica" ça sent le réchauffé...
    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
    avatar
    Complètement psychédélique celui là - ça tourne dans tout les sens, le clavier n'en peut plus