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Koenji Hyakkei › Ni

10 titres - 58:54 min

  • 1/ Grembo Zavia (10:14)
  • 2/ Graddinoba Revoss (4:28)
  • 3/ Sllina Vezom (5:28)
  • 4/ Quidom (3:43)
  • 5/ Aramidda Horva (5:53)
  • 6/ Brahggo (3:42)
  • 7/ Cembell Rotta (4:48)
  • 8/ Rissenddo Rraimb (9:17)
  • 9/ Quoth Dahha (9:25)
  • 10/ Pamillazze (1:19)

extraits audio

informations

Gok Sound, Tokyo, Japon, 2-8 août 1996

line up

Jin Harada (chant, guitares électriques et acoustiques), Aki Kubota (chant, claviers), Kengo Sakamoto (chant, basse), Tatsuya Yoshida (batterie, chant, claviers)

chronique

Plus connu sous le titre de "Viva Koenji!!" pour le besoin de rééditions ultérieures, le second Koenji Hyakkei est une abomination. La rolls de l'école zeuhl nippone, faisant la nique à Bondage Fruit en leur brûlant la politesse au passage. Pas cool. Pour le double sens qu'il induit, son titre d'origine me paraît à vrai dire nettement plus approprié. Le mot japonais "ni" signifie en effet "deux" - jusque là, cela paraît sommes toutes logique - mais également "charge". Et cette charge, on se la prend en pleine face avec les dix minutes de "Grembo Zavia". Un tourbillon zeuhl doté de l'énergie post punk, à faire trembler vos murs. Les gars de Koenji Hyakkei sont à fond dans leur trip. Et quand ça s'emballe, c'est presque comme la maladie de Parkinson ; impossible de s'arrêter. Des guitares grinçantes, des notes de basse qui se marchandent aux mégatonnes, un clavier vintage cra cra épileptique et une chorale d'enfer menée par cette diablesse de Aki Kubota qui peut, une ultime fois, nous étonner par l'étendue de ses talents. Kido Natsuki a du se mordre les doigts de la voir partir, pour sûr... "Ni" ne joue pas la carte de la diversité comme l'avait fait à sa façon son prédecesseur. Le seul objectif qu'ils ont dans leur ligne de mire, les comparses de notre ami Yoshida, c'est jauger l'intensité du moment puis crisper l'auditeur, au point de ne plus pouvoir déserrer la mâchoire, happé par cette inarrêtable zeuhl machine (l'ultra speed "Rissenddo Rraimb"). On verse même dans l'horreur pure et simple avec des titres comme "Quidom", digne de figurer au générique de n'importe quel film de Dario Argento, ou "Brahggo", possible reflet de l'esprit perturbé d'une Sadako trentenaire dont les yeux ne supportent plus le moindre rayon de lumière. La pression est forte et ne cesse d'augmenter plus on s'enfonce dans le disque. Sauf qu'en bout de course, un "Pamillazze" contre-nature, impro totale au piano préparé, se met en travers de la route. Comme si le groupe avait besoin de quelque chose d'aussi incongru pour pouvoir s'arrêter.

note       Publiée le samedi 7 octobre 2006

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    commentaires

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    Alfred le Pingouin Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin

    Je sais pas pourquoi il dit ""Ni" ne joue pas la carte de la diversité comme l'avait fait à sa façon son prédecesseur.", c'est carrément l'inverse, pour moi, il ouvre carrément plus au niveau des instrus (du tampura?, un genre de sax étrange sur Brahggo), des tempos, des ambiances (des passages a capella, des ambiances bien flippantes) il va moins "à-toute berzingue-brut-de-pomme-si-t'es-pas-content-va-écouter-les-Scorpions". Mais l'intensité est toujours très très bien maniée, mais c'est plus de dynamiques.

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    DesignToKill Envoyez un message privé àDesignToKill

    Hommage à ? Magma?

    Note donnée au disque :       
    Kronh Envoyez un message privé àKronh

    C'est un bel hommage, mais ça reste juste un hommage.

    DesignToKill Envoyez un message privé àDesignToKill

    C'est du Magma sous cocaïne !

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    Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

    Le Zeuhl, Magma, je connais ; ça c'est bien plus monstrueux. Une vrai machine de guerre !