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Jim Kirkwood › Tower of Darkness

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Phaedream      mercredi 27 septembre 2006 - 18:03

7 titres - 57:06 min

  • 1 The Mad God 11:15
  • 2 Perilous Ground 1:44
  • 3 Timestream 6:47
  • 4 Requiem for an Immortal 8:28
  • 5 Legion of Dawn 12:17
  • 6 Forgotten Realms 3:26
  • 7 The Dreaming Lord 13:05

informations

line up

Jim Kirkwood: Keyboards, synthétiseurs, percussions électroniques, séquenceurs et FX

chronique

  • musique Électronique gothique séquencée

Jim Kirkwwod est le prince des ténèbres électroniques. Un sombre personnage qui multiplie les opus démoniaques et gothiques sous des séquenceurs débridés. Il est aussi connu sous divers autres noms d’emprunt, tel Lucifaere, Ancient Technology Cult, Section 37, Violence In Eden et Emerald Eye. Il a tout près de 60 titres à son actif, lui qui règne sur le côté obscur de la MÉ depuis le début des années 90. En fait, il n’y a vraiment personne qui sait quand Kirkwood est arrivé sur la scène de la MÉ. De plus, il y a peu d’informations à son sujet, même avec un véhicule informatif aussi puissant qu’Internet. Toujours à l’affut de ce qu’il y a de mieux pour ses lecteurs, Guts Of Darkness, vous présente un autre artiste dont la démesure n’a plus de limites. Un artiste plus que sombre. Un mythe, un symbole des forces occultes qui se terre dans les méandres d’une musique électronique gothique, parfois‘’ trash‘’, mais rarement romantique. Voici sa première œuvre qui est apparue sous forme de cd, en 1993 sur l’étiquette de SMD, Neu Harmony. Déjà, à cette époque, Kirkwood avait près d’une dizaine de cassettes qu’il vendait de ses propres moyens.
The Mad God débute avec une intro éclatante et un gros synthé appuyé sur des chœurs discrets. Une fine ligne basse pulse, parmi des effets sonores, alors qu’une belle percussion séquentielle tombe avec agilité et grâce. Elle tambourine en roulements sur un synthé oisif qui valse sur des accords de petits violons. Un titre qui ressemble à TD, cuvée 83. Le rythme devient plus martelant, alors qu’un mouvement mélodieux, style Chinois, parfume l’atmosphère qui s’illumine aux contacts de percussions métalliques hétéroclites, qui amènent une toute nouvelle perspective sonore. Un titre bouillant qui continue sa progression minimaliste avec de beaux échanges guitares synthés sur des implants dramatiques, digne des grands films d’action. Un premier titre très prometteur qui se termine, et se poursuit, tout en atmosphère avec le flottant Perilous Ground. S’ensuit le dynamique Timestream, un pur rock électronique. La section rythmique est lourde et pesante avec une ligne basse et des percussions frénétiques. Le synthé se métamorphose sur un rythme soutenu. De souffles flûtés, il passe à des solos tortueux et stridents, sur des effets sonores qui percutent avec ingéniosité et audace et des arrangements orchestraux qui ‘’punchent ‘’ un titre déjà bien alimenté. Remarquez, tout au long, ses petites billes séquentielles qui claquent comme des percussions métalliques. Totalement irrésistibles. Requiem for an Immortal débute avec un souffle caverneux, accompagnés de petits tintements. Des percussions martèlent un rythme lent, qui progresse à l’ombre de synthé symphonique lourd à la TD et Arcane. C’est avec fracas que les premières notes de Legion of Dawn tombent. Une clarinette émerge des poussières sonores pour souffler un hymne insouciant, alors que de lourdes percussions frappent l’atmosphère avec lourdeur. Une séquence vibre avec résonance et le titre explose sur un rythme aussi effréné que Timestream, avec de gros arrangements orchestraux et de superbes solos de synthé. Pause atmosphérique et intrigante, avec Forgotten Realms avant d’entreprendre le dernier droit avec The Dreaming Lord. L’intro me rappelle l’atmosphère de désert poussiéreux qui régnait sur Near Dark de Tangerine Dream. Les percussions pilonnent un tempo vaporeux, inondé de tintements soyeux. Une belle ligne séquentielle basse redimensionne le beat qui progresse lentement sur des strates synthétiques isolées et un synthé séquencé harmonieusement. Le rythme s’anime, entrecroisé de séquences synthétiques hétéroclites et de percussions métalliques fort brillantes, qui martèlent une enclume et donne une dimension industrielle techno à The Dreaming Lord, qui se termine abruptement.
Un premier cd très prometteur qui définit assez bien le style de Satanique Jim. C’est intense, agressif et martelant. Les percussions sont avant-gardistes et ajoute une profondeur industrielle à ce premier titre gothique de MÉ. Jim Kirkood; un nom à suivre et laissez moi vous dire qu’il a forgé, dans l’ombre de sa tanière, de beaux petits chef d’œuvres.

note       Publiée le mercredi 27 septembre 2006

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    (N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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    Stop the racolage, now !

    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
    avatar

    Kirkwood est sur guts, et bien représenté en plus ! Vikernes n'a qu'à bien se tenir, Kirkwood est la référence dans le goth synthé. Parfois on ne sait plus si on écoute Tangerine dream ou une vieille BO pour jeu de rôles. Et c'est tant mieux. Il parait que le gusse a rencontré Jésus et a tout raccroché, j'ai envie de dire dommage, mais s'il est content et au vu de la quantité d'albums qu'il a sorti, il y a de quoi faire.