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Tangerine Dream › Logos Live

  • 1982 • Virgin TAND3 7243 8 39445 2 1 • 1 CD

détail des votes

Membre Note Date
oeil de fée      mercredi 1 septembre 2010 - 20:45
le mourm      lundi 6 avril 2009 - 13:30
snooky      dimanche 8 février 2009 - 19:29
Logosman      jeudi 12 avril 2007 - 15:17
ForceMajeure      lundi 18 septembre 2006 - 13:53
Phaedream      samedi 16 septembre 2006 - 19:31
Seijitsu      vendredi 18 février 2022 - 18:02
Demonaz Vikernes      mercredi 17 mars 2021 - 16:52
tritium_v      lundi 9 février 2015 - 14:35
Aladdin_Sane      vendredi 7 février 2014 - 05:52
Lapin Kulta      mardi 26 juin 2007 - 15:52
gkar02300      vendredi 23 mars 2007 - 20:57
Coltranophile      vendredi 1 octobre 2010 - 11:04
greenblue      jeudi 6 mai 2010 - 18:30
born to gulo      lundi 6 avril 2009 - 13:13
cyprine      lundi 6 avril 2009 - 12:26

3 titres - 50:15 min

  • Logos| 44:39
  • Dominion| 5:26

informations

Enregistré le 6 Novembre 1982 au Dominion Theatre à Londres

line up

Christopher Franke (keyboards & synthétiseurs), Edgar Froese (keyboards & synthétiseurs), Johannes Schmoelling : Keyboards & synthétiseur

chronique

  • musique Électronique berlin school

Logos est tout un opus! Une œuvre complète et sans faille enregistrée lors de la superbe et étonnante tournée de 81/82. Une tournée électronique où Tangerine Dream, alors dans la foulée de son apprentissage numérique, stigmatisait nos oreilles avec un maillage de structures expérimentales et progressives qui regorgeait de ces passages toujours aussi mélodieux uniques à la signature du Dream. Et c’est la force de Logos; des rythmes et ambiances qui changent constamment d’orientations, empruntant des tangentes insoupçonnées qui sont toujours en parfaite symbiose avec leurs dépendances mélodieuse.
Divisé en 4 grands thèmes subdivisés par des passages lourdement atmosphériques, Logos débute avec des gargouillis et des effets électroniques qui nous plongent en plein cœur des découvertes de l’ère digital du Dream. Tranquillement un rythme lent, tiraillé par ses arômes psychédéliques et cosmiques, s’empare de cette longue fresque musicale. L’intro baigne dans une ambiance cosmique et électronique avec un rythme lent nourri de percussions claquantes qui résonnent parmi des nappes et couches de synthé aux tonalités autant métalliques que spectrales si distinctes au Dream. Ce rythme lent nous conduit vers une sorte de blues électronique où les solos de synthé roucoulent dans un univers truffé de mélodies qui meubleront les Risky Business et autres trames sonores à venir. Déjà 11 minutes au compteur que cette approche mélodieuse plonge dans un trou noir. Les synthés dégagent des brumes métalliques vacillantes et tranquillement on est absorbé par cette étrange approche néantique lorsque des percussions surgissent de nulle part, tambourinant un rythme flou qui roule sous les vapes d’un synthé où chœurs à la DJ (shiqueshiqueshique-ankle) emplissent l’atmosphère de slogans synthétisés. Débridé le rythme hoquète sur un séquenceur alerte. Il augmente la cadence sur des synthés aux lourdes réverbérations menaçantes. Ce séquenceur est sublime. Il récupère le rythme avec des nouvelles modulations de percussions, comme des tams-tams irréels dont les frappes frénétiques tracent une étonnante approche harmonique dans un dédale de frappes aux doublons intensifs. Ce rythme désarticulé est submergé par un synthé aux étranges codes vocaux, aux riffs lents, sinueux et spasmodiques. Cette première tempête se détend dans une approche mélodieuse avec des synthés aux harmonies de soie qui accompagnent le rythme jusqu’à son 2ième arrêt atmosphérique vers la 25ième minute où des souffles caverneux tapissent une ambiance morphique. Des percussions claquent dans ce 2ième néant, éveillant des synthés aux souffles endormis et initiant une mélodie candide. Du tapage métallique secoue ces pulsations linéaires sombres. Flottant le synthé tisse des mélodies qui errent en accords avec leurs notes éparses. Des notes perdues dans un synthé haletant et des percussions tétanisées par une approche décroissante, comme un ivrogne marchant de reculons. Cette approche sera brusquement renversée lorsque que Franke débauche son séquenceur en percussions débridées sur un rythme infernal. Ces séquences aux frappes démentielles donnent naissance à une approche rythmique infernale qui sera harponnée par un solo de séquences et percussions, clôturant une longue odyssée musicale qui sera coiffée d’une superbe finale harmonieuse un peu comme si nos valeureux guerriers du synthétiseur rendaient leurs armes avec la ferme intention de les reprendre. Et c’est avec Dominion, un titre très rythmé avec un synthé orchestral et son refrain accrocheur, que se termine ce superbe opus.
Logos c’est du délire culturel. Dès que l’annonceur fait l’introduction de TD, jusqu’à la toute fin, on est accroché. Franke, Froese et Schmoelling jouent avec complicité. Chaque mouvement, chaque revirement et chaque séquence/percussion sont sciemment calculés de façon à y construire des mélodies harmonieuses qui viennent lever le poil. Génial, Logos est tout simplement incontournable. Et ce comme plusieurs autres titres de Tangerine Dream qui à l’époque surprenait de cd en cd, chacun dépassant la limite du précédent avec des mélodies qui tourbillonnent encore dans nos mémoires. Des mélodies uniques, accrochées à des structures en constante évolution, qui nous hantent encore et qui démontre que le trio de Berlin n’avait pas son pareil pour allier approches expérimentale et mélodieuse dans un même canevas.

note       Publiée le samedi 16 septembre 2006

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    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    Logos est un LP que j'ai longtemps mis de côté parce qu'il avait le défaut de ne pas être aussi bon que Quichotte/Pergamon que j'ai acheté à la même époque. Pourtant une fois ce fait évacué, ce Logos est (encore) un excellent live du groupe, probablement dans sa formation qui a ma préférence. Avec le temps je finis même par apprécier le rappel, pourtant un poil grossier. A posséder.

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    Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

    Parfait pour une nuit d'insomnie...

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    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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    Présent ! TG sample Godley & Creme, c'est bon ça ! ça leur fait un point commun avec J Dilla (via 10cc, ok...)

    Phaedream Envoyez un message privé àPhaedream
    avatar

    On en apprend tous les jours! Ce que je croyais être shiqueshiqueshique-ankle serait plutôt Wicka-wicka-wicka Wake up! Up! Up, up-up, up-up-up-up, up, up!. Ça serait même un sampling de Godley/Creme de leur étrange album Consequences. Alors, pour ceux que ça intéresse :D

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    Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

    "Dominion" est un titre absolument immonde, une daube popesque typique de l'époque qui n'a aucun intérêt ici. Quant à "Logos", c'est autre chose, un monument biscornu qui alterne des séquences expérimentales, des mélodies un peu sirupeuses (mais il faut admettre que le talent de mélodiste de Froese arrive à emporter le morceau), des instants ambients. Un peu daté dans les sons par instants mais l'on ne décroche pas et pour cela ce disque vaut le détour.

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