Vous êtes ici › Les groupes / artistesGThe Gun Club › Fire of love

The Gun Club › Fire of love

détail des votes

Membre Note Date
Dorian Grey      vendredi 27 mars 2020 - 01:40
Schtroumpf Grognon      samedi 14 juillet 2007 - 18:09
Solvant      vendredi 18 mai 2007 - 23:54
Macbeth      vendredi 22 septembre 2006 - 11:38
Yougli      vendredi 15 septembre 2006 - 22:15
Thirdeye      jeudi 23 février 2023 - 05:27
gregdu62      jeudi 28 juillet 2022 - 20:20
Coltranophile      vendredi 18 juin 2021 - 17:14
Dioneo      mercredi 26 août 2015 - 20:17
Shelleyan      jeudi 14 septembre 2006 - 19:40
Int      mercredi 18 janvier 2023 - 22:01
ProgPsychIndus      vendredi 22 juillet 2022 - 14:30
Dead26      samedi 18 juin 2022 - 22:54
Ultimex      mercredi 25 mai 2022 - 10:50
taliesin      mardi 5 décembre 2017 - 09:57
E. Jumbo      samedi 25 septembre 2010 - 14:52
heirophant      mercredi 21 juillet 2010 - 00:32
Canicheslayer      dimanche 25 avril 2010 - 16:53
torquemada      mercredi 18 juillet 2007 - 11:30

cd • 11 titres

  • 1Sex beat
  • 2Preaching the blues
  • 3Promise me
  • 4She's like heroin to me
  • 5For the love of ivy
  • 6Fire spirit
  • 7Ghost on the highway
  • 8Jack on fire
  • 9Black train
  • 10Cool drink of water
  • 11Goodbye Johnny

informations

line up

Ward Dotson (guitare, slide guitar), Terry Graham (batterie), Jeffrey Lee Pierce (chant, slide guitare), Rob Ritter (basse)

chronique

  • post punk blues écorché

Feu Jeffrey Lee Pierce disait un jour qu'il aimerait que son groupe soit au blues ce que les Cramps ont été au rockabilly. S'il y a une certitude qu'il a pu emmener avec lui dans la tombe, c'est celle d'avoir pleinement atteint son but. Mêlant la noirceur et la fougue torturée du post punk avec un blues rock cajun baigné de vaudou, d'alcool, de sorcellerie et de sexe, Gun Club garde aujourd'hui un statut de groupe culte qui a vu défiler en son sein nombre de musiciens connus de la scène (Patricia Morisson, Kid Congo Power,...). Sorte de Jim Morrison mêlé de Ian Astbury, Jeffrey Lee Pierce, écorché vif devant l'Eternel, a payé de sa vie une brève existence passée à brûler la chandelle par les deux bouts au milieu des drogues, de l'alcool, des filles et du rock'n'roll...Ce premier album a tout de la carte de visite: subtile mélange de touches garage, influences blues sulfureuses, rage post punk noire et torturée...Voilà ce que Gun Club a de mieux à offrir. Si le blues est sans cesse cité ('Jack on fire', 'Cool drink of water' ou le bon 'Goodbye Johnny'), c'est son aspect le plus électrique qui intéresse Jeffrey et sa bande...Pas question d'accordéon, d'harmonica mais d'attaques de slide guitar, de rythmiques rapides et de vocaux passionnés sur le fil du rasoir. S'ensuit une série de titres imparables comme 'Sex beat', 'She's like heroin to me', 'Fire spirit' ou l'excellent 'Ghost on the highway'. Dans la lignée des Nick Cave, David Eugene Edwards, Jeffrey Lee Pierce fait partie de ces songwriters mystiques capables d'écrire des morceaux intemporels, tout simplement parce que comme eux, il avait su comprendre l'essence du blues en ce qu'il avait de plus glauque et pur.

note       Publiée le jeudi 14 septembre 2006

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Fire of love" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Fire of love".

notes

Note moyenne        19 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Fire of love".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Fire of love".

Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile  Coltranophile est en ligne !

J'y reviens de plus en plus souvent, à Gun Club et, principalement, ce "Fire..." et "Miami". Un truc qui m'épate vraiment chez Pierce, c'est son coté "tubesque....mais non, finalement". On a l'impression que son sens mélodique vient flirter avec un truc très aguicheur et il part en oblique, d'un coup. Comme s'il se refusait à la mélodie ou qu'il avait besoin de la violenter pour qu'elle rende plus que ce qu'elle ne pouvait offrir s'il se laissait aller à la facilité.

Note donnée au disque :       
Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
avatar

"I can see clearly...".

Un moment que je ne me l'étais pas ressorti, celui-là... Sacré bidule, ouais ! Sec, nerveux, en même temps marécageux, poisseux, fiévreux. Rock'n'roll bien décharné et charnel, en fait - sexuel, sauvage, avec le drame qui tournoie comme un balbuzard - "en attendant", prêt à piquer à la première OD... Quoi qu'on pense du romantisme sordide de l'aiguille, des tristes légendes du Club 27 etc. ... Difficile de nier qu'il séduit et serre bien fort, ce truc noir et fougueux. (Et oui, comme dit par pas mal, il y a quelque chose du feu rampant-fulgurant du blues qui rôde vilement et magnifiquement dans ces riffs, cette voix). Sex Beat, ouais... She's Like Heroin... Ghost on the Highway... À peu près tout, en fait. Va falloir que j'écoute la suite, quand-même, depuis toutes ces années que j'en reste à celui-là et qu'il me revient jamais éteint.

Note donnée au disque :       
boumbastik Envoyez un message privé àboumbastik

'tendez les mecs, z'avez vu la date de sortie de cet album ? 1981. Année de formation des Piques-Sises : 1986. 1er album en 1987. Je m'insurge contre vos allégations, je m'inscris en faux, je proteste véhémentement, je suis outré.

nicliot Envoyez un message privé ànicliot

D'accord avec toi. Je ne peux pas écouter cet album sans occulter la ressemblance frappante avec Frank Black et les Pixies...

E. Jumbo Envoyez un message privé àE. Jumbo

Bien bon ça, les touches bluesy sont vraiment délectables. Sinon je trouve que sent à fond les Pixies, en un peu plus punk, le côté surf remplacé par le blues, et la voix de Jeffrey Lee Pierce ressemble à celle de Frank Black (et aussi Lou Reed, un peu). Mais au delà de ça c'est vraiment un groupe particulier, et l'ambiance USA/déserts est délicieuse.

Note donnée au disque :