Vous êtes ici › Les groupes / artistesBBroekhuis, Keller & Schonwalder › Musique des Machines

Broekhuis, Keller & Schonwalder › Musique des Machines

2 titres - 70:03 min

  • 1 Musique des Machines 1 (26:20)
  • 2 Musique des Machines 2 (43:43)

informations

Piste 1; Enregistré en concert à Eindhoven, Pays-Bas en 2003 Piste 2; Enregistré au Festival d’Alpha Centauri, en 2004

line up

Bras Broekhuis : Alesis D 4 & Schrittmacher Sequencer Detlev Keller : Synthétiseur Access Virus & Schrittmacher Sequencer Mario Schonwalder : Synthétiseur, Percsussions analogues & Schrittmacher Sequencer

chronique

  • musique Électronique techno minimaliste

Musique des machines, parce que c’est machinal. Aussi simple? Non. Broekhuis, Keller & Schonwalder sortent des sentiers atmosphériques et progressifs de la Berlin School pour offrir 70 minutes de musique infernale, qui martèle. Une musique des machines rude et dynamique qui se danse plus qu’elle ne s’écoute, tant par son beat incessant à la synth pop, soft techno, que les effets sonores, percussions et strates métalliques qui s’en dégagent. Sur une musique répétitive Broekhuis, Keller & Schonwalder explose d’ingéniosité et d’audace créative. Une musique des machines qui impose un rythme hypnotique et endiablé. Une musique qui étonne par sa longueur et les ressources intarissables du trio Broekhuis, Keller & Schonwalder, car en aucun moment on s’ennui. Il se passe toujours quelque chose qui réveille, quelque chose d’inattendue qui remet les pieds en branle. La partie 1 débute avec métal sur métal. Des notes métalliques sont en suspension au travers un vent au souffle d’acier. Contorsionné, le synthé valse avec hésitation. Des notes plus agiles circulent parmi des effets sonores lourds et vaporeux. Le rythme déboule sur un synthé métallique tordu, derrière de lourds coussins synthétiques en suspension. Il descend en spirale avec des percussions métalliques et de fins tablas qui réchauffent une ambiance sordidement froide, sur un rythme plus serein, plus chaleureux. Une onde de basse s’installe, complétant l’intro et des notes plus limpides circulent sur des mouvements circulaires synthétiques, donnant l’impression d’embrasser un techno modéré. Hypnotique, le rythme louvoie sur sa ligne de basse qui pulse modérément, amplifiant l’effet techno synth pop, surtout avec les percussions métalliques qui claquent tel des fouets à lanières d’acier. Des effets sonores multiples et bigarrés composent cette symphonie d’aciérie avec des notes en suspension et des tablas qui roulent avec finesse. Un titre rythmé, sur fond minimaliste progressif qui renforce sa progression avec strates synthétiques enveloppantes, voire symphoniques. Quoique enregistrée presque un an plus tard, la partie 2 respecte les empreintes musicales de sa cadette. Un long titre hypnotique teinté d’approches fragmentaires d’un synth pop minimaliste, à la New Order, qui se déguste plus sur un plancher de danse que dans un salon à regarder les quatre murs, quoique l’effet sur une bonne chaîne hi-fi est totalement renversant. Le beat, survolé par des chauve-souris techno, rentre et dans le plancher et dans les pieds. Les effets sonores, et il y en a, sortent avec autant de force que d’étonnement parmi des ondes synthétiques denses et enveloppantes. De grosses couches de violons lancinants, ainsi que des chœurs éthérés tout autant, dans un univers aux étranges tempos de soft techno, causent toujours ses surprises. La ligne de basse est vicieuse et supporte une section rythmique qui étonne avec ses percussions indisciplinées qui captent autant l’attention des pieds et du beat. Tout au long, le trio multiplie les coups de génies avec des mouvements synthétiques symphoniques et harmonieux, des effets sonores de plus en plus audacieux et des percussions encore plus agressives, captant toujours l’attention et l’étonnement, enrayant du même coup un possible désintéressement. Ce qui n’est pas une mince affaire pour un rythme techno qui défonce la barre des 40 minutes. Je ne suis pas un amateur de techno ou de musique de DJ, sauf qu’ici Broekhuis, Keller & Schonwalder m’ont bien eu. Une fois la surprise passée, j’ai été fasciné par ce rythme infernal aux mille et une sonorités hétéroclites. Musique des Machines est un étonnant cd qui vaut amplement l’écoute, que l’on soit amateur de Keller & Schonwalder ou de musique de ‘’party’’, de ‘’dance floor’’. Du rythme minimaliste entraînant à la puissance 10 qui a sa place dans n’importe quel ‘’party rave’’. Disponible sur le site de Synth Music Direct

note       Publiée le mardi 12 septembre 2006

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Musique des Machines" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Musique des Machines".

    notes

    Note moyenne        3 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Musique des Machines".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Musique des Machines".

    Charles Pasqua Envoyez un message privé àCharles Pasqua

    celui-là par contre c'est pas mon truc, la faute à ces épouvantables rythmiques binaires façon club qui jurent sur ces rivages là, je ne comprends pas ce besoin de plaire aux plus jeunes qui d'ailleurs à mon avis ne doit pas faire mouche ces derniers préfèreront toujours les choses plus radicales quant aux plus vieux dans mon cas nous n'y retrouvons pas nos billes on ne peut danser les bras en l'air bêtement et en même temps se laisser aller à planer et dériver sur des mers abstraites, ce n'est pas le même "trip"

    Note donnée au disque :       
    gkar02300 Envoyez un message privé àgkar02300
    Pour moi le meilleur groupe actuel...ayant eu l'occasion de les voir en concert en France en 2006 je peux vous dire que cela decoiffe et que les membres sont très proche de leurs fans. Parution en 2007 de plusieurs de leurs concerts....un grand moment à ne pas louper.
    Note donnée au disque :